Le 13 décembre, c’est la Sainte Lucie, la fête des lumières ; sombres lumières pour les 600 salariés de la « VdN » qui connaîtront les détails du plan social de leur propriétaire, le groupe belge Rossel.
Voir aussi : Rossel, infographie
Militantisme et avalanche de mauvaises nouvelles
Hausse du papier, hausse du prix de l’énergie et surtout baisse des ventes ont gravement compromis les équilibres du journal. Pour la baisse des ventes l’explication est simple, la VdN est devenue au fil des années un journal ouvertement militant libéral libertaire. Nous en rendions compte il y a déjà quelques années. Insécurité due aux migrants/clandestins minimisée ou carrément niée, hostilité systématique au FN/RN particulièrement présent dans la région, le journal a rompu avec le réel vécu par ses lecteurs. Passant sous silence les souffrances des calaisiens par cécité idéologique il n’a par ailleurs pas su prendre le virage du numérique.
Voir aussi : Hénin-Beaumont : Guerre ouverte entre le FN et La Voix du Nord
Cent postes supprimés ?
On parle du départ de 100 salariés sur 600 postes, l’addition est salée. Tous les secteurs seraient touchés, techniciens, journalistes, réduction des éditions locales, fusion ou suppression de certains bureaux, externalisations vers des agences de presse. Le nouveau directeur délégué Daniel Picault venu d’une autre division du groupe Rossel, aura fort à faire alors qu’il arrive à peine à la VdN, on devine avec quelle mission…