Militante du Front de gauche et « spécialiste » de l’extrême-droite : pourquoi se gêner ?
« Je le dis tout net : je ne crois pas à l’objectivité. » C. Chombeau
Christiane Soudais (née Chombeau) avait troqué le journalisme pour la politique politique au sein du Parti du gauche, la première mouture de La France Insoumise, où elle a officié en tant que secrétaire nationale aux médias. Elle mettait à profit pour le mouvement de Jean-Luc Mélenchon ses deux réseaux tissés, le premier au sein des salles de rédaction durant sa carrière professionnelle au journal Le Monde, et le deuxième dans son activité syndicale au Syndicat national des journalistes (SNJ). Elle s’éloigne ensuite de LFI.
Journaliste et militante durant 35 ans, ses déclarations sont sans ambigüité là-dessus, elle est assez peu diserte sur un troisième réseau, familial et politique cette fois-ci. Assez discrète sur sa vie privée, elle indique dans les différents entretiens accordés aux médias en tant que candidate être née à Bamako (Mali), avoir passé ses dix-huit premières années en Afrique, avoir des enfants et un compagnon. Elle omet juste de préciser une chose : qu’elle est mariée avec Michel Soudais, « journaliste politique à Politis depuis 1988 et le numéro 2 du journal ».
Reportage dans mon pays le #Congo-Brazzaville #rpc sur @France2tv #tumemanques
— christiane chombeau (@chombeau) 15 Février 2015
Leur parcours et leur engagement politique sont quasi-identiques : elle comme lui sont des journalistes politiques, spécialistes de l’extrême droite, auteurs d’ouvrages sur le Front National , ont été interrogés (avec des propos semblables !) dans les années 1990 par la commission d’enquête sur le service d’ordre du Front National (DPS) et ont été engagés à des postes importants auprès de Jean-Luc Mélenchon. Son premier mari, quant à lui, n’est autre que Pierre Haski, le fondateur de Rue89, qu’elle a rencontré sur les bancs du CFJ. Elle sera la correspondante du Monde en Afrique australe, tandis que son mari occupera la même fonction pour Libération.
La tata flingueuse de Mantes-la-Jolie — Politis http://t.co/l7pWrmIbTB via @Politis_fr #ReseauFdG @Ensemble_FdG
— Michel Soudais (@msoudais) 26 Février 2015
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— Bouchouicha Chombeau (@Colombes2015) 27 Février 2015
Formation
Centre de Formation des Journalistes : Diplômée CFJ (rue du Louvre) promo 1973.
Université Paris X Nanterre : Licence de Sciences économiques.
Parcours professionnel
2008 à 2009 : Journaliste à Rue89, elle tient le blogue Crochet Gauche, « regard sur la gauche, plus précisément la “gauche de gauche”, et sur ceux qu’elle combat ».
Juin 1974 à décembre 2008 : Reporter pendant 35 ans pour le quotidien Le Monde.
1974 à 1976 : Journaliste au service éducation-jeunesse
1976 à 1980 : service international, correspondante pour l’Afrique australe à Johannesburg (RSA)
1980 à 1995 : Retour en France, elle entre au service Société (enfants, femmes, famille, etc.).
1995 à 2002 : Elle passe au service politique : politique locale et régionale puis les activités de Front national et de l’extrême droite (1995–2002), celles de l’UDF de 2002 à 2005 et à nouveau du FN (2005–2008).
En 2009, alors que la rédaction s’apprête à lui confier le suivi de l’UMP, son engagement militant suscite des remous en interne. Selon l’intéressée, « mon employeur m’a dit que je ne pouvais plus prétendre à suivre l’UMP comme cela m’avait été promis. Le journal ne pouvait, m’a‑t-on expliqué, s’exposer à des critiques sur l’objectivité de sa rubricarde […] ma surprise a été d’autant plus grande que ce quotidien, où j’ai passé plus de 34 années de ma vie professionnelle, a compté et compte dans ses rangs moult journalistes, encartés ou pas, mais ostensiblement engagés politiquement et parfois élus ». Après 33 ans de bons et loyaux services très engagés politiquement, la journaliste militante est priée d’aller voir ailleurs.
Elle a donné des cours au Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes (CFPJ) à 14 jeunes journalistes en formation professionnelle et à l’École Supérieure de Journalisme Lille (ESJ).
Ancienne membre du conseil d’administration de la Société des rédacteurs du Monde et jusqu’à son départ du quotidien, déléguée syndicale Syndicat national des journalistes (SNJ).
Ancienne secrétaire de l’Association des anciens élèves du Centre de formation des journalistes
Parcours militant
Christiane Chombeau ne s’en est jamais cachée, elle a « toujours fait de la politique, toujours milité » avec des idées de gauche et « altermondialistes ». Militante même dans son travail journalistique ? On peut se poser la question : opposante déclarée à l’apartheid, elle est en même temps la correspondante du quotidien en Afrique du Sud. Elle qui dénonce sans relâche la « droite réactionnaire », les « intégristes catholiques » et la menace « fasciste », a longtemps été chargée de suivre le parti qu’elle a le plus en horreur, le Front National… En 1999, elle est auditionnée par l’Assemblée nationale par une commission d’enquête sur le service d’ordre du Front National, le DPS. Christiane Chombeau, y dénonce des filatures, des vols de courriers, des menaces et des intimidations de la part de membres ou de proches du Front National en reconnaissant n’avoir bizarrement jamais portée plainte contre ces agissements.
Alors journaliste et militante ? Clairement oui ! Dans son article, « Journaliste, j’ai pris parti » (voir la citation complète plus bas), elle expose sa vision de son engagement et de son travail de journaliste :
« Peut-être pouvons-nous commencer par l’objectivité ? Car j’entends déjà certains d’entre vous s’étonner que l’on puisse être objectif en appartenant à un parti politique. Je le dis tout net : je ne crois pas à l’objectivité. Vivre est choisir et le choix est subjectif. Un journaliste fait chaque jour des choix. En retenant tel sujet d’article plutôt qu’un autre parmi tous les évènements qui surgissent. En prenant le parti de le traiter sous forme de compte rendu, de reportage, d’enquête etc. Sans compter la place et la titraille qu’il lui consacre. Je crois en revanche à l’honnêteté. Celle qui consiste à donner au lecteur le maximum d’informations afin qu’il se forge sa propre opinion. (…) Enfin, soit dit en passant, je ne pense pas que le travail journalistique s’apprécie à l’aune de la possession ou non de la carte d’un parti. »
Selon Christiane Chombeau, c’est sa rencontre avec Jean-Luc Mélenchon, en 2006, alors qu’il est encore au Parti Socialiste, qui l’incite à adhérer officiellement à un parti politique. Elle « est entrée en politique à 60 ans, en adhérant au Parti socialiste [avril 2006-novembre 2008] et en devenant conseillère municipale de Colombes (Hauts-de-Seine). En novembre 2008, elle décide de suivre Jean-Luc Mélenchon, au Parti de gauche et en devient la secrétaire nationale » chargée d’un secteur qu’elle connaît très bien, celui des médias. Christiane Chombeau apparaît en décembre 2008 comme co-secrétaire de comité dans le département des Hauts-de-Seine (92) au Comité Louise Michel (Asnières, Bois-Colombes, Courbevoie, Gennevilliers, Villeneuve la Garenne, la Garenne Colombes). « Elle est, également, la rédactrice en chef de l’hebdomadaire À gauche » et de « Vie de Gauche ».
Elle est rédactrice en chef de L’Heure du Peuple, aujourd’hui L’Insoumission Hebdo, l’héritier du magazine trimestriel que Jean-Luc Mélenchon avait fondé en 1979. Chombeau faisait déjà partie de l’équipe de rédaction à la fondation du journal, lorsque celui s’appelait « Données et Arguments ».
2008–2014 : Elle est élue comme conseillère municipale chargée des personnes âgées et de l’intergénérationnel sur une liste d’union de la gauche à Colombes.
2010 : Elle appelle avec d’autres élus franciliens à soutenir Jean-Paul Huchon aux élections régionales.
2010 : Candidate aux élections régionales de Picardie sur la liste « Ensemble pour une Picardie à gauche, solidaire, écologique et citoyenne », liste présentée par le Front de Gauche (Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire) et conduite par Thierry Aury.
2012 : Candidate aux élections législatives dans la troisième circonscription des Côtes-d’Armor. Malgré les soutiens du sénateur Gérard Le Cam (PCF), de Jacques Quiniou (Parti de gauche), et de David Cocault (FASE), elle est balayée dès le premier tour avec 3,95 % des voix. Pour éviter de trop apparaître comme une candidate bobo-parisienne parachutée en Bretagne, elle s’est livrée à cette occasion à des déclarations très « terroir » (voir plus bas), justifiant ses liens familiaux avec la terre bretonne : « Comme beaucoup de Bretons, je suis un pigeon voyageur, se définit-elle. J’ai de la famille à Lamballe, à Saint-Brieuc. Mes parents avaient une maison à Morieux, que mon frère occupe aujourd’hui. J’ai fait ma sixième à Renan, à Saint-Brieuc et une partie de ma primaire à Planguenoual ».
2015 : candidate aux élections départementales dans le canton de Colombes‑1 comme titulaire avec Yahia Bouchouicha. Les suppléants sont Kamel Bouhaloufa et Patricia Pacary.
2020 : Elle se présente en tant que chef de file de la liste LFI aux côtés de Maxime Nampon lors des élections municipales. Alors que les différentes forces de gauches se coalisent en formant une liste commune menée par l’écologiste Patrick Chaimovitch, La France Insoumise fait cavalier seul. A l’issue du second tour, c’est l’union de la gauche qui remporte l’élection.
Rapports avec Jean-Luc Mélenchon
Elle a été séduite par la personnalité du président du Parti de la Gauche et « sa façon de faire de la politique. Quelqu’un qui met au cœur des débats l’éducation populaire et qui aborde tous les sujets en les vulgarisant », « Candidate pour gagner », 07/06/2012, lepartidegauche.fr.
Plus les années passent, plus l’ex-journaliste est marginalisée au sein du parti. Assez critique du fonctionnement pyramidal du parti, on la retrouve parmi les signataires d’une pétition intitulée « Repenser le fonctionnement de la France Insoumise ». À partir de 2019, elle ne fait plus partie du comité électoral du mouvement.
Parti de Gauche/Front de Gauche et les médias
Elle anime lors des Remue-Méninges du Parti de Gauche à Grenoble en août 2013, les ateliers suivants :
- Formation : agitation – éducation – militer : Les médias
- Formation : agitation – éducation – militer : Radio montage
Elle anime un blog, Des épines et des fleurs.
Ce qu’elle gagne
Non renseigné
Publications
Le Pen, fille & père, Panama, 2007
Collaboration
2007 : Elle signe avec son mari Michel Soudais, « l’Appel du Comité National pour un Référendum » : « Un nouveau traité ‑dit traité de Lisbonne- vient d’être approuvé par les dirigeants européens suite au rejet du projet de traité constitutionnel refusé majoritairement par les Français et les Néerlandais lors des référendums de mai et juin 2005. (…) Nous appelons en urgence toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la démocratie et à une Europe fondée sur l’adhésion des peuples, qu’ils soient pour ou contre ce nouveau traité, à nous rejoindre pour empêcher un déni de démocratie et exiger la tenue d’un référendum. »
Sa nébuleuse
Michel Soudais (son mari)
Journaliste politique à Politis depuis 1988, rédacteur en chef adjoint de l’hebdomadaire et responsable éditorial web. Michel Soudais a multiplié les collaborations (Le Parisien, Les Dossiers du Canard, notamment) jusqu’en novembre 1998, date à laquelle Politis l’a embauché. Auteur : Le Front national en face (Flammarion, 1996), un livre d’entretien avec Jean-Luc Mélenchon, En quête de gauche (Balland, 2007), Mélenchon et les médias (éd. Politis) en collaboration avec le président de Politis Denis Sieffert (2012).
Se positionnant comme un spécialiste de l’extrême droite, il a été régulièrement interviewé pendant une quinzaine d’années (des années 1990 à 2005) pour analyser le Front National et Jean-Marie Le Pen, alors qu’il militait dans un mouvement ouvertement anti-FN, Ras l’Front. Auteur de plusieurs articles dans le journal de ce collectif regroupant divers mouvements d’extrême gauche et initié par la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) afin de lutter contre la « menace fasciste », il a participé en 1998 à un débat organisé par Ras l’Front sur « la presse face au Front national » avec les journalistes, Renaud Dély, François Toulat, Michel Darmon et Rémi Barroux.
En 2014, il a témoigné en faveur de Jean-Luc Mélenchon, attaqué devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris par Marine Le Pen qu’il avait traitée de « fasciste ». Toute la démonstration de Michel Soudais a été « d’établir une filiation entre le parti de Mme Le Pen et l’histoire du fascisme ». Après avoir montré une Une datant de 1990 « Le Pen est un fasciste », comprenant un appel signé par 250 personnes, résistants, syndicalistes, etc…, Michel Soudais « a évoqué ses souvenirs du congrès de Tours de janvier 2011, au cours duquel elle fut portée à la tête du FN. (…) Dans le public, a‑t-il raconté, résonnait le slogan “La France aux Français”, qui apparut pour la première fois en sous-titre de La Libre Parole, le journal fondé au XIXe siècle par l’antidreyfusard Édouard Drumond. Autant de signes qui permettent, à ses yeux, d’établir une filiation entre le parti de Mme Le Pen et l’histoire du fascisme ».
Politis
Elle a dit
Journaliste militante
« J’ai toujours fait de la politique, j’ai toujours milité. Il y a eu le combat contre l’apartheid en Afrique du Sud et plus globalement j’ai toujours été une militante de l’altermondialisme. L’encartage dans un mouvement est venu plus tard, lorsque j’ai rencontré Jean-Luc Mélenchon, en 2006 »,« Candidate pour gagner », 07/06/2012, lepartidegauche.fr.
« Engagée depuis toujours contre le racisme et l’antisémitisme, mais aussi pour l’égalité homme-femme et les droits de l’enfant », « Christiane Chombeau », colombes2015.fr
« Peut-être pouvons-nous commencer par l’objectivité ? Car j’entends déjà certains d’entre vous s’étonner que l’on puisse être objectif en appartenant à un parti politique. Je le dis tout net : je ne crois pas à l’objectivité. Vivre est choisir et le choix est subjectif. Un journaliste fait chaque jour des choix. En retenant tel sujet d’article plutôt qu’un autre parmi tous les évènements qui surgissent. En prenant le parti de le traiter sous forme de compte rendu, de reportage, d’enquête etc. Sans compter la place et la titraille qu’il lui consacre. Je crois en revanche à l’honnêteté. Celle qui consiste à donner au lecteur le maximum d’informations afin qu’il se forge sa propre opinion. Qui s’efforce d’en discuter la véracité, de les mettre en perspective, de les critiquer. Ce journalisme se soucie moins de plaire que d’éclairer. Enfin, soit dit en passant, je ne pense pas que le travail journalistique s’apprécie à l’aune de la possession ou non de la carte d’un parti. Combien de journalistes non encartés montrent chaque jour à quel point ils sont inféodés à leurs sources ? » « Journaliste, j’ai pris parti », 01/03/2009, blogs.rue89.nouvelobs.com
« Elle arrive en politique naturellement. “Je ne pense pas qu’il existe de journalisme non-engagé, déclare Christiane Chombeau. Tout au long de ma carrière, je n’ai pas arrêté de me poser des questions sur ce qui se passait autour de moi.” En 2002, quand sa commune, Colombes (Hauts-de-Seine) passe à droite, elle a envie de s’engager pour “participer à la reprise” de sa ville. Mais plus encore, c’est sa rencontre avec Jean-Luc Mélenchon qui s’avère décisive. “C’est pour le suivre que je me suis lancée en politique” », « Législatives. Front de gauche : une femme candidate », 24/04/2012, ouest-france.fr
Terroirs/identité
« Mais son cœur est en Bretagne. “J’y ai passé toutes mes vacances à Pléneuf-Val-André”, confie-t-elle. Sa mère est originaire de Plouha, sa tante habite Planguenoual et ses parents ont acheté une maison à Morieux. “Je connais cette circonscription peut-être mieux que certains qui y habitent”, répond-elle aux sceptiques qui lui reprochent son parachutage en terre bretonne », « Candidate pour gagner », 07/06/2012, lepartidegauche.fr
« Comme beaucoup de Bretons, je suis un pigeon voyageur, se définit-elle. J’ai de la famille à Lamballe, à Saint-Brieuc. Mes parents avaient une maison à Morieux, que mon frère occupe aujourd’hui. J’ai fait ma sixième à Renan, à Saint-Brieuc et une partie de ma primaire à Planguenoual », « Législatives. C.Chombeau candidate du Front de gauche », 14/01/2012, letelegramme.fr
Au journal Le Monde : la liste des journalistes militants est longue…
« Sans ce jour où, apprenant par une indiscrétion malveillante que j’étais 34e sur une liste à Colombes, mon employeur m’a dit que je ne pouvais plus prétendre à suivre l’UMP comme cela m’avait été promis. Le journal ne pouvait, m’a‑t-on expliqué, s’exposer à des critiques sur l’objectivité de sa rubricarde. Ma surprise a été d’autant plus grande que ce quotidien, où j’ai passé plus de 34 années de ma vie professionnelle, a compté et compte dans ses rangs moult journalistes, encartés ou pas, mais ostensiblement engagés politiquement et parfois élus. Je n’en citerai que deux. Pour le passé : Pierre Viansson-Ponté, conseiller municipal de Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines). Et, en 2008, au moment des faits : Bruno Patino, président du Monde interactif, vice-président du groupe Le Monde, élu conseiller municipal sur une liste de droite et de centre-droit à Sceaux (Hauts-de-Seine). Croyez-moi la liste est longue. Et jamais cela n’a soulevé de problème, « Journaliste, j’ai pris parti », 01/03/2009, blogs.rue89.nouvelobs.com
Tensions internes
« Celle qui dit n’importe quoi, c’est toi chère Christiane. Vous êtes en pleine crise nombriliste. Vous avez “lancé des alertes”. Et alors ? Alerte de quoi ? Dans quel but ? Pourquoi seraient-elles par nature pertinentes ? Votre activité est démoralisante et destructrice. Pourquoi restez-vous membre d’un mouvement que vous dénoncez de cette façon ? Pourquoi ne faites-vous pas votre propre parti ? On pourrait alors vérifier la valeur de vos thèses ! », Compte Facebook personnel de Jean-Luc Mélenchon, cité par Libération, 12/06/2019.
Au contraire d’@AbelMestre @chombeau assume pleinement son militantisme. Un exemple à suivre ? http://t.co/AGk39PE23R pic.twitter.com/TqFS0kD8RJ
— Claude Chollet (@ClaudeChollet) 3 Mars 2015
Crédit photo : DR