La PQR, presse quotidienne régionale, vit la même crise que la presse quotidienne nationale avec quelques années de décalage, et le navire amiral de Ouest-France ne fait pas exception
Du rouge à tous les étages des comptes
Pas du rouge vif politique, Ouest-France évolue dans le rose, clair ou foncé selon les sujets, avec le profil politique banal libéral libertaire et une très grande tendresse pour les migrants et l’abolition des frontières. Le rouge vif c’est celui des comptes. Après des pertes (source Lettre A) de plus de 5M€ en 2021, le groupe devrait amplifier ses pertes à 7M€ en 2022, et les années à venir seront pires.
Voir aussi : Femme violée à Nantes, les silences de Ouest-France
Trop de papier, 60M€ de pertes
Le quotidien a pris trop tard le virage numérique, l’augmentation du prix du papier a déjà obéré les comptes 2022 et pèsera sur ceux de 2023. Les transformations de l’imprimerie, les travaux du siège social, le coût de l’énergie et une érosion des ventes papier vont continuer à mettre une jolie couleur rouge dans les comptes. Le groupe prévoit de perdre 60M€ en cumul entre 2022 et 2026. C’est beaucoup, même si la famille Hutin dispose de solides réserves personnelles.
Voir aussi : Infographie : Ouest-France