De nos jours, la moindre plaisanterie peut vite prendre des proportions démesurées.
Arnold, l’animateur matinal de la radio Oui FM, vient d’en faire l’expérience. Suite à une plaisanterie supposée misogyne, qui n’a pas été citée, une auditrice publie sur Twitter : « Si le présentateur de @ouifm pouvait arrêter de gâcher la qualité musicale de la radio par ses remarques misogynes ça serait cool. Merci. »
Ce à quoi l’animateur répond : « encore une remarque de gonzesse. » Et ce qui était censé n’être qu’une réponse provocante, à prendre sans doute au deuxième degré, est soudain devenu un gros sujet de tensions.
Aussitôt, des dizaines de bonnes âmes effarouchées y sont allées de leur tweet d’indignation contre l’animateur. Par la suite, les pro et les anti Oui FM se sont livrés une joute verbale digne d’un débat politique !
Mais le pire a été découvert par les employés de Oui FM le lendemain matin. La devanture de l’immeuble de la station était recouverte de messages accusant la radio d’être sexiste. Oui FM a d’ores et déjà déposé plainte pour dégradation.
Le président de la station, Emmanuel Rials, a réagi dans un entretien accordé à La Lettre Pro de la Radio, où il a assuré qu’il fallait comprendre le tweet de l’animateur au second degré, parce qu’au premier, il était « évidemment inapproprié ».
Et celui-ci d’ajouter que Oui FM faisant partie d’un groupe dirigé par une femme, la radio ne pouvait pas être taxée de misogyne.
Une petite blague qui va loin…