En finale pour la présidence de Public Sénat – la décision ne sera prise que le 19 avril – on trouve sans grande surprise le président actuel (Emmanuel Kessler) contre le journaliste politique Jean-François Achilli. Le premier incarne la continuité – et l’indépendance de Public Sénat qui est l’une des coûteuses facettes de l’exception culturelle française. L’autre, la proximité avec Emmanuel Macron – qui a déjà réussi à imposer ses candidats à l’AFP et à LCP-AN – et la possibilité d’une fusion avec LCP-AN justement.
Bruno Roger-Petit marginalisé à l’Élysée ?
Journaliste de seconde zone qui a fait de l’attaque personnelle et du procès d’intention son fonds de commerce, Bruno Roger-Petit a soutenu sans limites François Hollande avant de tourner casaque pour Macron, à un tel point que la société des journalistes de Challenges s’en est émue pendant la campagne.
Sibyle Veil, énarque de la promotion Senghor (celle d’Emmanuel Macron) nommée à la tête de Radio France
Après Fabrice Fries nommé Président de l’AFP le 12 avril 2018, Sibyle Veil – qui n’est pas superstitieuse – est désignée par le CSA à la tête de Radio France le vendredi 13.
Quand Laurent Alexandre, scientifique transhumaniste, censure la génétique dans le quotidien Le Monde
La tribune publiée dans Le Monde mercredi 11 avril développe un long raisonnement en faveur des recherches de la génétique pour in fine revendiquer de manière véhémente l’interdiction de certaines de ses découvertes quand celles-ci donnent des résultats non conformes aux souhaits de l’auteur.
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L’Ojim dispose maintenant depuis plus d’un an de deux applications utilisables sur tablettes et sur téléphones portables. Elles vous permettront de télécharger plus rapidement les informations que nous publions chaque jour et d’avoir une lecture plus confortable.
Laurent Joffrin pris les doigts dans le pot de confiture
Ah … Laurent Mouchard alias Laurent Joffrin, nous l’aimons beaucoup à l’Observatoire du Journalisme au point de lui consacrer un portrait papier puis un portrait vidéo sous le titre charmant socialiste libéral, compatible à tous les pouvoirs.
Altice et SFR en difficulté : fin du papier pour Libération et L’Express
Le méga groupe de Patrick Drahi s’est développé sur une dette faramineuse qui n’a pu être obtenue qu’à travers de multiples soutiens, financiers et politiques. Cette expansion à marche forcée s’est construite sur une dette colossale dépassant les 54 milliards d’euros fin 2017.
Coup de théâtre à l’AFP : Emmanuel Hoog ne se représente pas, Fabrice Fries élu au troisième tour
Fabrice Fries, candidat venu du privé (Havas, Atos, Publicis) n’avait pu recueillir au premier tour les 13 voix nécessaires. Il l’a finalement emporté au troisième tour. Ancien membre du cabinet de Jacques Delors à la Commission Européenne, il apparaît plus que compatible avec l’entourage d’Emmanuel Macron et la politique de ce dernier.
Proposition de loi visant à lutter contre les fausses nouvelles, le SPIIL émet des réserves
L’Observatoire du journalisme reprend sans réserve les commentaires du Syndicat sur les dangers de la nouvelle proposition de loi en discussion au Parlement. Le communiqué du SPIIL se trouve ci-dessous.
Comment Facebook pratique la censure sélective : un exemple pratique
Certains mots, certains sujets, certaines expressions, certaines images, certaines opinions ne doivent pas avoir droit de cité. Une entreprise que l’on doit bien appeler totalitaire, si les mots ont encore un sens.
Les médias d’État chinois à l’assaut du monde, les géants du Web suivent en bon ordre
La revue de géopolitique Conflits a publié début 2018 un numéro spécial sur le soft power américain sous toutes ses formes, en particulier dans le domaine des médias et de l’art de vivre. Via la farce des fake news (les bons vieux Bobards renommés à la sauce US), la Russie — au soft power supposé omnipotent — est accusée par tous les supports dominants, ad nauseam, de tous les maux. Au milieu de tout ce tintamarre, les chinois sont plutôt silencieux. Mais pas inactifs comme le montre notre dossier.
Débat sur la Loi Asile et immigration : les médias « petits télégraphistes » des députés dissidents En marche ?
Il y a quelques décennies, François Mitterrand employait le terme de « petit télégraphiste » pour qualifier le Président de la République de l’époque. Dans la couverture des réticences de quelques députés dans le débat parlementaire en cours sur la Loi Asile et immigration, le même empressement à relayer certaines opinions semble saisir de nombreux journalistes.