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Élisabeth Quin

29 mars 2024

Temps de lecture : 12 minutes
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Élisabeth Quin

Temps de lecture : 12 minutes

Entre élitisme et conformisme

Son sourire malicieux, sa chevelure poivre et sel et son regard perçant légèrement asiatique hantent les plateaux de télévision depuis près de 20 ans. À mille lieues des standards conventionnels de la présentatrice télé, « La Quin », comme on l’appelle sur Paris Première, s’est imposée dans le PAF sur le créneau de l’élitisme intellectuel et de l’exigence culturelle. Un positionnement que ses détracteurs jugent souvent « snob » et « prétentieux » mais qui lui assure une indéniable spécificité dans un contexte professionnel où triomphent le « trash » et la téléréalité. Une spécificité qui, cependant, peine à dépasser le cadre bien pensant délimité par « Libération » et les « Cahiers du cinéma ».

Portrait vidéo

Parcours professionnel

Élis­a­beth Quin, née en mars 1963 à Paris, débute sa car­rière sur Ça bouge dans ma tête, une radio FM asso­cia­tive créée par SOS Racisme en 1986 et qui devien­dra Oui FM. Élis­a­beth Quin rejoint ensuite Radio Nova où elle prend en charge l’ou­ver­ture d’an­tenne le matin. On la retrou­ve ensuite sur RTL où elle peut exprimer sa pas­sion pour le ciné­ma au tra­vers d’une émis­sion de cri­tique de films. Le 7ème art devien­dra dès lors le fil rouge de sa car­rière journalistique.

Mul­ti­cartes et boulim­ique de tra­vail, elle par­ticipe à deux émis­sions ciné­matographiques et cul­turelles pro­posées par le ser­vice pub­lic, « Rap­petout » sur France 3, et « Comme au ciné­ma » sur France 2. Forte de cette expéri­ence, elle est embauchée par la chaîne Paris Pre­mière au sein de laque­lle elle par­ticipe aux émis­sions « Rive Droite/Rive Gauche », ani­mée par Thier­ry Ardis­son, « Courts par­ti­c­uliers », « Ça bal­ance à Paris » et « CinéQuin », devenant ain­si une des fig­ures phares de la chaîne. Par­al­lèle­ment, elle est édi­to­ri­al­iste mode à Madame Figaro et pub­lie plusieurs ouvrages. De manière plus anec­do­tique, elle par­ticipe à divers pro­jets cinématographiques.

Elle présente actuelle­ment, depuis jan­vi­er 2012, du lun­di au ven­dre­di à 20h05 sur Arte, l’émis­sion de com­men­taires de l’ac­tu­al­ité « 28 min­utes », qui pré­tend apporter un « éclairage orig­i­nal et icon­o­claste» sur les ques­tions poli­tiques, économiques et sociales. Une pro­fes­sion de foi qui pour­ra laiss­er scep­tiques nom­bre de spec­ta­teurs tant l’an­gle d’analyse, s’il est par­fois plus appro­fon­di que sur les autres chaînes, reste étroite­ment « poli­tique­ment cor­rect », ne relayant qua­si-exclu­sive­ment que les points de vue de la gauche socié­tale. En sep­tem­bre 2013, l’émis­sion, dont les audi­ences aug­mentent (env­i­ron 300 000 téléspec­ta­teurs chaque soir) mal­gré un horaire très con­cur­ren­tiel , voit sa for­mule remaniée, gag­nant 12 min­utes d’an­tenne et trai­tant davan­tage de sujets avec des chroniqueurs per­ma­nents et moins d’in­ter­ven­tions d’ex­perts et de scientifiques.

Parcours militant

Élis­a­beth Quin est très engagée dans le mil­i­tan­tisme pro-gay et les­bi­en. Elle a notam­ment été, en 2011, prési­dente du jury de la Queer palm, « le prix lgbt, queer et décalé du fes­ti­val de cannes ». La Queer Palm réu­nit un jury de jour­nal­istes et d’organisateurs de fes­ti­vals de ciné­ma LGBT qui récom­pense un film pour ses qual­ités artis­tiques et son traite­ment des ques­tions gay, les­bi­enne, bi ou trans ou son traite­ment décalé des « ques­tions de genre ». En 2011 Élis­a­beth Quin était entourée de Marie Col­mant (Canal+) et de Gérard Lefort (Libéra­tion), des jour­nal­istes Thomas Abelt­shauser (Män­ner, Winq, Van­i­ty Fair, Die Welt) et Rober­to Schi­nar­di (Pride, Gay.it, Il Man­i­festo) ain­si que des organ­isa­teurs de fes­ti­vals Fred Arends (Fes­ti­val Pink Screens/Bruxelles) et Esther Cuénot (Fes­ti­val Cinémarges/Bordeaux).

Ses sym­pa­thies et engage­ments mar­qués à gauche ne l’empêchent pas d’être nom­mée, en 2009 chargée de mis­sion pour les indus­tries de haute cou­ture et du prêt-à-porter par Chris­t­ian Estrosi, alors min­istre de l’In­dus­trie de Nico­las Sarkozy.

Les diver­gences poli­tiques, que l’on peut sup­pos­er entre la jour­nal­iste et le maire de Nice, n’ont man­i­feste­ment pas eu d’incidence sig­ni­fica­tive sur cette col­lab­o­ra­tion, même si l’intéressée sem­ble vouloir rester dis­crète sur cette activ­ité qu’elle ne men­tionne que rarement dans les médias ou dans les por­traits qui lui sont con­sacrés. Medi­a­part a exhumé cette infor­ma­tion pour entamer sa crédi­bil­ité, suite à une accu­sa­tion par­tiale de «fake news» con­cer­nant Mélen­chon dans le 28 min­utes du 11 jan­vi­er 2018.

En 2013, à l’oc­ca­sion du débat sur le « mariage pour tous », le député de la Drôme, Hervé Mari­ton, farouche opposant au pro­jet de loi a saisi le CSA con­tre Eliz­a­beth Quin, esti­mant avoir été attiré dans un véri­ta­ble « guet-apens » lors d’une édi­tion de l’émis­sion « 28 minutes ».

En 2017, elle donne la réplique à Judith Magre dans le cadre d’un cabaret lit­téraire inti­t­ulé Colette et l’Amour, conçu par son ami Philippe Tes­son qu’elle a ren­con­tré lorsqu’elle tra­vail­lait à ParisPremière. Ce spec­ta­cle con­sacré à la fig­ure de la femme de let­tres s’attarde par­ti­c­ulière­ment sur sa bisex­u­al­ité et s’efforce de la présen­ter comme une icône fémin­iste et sub­ver­sive. Qu’importe qu’elle ait été assez con­ser­va­trice sur le plan des idées et que son atti­tude durant l’Occupation ait été pour le moins trou­ble, le fémin­isme demeure un gage de respectabil­ité dans le monde du spec­ta­cle et l’on ne peut déroger à son culte.

Elle for­mule à Libéra­tion en 2019 une pro­fes­sion de foi social­iste qui n’étonnera per­son­ne et laisse entrevoir la couleur de ses préférences éléc­torales : «Hamon nimprime pas, cest dom­mage. Sa pen­sée antinéolibéral­iste, écol­o­giste, ne prend pas. Wauquiez aus­si ne prend pas, mais là tant mieux !».

Vie privée

Elis­a­beth Quin est la fille unique d’un père d’origine écos­saise et d’une mère issue de la bour­geoisie jurassi­enne et grandit dans le très cos­su 7ème arrondisse­ment. En 2002, elle se décide à adopter une petite cam­bodgi­en­ne (qui porte le prénom de Thav­ery auquel elle a ajouté un prénom irlandais, Oona, « prénom de la petite-fille d’André Bre­ton et de la dernière femme de Char­lie Chap­lin ») et con­sacré un livre à l’adop­tion Tu n’es pas la fille de ta mère, paru chez Gras­set en 2004. Selon un arti­cle de Libéra­tion, « elle dit que son motif n’était ni la stéril­ité, ni la han­tise des rela­tions hétéro­sex­uelles, ni une con­vic­tion idéologique, ni le désir d’élever un enfant toute seule, ni même finale­ment, un dégoût de la grossesse. À sa grande sur­prise, sa volon­té “de ne pas [se] repro­duire” lui attire des insultes, “surtout de la part des hommes, pré­cise-t-elle, comme si je les pri­vais per­son­nelle­ment de quelque chose en me pri­vant de cette expéri­ence”. Elle s’est demandé si elle était un “mon­stre” : “Au Cam­bodge, des enfants de 5 ans men­di­ent, avec un nour­ris­son accroché à leurs bras. Est-ce que c’est une atroc­ité de préfér­er qu’ils soient éduqués ?” »

Elle a été mar­iée avec le scé­nar­iste et réal­isa­teur Lau­rent Chouchan, mais partage désor­mais sa vie avec l’ancien rédac­teur en chef du Nou­v­el Obser­va­teur, François Armanet. Elle est atteinte d’un dou­ble glau­come qui pour­rait causer une qua­si-céc­ité, l’empêchant ain­si de tra­vailler sur les plateaux de télévi­sion. Elle assure toute­fois qu’elle aura tou­jours l’opportunité de revenir à la radio, média qu’elle a tou­jours préféré à la télévision.

Sa nébuleuse

Renaud Dély, Nadia Daam, Julian Gomez. Vin­cent Meslet, Claude Askolovitch, Philippe Tes­son, Renaud le Van Kim, Diane Pernet.

Publications et filmographie

Romans et ouvrages
  • La Peau dure, Gras­set, 2002.
  • Tu n’es pas la fille de ta mère, Gras­set, 2004.
  • Pierre dans le loup (avec Thomas Peri­no), Seuil jeunesse, 2006.
  • Bel de nuit, Ger­ald Nan­ty (coécrit avec Ger­ald Nan­ty), Gras­set, 2007 (biogra­phie du “prince de la nuit parisi­enne” Ger­ald Nan­ty mort en 2010).
  • Cannes. Ils & elles ont fait le fes­ti­val (avec Noël Sim­so­lo), Cahiers du ciné­ma, 2007.
  • Pré­face à 501 réal­isa­teurs, sous la direc­tion de Steven Jay Schnei­der, Omnibus, 2009.
  • Dreams are my Real­i­ty, cat­a­logue d’ex­po­si­tion, col­lec­tif, Fon­da­tion Ate­lier de Sèvres, 2005.
  • Le Livre des van­ités (avec Isabelle d’Hauteville et Olivi­er Canaveso), édi­tions Regard, 2008.
  • Karl Lager­feld, par­cours de tra­vail, cat­a­logue d’ex­po­si­tion, col­lec­tif, Mai­son européenne de la pho­togra­phie, 2010.
  • C’est la vie ! Van­ités de Pom­péi à Damien Hirst, col­lec­tif, Flam­mar­i­on, 2010.
  • Le Détail qui tue (avec François Armanet), Flam­mar­i­on, 2015.
  • La Nuit se lève, Gras­set, 2019.
Cinéma
  • Fais-Moi rêver (2002) de Jacky Katu.
  • Elle cri­tique tout (2004) d’Alain Riou.
  • Tous les hommes sont des romans (2007) d’Alain Riou et Renan Pollès.
  • Ça se soigne ? (2008) de Lau­rent Chouchan.
  • D’après une his­toire vraie (2016) de Roman Polanski.

Ils ont dit

« Reporter de choc, roman­cière recon­nue et actrice de com­po­si­tion, Eliz­a­beth Quin a le chic pour trim­baller avec suc­cès son regard affûté, son sourire dis­tin­gué et son humour pince-sans-rire. Nul doute que cette Parisi­enne bour­geoise-bohême et ultra-cul­tivée saura accom­plir avec brio, recul et impli­ca­tion sa mis­sion de médi­atrice de l’habillement, préserv­er pres­tige et tra­di­tion des grandes maisons et attrait pour les métiers de la con­fec­tion. » Valérie Domain, Gala, 7 sep­tem­bre 2009.

« On voulait quelqu’un de légitime, pas encore mar­qué par une chaîne de télé, le “mou­ton à cinq pattes” en quelque sorte. Son nom a fait l’unanimité », Vin­cent Meslet, directeur édi­to­r­i­al d’Arte France à pro­pos du choix d’Élis­a­beth Quin pour présen­ter l’émis­sion « 28 minutes ».

« De toute évi­dence, 28 min­utes se cherche. Trou­vera-t-elle son équili­bre ou con­tin­uera-t-elle d’osciller entre des édi­tions con­va­in­cantes et d’autres qui le seront moins ? Dans tous les cas, elle fait déjà enten­dre une petite musique agréable et pas si fréquente sur les plateaux télé : celle de la col­li­sion bien­veil­lante des savoirs, des cul­tures et des opin­ions », Sophie Bour­dais, Téléra­ma, 17 jan­vi­er 2012.

« Femme aux tenues ves­ti­men­taires sou­vent improb­a­bles, cheveux plus sel que poivre, regard en coin asi­a­tique, Élis­a­beth Quin réu­nit à elle seule tant de qual­ités qu’on pour­rait s’é­ton­ner, qu’au­cune chaîne jusque là (vingt ans de télévi­sion tout de même!) ne lui ai offert une émis­sion. Sans doute n’avait-elle pas le look assez glam­our pour les patrons de la Une, la Deux, la Trois, Canal+ ou M6 », San­drine Cohen, Huff­in­g­ton Post, 31 octo­bre 2013.

« Bien sûr, son émis­sion est le plus sou­vent un défilé de masques et de faux culs, dexperts à dou­ble ou triple cas­quette jamais présen­tés comme tels. Un exem­ple vite fait. Les spec­ta­teurs béats de « 28 Min­utes » ont-ils été infor­més quAnne Élis­a­beth Moutet, sim­ple­ment et unique­ment présen­tée comme « une jour­nal­iste tra­vail­lant pour la presse bri­tan­nique » était aus­si un pili­er de « Gate­stone », un insti­tut éta­sunien. Un truc immonde qui, et cest tant mieux, choque dautres citoyens des EU. Ain­si dans le jour­nal The Hill, J. Dana Stuster écrit : « Gate­stone est para­noïaque en cla­mant que limmi­gra­tion en Europe est une « civil­i­sa­tion du dji­had », le résul­tat dune « inva­sion musul­mane. » » Vous noterez que lon frôle ici des thèmes chers à Chris­t­ian, lancien maître-min­istre avec lequel Quin devait faire « lien ». » Jacques-Marie Bour­get, Médi­a­part, 12 jan­vi­er 2018.

« À défaut de pou­voir évac­uer les débris qui encom­brent ses yeux et endom­ma­gent « irrémé­di­a­ble­ment » son nerf optique, Élis­a­beth Quin net­toie les pelous­es au pied de son immeu­ble, engraisse les oiseaux qui voisi­nent sa « bicoque » nor­mande, mange bio et fait la chas­se au glyphosate. Très con­cernée par lenvi­ron­nement, elle signe des péti­tions pour le cli­mat et sengage pour préserv­er la forêt de Romainville, « un cor­ri­dor écologique » aux portes de Paris. » Bené­dicte Mauduech, Libéra­tion, 27 jan­vi­er 2019.

Elle a dit

« L’adop­tion, ce n’est pas trou­ver un orphe­lin pour combler un désir d’en­fant, c’est trou­ver une famille à un enfant », Tu n’es pas la fille de ta mère, Édi­tions Grasset.

« C’est for­mi­da­ble « Le Grand jour­nal », c’est une sorte de grand bar­num où ce qui compte, au final, ce n’est pas la parole, ce n’est pas ce que vont dire les gens, ce qui compte c’est la gueule de la fille qui vient d’Hol­ly­wood, ce que porte machin, la vanne plus ou moins réus­si que va faire Macenet, c’est for­mi­da­ble mais c’est le show… », Medi­as­phère, 12 jan­vi­er 2012

« Les émis­sions ont peur du vide et du sérieux. C’est grotesque mais symp­to­ma­tique de ce qu’on vit dans cette société. Je crois que les gens n’ont pas besoin qu’on leur bal­ance de l’in­for­ma­tion sys­té­ma­tique­ment agré­men­tée de comique avec cotil­lons ou blagues grass­es en plateau, “l’in­fo­tain­ment” comme on dit », Le Monde, 5 décem­bre 2012.

« Qu’est-ce qui vous arrive ? Est-ce que les ventes s’ef­fon­drent à ce point-là pour que vous en arriv­iez à faire des Unes un peu misog­y­nes ? Vous ne trou­vez pas que vous réac­tivez des clichés et des stéréo­types sur la femme harpie qui empoi­sonne l’homme ? », à Christophe Bar­bi­er à pro­pos de la une de L’Ex­press sur « Hol­lande, ces femmes qui lui gâchent la vie ».

« La télé n’est pas un lieu de décryptage savant, con­traire­ment à la presse. Il faut que ce soit rapi­de, sen­suel dans la forme, et ça doit inven­ter un lan­gage qui n’est pas celui de la glose » Paris Match, 10 jan­vi­er 2014

« Quand on reçoit des pisse-froid, des emmerdeurs, des gens de mau­vaise foi, il faut de l’impertinence, voire de l’irrévérence. «28 min­utes» est arrivé à point nom­mé, parce qu’il n’était plus pos­si­ble à la télé de par­ler ciné­ma – ma spé­cial­ité – sans tomber dans la pro­mo », Paris Match, 10 jan­vi­er 2014

« Je ne con­somme pas la télévi­sion sur un plan per­son­nel. J’ai le min­i­mum de chaînes à dis­po­si­tion. Ça ne m’intéresse pas du tout. […] Parce que la vie est ailleurs. Entre les livres que je lis, les pièces de théâtre ou les expos que je vais voir, ma fille que j’élève, le ciné­ma que je con­tin­ue à suiv­re, et la vie, aimer, vivre, manger, jouir, voy­ager, la télévi­sion est réduite à la por­tion con­grue. » Toute­latélé, 21 mai 2014.

« On pour­rait glos­er des heures sur le rôle de BFMTV dans la crise des ‘gilets jaunes’ qui pré­tend apporter une analyse et qui, en même temps, est un acteur. BFMTV a besoin des ‘gilets jaunes’ pour ren­forcer son audi­ence. La chaîne est dans une espèce de rôle incroy­able­ment per­vers. BFMTV a autant besoin des «gilets jaunes» que les «gilets jaunes» ont besoin d’elle», estime-t-elle. C’est trop facile de dire ‘nous nous con­tentons d’observer. BFMTV est devenu un acteur pour des raisons économiques […] Comme, nous n’avons pas reçu les cheminots pen­dant la grève des cheminots. C’est un choix. On prend des gens qui pren­nent un tout petit peu de recul et qui analy­sent les phe­nomènes. On ne reçoit pas les acteurs immé­di­ats. Cela chang­era peut-être mais pour le moment, non, c’est notre ligne. », Le Figaro, 20 mars 2019.

Crédit pho­to : arte.tv (DR)

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