Ojim.fr
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Politico bientôt en français

16 juillet 2018

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Politico bientôt en français

Politico bientôt en français

Temps de lecture : 2 minutes

Le 19 août 2015, nous consacrions un dossier au site américain Politico (aussi décliné sur papier) et son arrivée à Bruxelles. Nous en extrayons les deux paragraphes suivants :

Mis à la tête de Politi­co EuropeMatthew Kamin­s­ki, un transfuge du Wall Street Jour­nal, veut copi­er pièce à pièce le mod­èle améri­cain : une let­tre mati­nale gra­tu­ite, des let­tres thé­ma­tiques payantes, le tout exclu­sive­ment en anglais. Selon Le Monde, il s’agit de « racon­ter des good sto­ries » sur les couliss­es de Brux­elles. « Brux­elles n’est pas une super-cap­i­tale où se con­cen­trent les pou­voirs : ils restent dans les États mem­bres. Mais c’est une vraie cap­i­tale en ter­mes de régu­la­tion. Et il y a un besoin, chez les Améri­cains, d’être tenus au courant de cette énorme pro­duc­tion de normes. »…Cor­re­spon­dant pour des jour­naux améri­cains dans les pays de l’est à l’époque du Pacte de Varso­vie, Kamin­sky a aus­si sévi à Brux­elles. C’est dire s’il con­naît les arcanes de la poli­tique améri­caine comme de la poli­tique européenne : The right man in the right place.

« Nous ne sommes pas un média de masse. Ce qui compte, c’est d’atteindre les vingt décideurs-clés de Brux­elles », selon lui, et on lui fait con­fi­ance, devant les moyens pharaoniques déployés. La rédac­tion brux­el­loise compte une quar­an­taine de jour­nal­istes, la plus grosse équipe qu’on ait jamais vu à Brux­elles de mémoire de tech­nocrate. Des équipes d’un ou deux jour­nal­istes seraient aus­si en cours de con­sti­tu­tion dans les grandes cap­i­tales européennes, à Paris, Berlin ou Lon­dres. Le bud­get de lance­ment est estimé, lui, à 10 mil­lions d’euros.

Après l’anglais, le français et l’allemand

Même si Politi­co Europe implan­té à Brux­elles perd plusieurs mil­lions d’euros par an, même si une let­tre en français lancée en 2017 a été aban­don­née faute de lecteurs, le groupe souhaite élargir sa sphère lin­guis­tique réduite à l’anglais.

Dans un pre­mier temps un ser­vice de veille lég­isla­tive (en anglais) sera pro­posé aux entre­pris­es et admin­is­tra­tions abon­nées. Aux 6.000 à 8.000 euros annuels d’abonnement s’ajoutera un ser­vice spé­ci­fique avec un sup­plé­ment. La veille sera européenne (sous-enten­du : lim­itée à la lég­is­la­tion votée ou aux direc­tives de la Com­mis­sion) puis éten­due aux lég­is­la­tions nationales, en français ou en anglais voire dans les deux langues courant 2019.

Voir aussi

Mots-clefs :

Voir aussi

Vidéos à la une

Derniers portraits ajoutés