L’irrévérencieuse cérémonie des Bobards d’Or distingue les journalistes et les médias qui “n’hésitent pas à mentir délibérément pour servir le politiquement correct”. Elle est organisée depuis 15 ans par le “think tank” de droite Polémia, dirigé par Jean-Yves Le Gallou. Mais quelques turbulences agitent l’édition 2024.
Le 25 janvier 2024, la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale interrogeait plusieurs chercheurs sur la perception des Français à l’égard des médias et de l’information, dans le cadre des États généraux de l’information.
Nous reprenons partiellement, en renvoyant à l’original, une remarquable tribune de Marc Alpozzo, philosophe et essayiste, parue dans le magazine Entreprendre le 16 janvier dernier.
Gagner la « bataille des récits » : une marque médiatique au service de l’influence russe, source d’inspiration pour le commissaire Josep Borrell ?
Les têtes royales changent de château. La société Royalement vôtre (ça ne s’invente pas) cède Point de vue à 100% à Artémis, une des sociétés de François Pinault.
Nous apprenons le décès le 29 janvier 2024 des suites d’un cancer, à l’âge de 68 ans, d’Iskandar Safa, industriel et homme de médias, propriétaire de l’hebdomadaire Valeurs actuelles (groupe Valmonde).
Le schéma est simple : le Forum Économique Mondial donne la direction, le président de la République Française répercute, les groupes de presse exécutent.
Il n’y a pas qu’en France que la presse papier se porte mal, si L’Express (voir infra) n’est plus que l’ombre de lui-même, outre-Atlantique le Los Angeles Times, racheté 500M$ il y a seulement cinq ans, se sépare du cinquième de sa rédaction.
C’est à la reprise des travaux des États généraux de l’information que Roch-Olivier Maistre, président de l’ARCOM a réaffirmé sa volonté de ne pas faire de l’ARCOM un juge de l’équilibre entre éditorialistes et journalistes.
Le reportage présente des faits scandaleux ou problématiques selon le seul logiciel mental de ses concepteurs, pour ensuite bâtir un dossier d’accusation bancal.
Au total Google a été condamné à plus de 8 milliards d’euros d’amendes pour des plaintes remontant parfois à 2010 et pour des pratiques bien antérieures et ne les jamais payées.
Selon le Forum économique mondial de Davos la désinformation et la mésinformation compteraient parmi les « plus grands risques de l’humanité ». Une inquiétude qui a aussi été évoqué par le président français Emmanuel Macron lors d’une longue conférence de presse tenue à l’Élysée le 16 janvier 2024.