Contrairement à Laurent Ruquier, qui a dit regretter d’avoir offert une tribune à Éric Zemmour pendant 5 ans sur France 2, le directeur général de Paris Première a quant à lui décidé de maintenir le polémiste à l’antenne. Un choix assumé.
Invité dans « La Médiasphère » sur LCI, Jonathan Curieul a ainsi évoqué les raisons de ce maintien. « Il y a peu d’émissions dans le PAF où on reçoit des gens — des intellectuels, des politiques — qu’on laisse parler pendant 20 minutes, une demi-heure. C’est une émission de grande qualité, d’un point de vue télévisuel, de débats et d’idées », a‑t-il estimé.
Et de souligner, concernant la ligne d’Éric Zemmour, qu’il n’y avait « jamais eu aucun écart notable (…) L’antenne est maîtrisée, il n’y a jamais eu de dérapage ». Encore faudrait-il définir ce qu’est un dérapage… En effet, pour i>Télé, qui a licencié le journaliste pour une histoire de « déportation » imaginaire, le « dérapage » aura consisté en un mot que M. Zemmour n’a jamais prononcé.
« Ensuite, c’est une émission qui repose sur le débat. Ce n’est pas une tribune, ce n’est pas un papier libre. C’est une émission où il y a du débat avec des invités, que ce soient des intellectuels, des politiques. Il y a quelqu’un en face d’Éric Zemmour qui s’appelle Éric Naulleau et, en plus d’Éric Naulleau, il y a aussi des invités. On est toujours dans le débat, dans la confrontation d’idées », a poursuivi M. Curieul.
Il n’y avait donc, selon lui, aucune raison de l’écarter. Un choix qu’a également fait RTL, où le journaliste tient une chronique deux fois par semaine.