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Gabrielle Cluzel

25 décembre 2022

Temps de lecture : 13 minutes
Accueil | Portraits | Gabrielle Cluzel
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Gabrielle Cluzel

Temps de lecture : 13 minutes

L’humour en plus

Née en 1971, Gabrielle Cluzel est journaliste, rédactrice en chef de Boulevard Voltaire, et auteur. Devenue chroniqueuse à la télévision et à la radio, son succès ne plaît pas à tout le monde et elle est menacée de mort dans un supermarché à Versailles en juillet 2022.

La jour­nal­iste nait le 9 mars 1971 en France. Mar­iée, mère de famille nom­breuse et catholique, on sait peu de choses de sa vie privée. Il sem­blerait toute­fois qu’elle ait dédi­cacé son livre Enrac­inés ! à ses trois fils : « À Louis, Hugues et Charles ».

La for­ma­tion en ges­tion et finances de Gabrielle Cluzel ne la des­ti­nait pas à une car­rière jour­nal­is­tique. C’est en effet sur le tard qu’elle se tourne vers l’écriture, après une pre­mière expéri­ence dans un cab­i­net de recrute­ment et une pre­mière recon­ver­sion dans l’enseignement.

Elle com­mence sa car­rière de jour­nal­iste dans les media catholiques Monde & Vie et Famille Chré­ti­enne, avec déjà une spé­cial­i­sa­tion sur les femmes, la famille et l’éducation. Elle se fait con­naître pour son humour et son style acerbe et enlevé.

Par­al­lèle­ment à son tra­vail de jour­nal­iste, elle se lance dans l’écriture avec deux recueils de nou­velles pub­liés en 2003 et 2005, Rien de grave et Un soupçon d’imprévu. Les ouvrages lui valent une petite notoriété, encore une fois pour son ironie et la qual­ité de sa plume.

Elle ouvre petit à petit le champ de ses sujets à des analy­ses plus stricte­ment poli­tiques, avec à par­tir de 2010 l’émission qu’elle ani­me sur Radio Cour­toisie, « Le Libre jour­nal de la famille et de l’éducation », et des par­tic­i­pa­tions au site Boule­vard Voltaire à par­tir de 2012.

Elle devient avec en 2013 la pub­li­ca­tion d’un ouvrage d’analyse sur la Manif pour tous, Méfiez-vous de la France bien élevée, une des voix de cette France catholique et bour­geoise qui s’est opposée au mariage homo­sex­uel. Loin de chercher à rejeter cette éti­quette, Gabrielle Cluzel se l’approprie avec fierté et humour.

Elle pub­lie en 2016 Adieu Simone ! Les dernières heures du fémin­isme, et se fait dès lors inviter en tant que cri­tique du fémin­isme à ani­mer de nom­breuses con­férences. L’ouvrage ren­con­tre en effet un franc suc­cès grâce à son style per­son­nel et, encore une fois, son humour.

Forte de cette recon­nais­sance crois­sante, elle devient en 2017, à la suite d’Emmanuelle Ménard, rédac­trice en chef du site fondé par Robert Ménard et Dominique Jamet, Boule­vard Voltaire. Ce nou­veau poste lui vaut des pas­sages de plus en plus fréquents en tant qu’éditorialiste sur CNews, Europe 1 et LCI.

Formation

Gabrielle Cluzel suit à l’origine une for­ma­tion en ges­tion et finances.

Parcours professionnel

Elle com­mence sa vie pro­fes­sion­nelle dans un cab­i­net de recrute­ment anglo-sax­on, pour ensuite devenir enseignante. Elle pour­suit par ailleurs une car­rière d’auteur, avec à son compte deux recueils de nou­velles, Rien de grave et Un soupçon d’imprévu, pub­liés aux édi­tions Clo­vis en 2003 et 2005.

Elle se lance sur le tard dans le jour­nal­isme avec des chroniques écrites pour la revue Monde & Vie dans la rubrique « Femmes et famille ». Elle se spé­cialise alors sur les thé­ma­tiques en rap­port avec les femmes et la famille. A par­tir de 2012, elle com­mence à con­tribuer au site Boule­vard Voltaire, site fondé par Robert Ménard et Dominique Jamet la même année.

La qual­ité de ses chroniques séduit rapi­de­ment les lecteurs, et elle obtient ain­si égale­ment sa pro­pre chronique, « Sur le vif », dans le media catholique Famille Chré­ti­enne. D’oc­to­bre 2010 à mars 2017, elle ani­me le « Libre jour­nal de la famille et de l’éducation » sur Radio Cour­toisie.

C’est égale­ment par ses ouvrages polémiques qu’elle se fait con­naître. Le pre­mier, Méfiez-vous de la France bien élevée, est pub­lié en 2013. Cette analyse du mou­ve­ment de la Manif pour tous fait con­naître plus large­ment Gabrielle Cluzel, dev­enue avec cet ouvrage comme avec ses arti­cles sur le sujet, sur Boule­vard Voltaire notam­ment, une voix offi­cieuses du mouvement.

Le sec­ond ouvrage polémique de la jour­nal­iste, Adieu Simone ! Les dernières heures du fémin­isme, pub­lié en 2016, doit lui aus­si son suc­cès à l’humour acerbe de l’auteur. L’essai, cri­tique du fémin­isme con­tem­po­rain, vaut rapi­de­ment à l’auteur le statut de con­féren­cière. Avec cet ouvrage, Gabrielle Cluzel se retrou­ve propul­sée au rang des spé­cial­istes du fémin­isme, mal­gré la dimen­sion, de l’aveu même de l’auteur, per­son­nelle de l’ouvrage, loin de toute volon­té doc­u­men­taire ou historique.

Elle devient rédac­trice en chef de Boule­vard Voltaire en 2017, à la suite d’Emmanuelle Ménard lorsque celle-ci accède à la dépu­ta­tion pour le compte du Front National.

Elle est à ce titre de plus en plus fréquem­ment invitée sur les plateaux télévi­suels en tant qu’éditorialiste, et notam­ment sur CNews (« Place aux Idées » et « Punch­line »), et LCI, qui se voient alors reprocher de « légitimer la fachos­phère » (Pauline Per­renot, « Gabrielle Cluzel (Boule­vard Voltaire) : CNews et LCI instal­lent la « fachos­phère » sur leurs plateaux », Acrimed, pub­lié le 24 avril 2019). Elle fait égale­ment par­tie de l’équipe de chroniqueurs d’Europe1 depuis la ren­trée 2021.

« Fils de pute, nique ta mère, on va tous vous brûler et vous tuer ! » : Gabrielle Cluzel est accueil­lie par ces mots, le dimanche 10 juil­let, par un incon­nu, alors qu’elle fai­sait ses cours­es au super­marché avec ses enfants. Suite à cette affaire, elle porte plainte au com­mis­sari­at de Versailles. 

Parcours militant

Catholique assumée, Gabrielle Cluzel n’hésite pas à défendre les posi­tions de l’église sur les sujets de société tels que le mariage homo­sex­uel, la pilule ou encore l’adoption par les cou­ples homo­sex­uels. Elle par­ticipe d’ailleurs à des média catholiques tels que Famille Chré­ti­enne, ou encore Monde & Vie, bimen­su­el dirigé par l’abbé de Tanoüarn et qui se définit comme « catholique et nation­al ».

Con­sid­érée comme une plume de la droite, elle par­ticipe en effet à des média générale­ment classés comme tels, avec out­re son poste chez Boule­vard Voltaire, des arti­cles parus dans Polémia, Présent, et Valeurs Actuelles.

Distinctions

Elle obtient en 2006 le prix Renais­sance pour son recueil de nou­velles pub­lié l’année précé­dente aux édi­tions Clo­vis, Un soupçon d’im­prévu.

En 2021, elle reçoit le pre­mier prix des lecteurs de la presse française libre, prix lui-même attribué par le quo­ti­di­en catholique Présent.

Publications

Gabrielle Cluzel com­mence sa car­rière d’auteur avec deux recueils de nou­velles, Rien de grave, en 2003, et Un soupçon d’imprévu en 2005. Les deux sont pub­liés aux édi­tions Clo­vis. Moins con­nus que ses ouvrages postérieurs, ces nou­velles témoignent déjà d’un style acerbe, avec l’humour grinçant et l’ironie qu’on retrou­ve dans les arti­cles de l’auteur. Le sec­ond recueil vaut à l’auteur une pre­mière recon­nais­sance puisqu’il est récom­pen­sé en 2006 du prix Renaissance.

Elle change de ton pour son troisième ouvrage, Méfiez-vous de la France bien élevée !, pub­lié à la suite de la « Manif pour tous ». L’ouvrage, court et direct, analyse les forces, les faib­less­es et le devenir de ce mou­ve­ment né en 2013 en réponse à la loi sur le mariage homo­sex­uel. L’humour et la légèreté restent au ren­dez-vous mal­gré un sujet cette fois tiré de l’actualité. Pub­lié l’année même des man­i­fes­ta­tions, il est édité par les édi­tions Mordicus.

Son qua­trième et plus récent ouvrage, Adieu Simone ! Les dernières heures du fémin­isme, est quant à lui un pam­phlet cri­tique du fémin­isme con­tem­po­rain. L’argumentaire reste prin­ci­pale­ment dans la polémique : l’auteur revendique un point de vue per­son­nel, ni his­torique, ni jour­nal­is­tique. Il se présente plutôt comme le réquisi­toire d’une femme con­fron­tée aux impass­es du fémin­isme con­tem­po­rain, dénon­cées avec humour et légèreté. L’ouvrage est pub­lié aux édi­tions Le Cen­tu­ri­on en 2016.

Qua­tre ans plus tard, elle signe son cinquième ouvrage, qui emprunte autant à l’essai qu’au témoignage, aux édi­tions Artège inti­t­ulé Enrac­inés ! Nous sommes tous des héri­tiers qui paraît en févri­er 2020. Il s’agit d’un plaidoy­er pro domo en faveur de la bour­geoisie catholique de province, ter­reau hérédi­taire et spir­ituelle de la jour­nal­iste, mise à mal dans les médias et dans les arts depuis un demi-siè­cle et qu’elle entend restau­r­er dans son droit. Elle oppose ain­si les « immobour­geois » aux « cour­geois », la bour­geoisie enrac­inée et la bour­geoisie mon­di­al­isée, tout en déplo­rant la mon­tée en puis­sance de la sec­onde au détri­ment de la première.

Collaborations

Elle devient en 2017 direc­trice de pub­li­ca­tion du blog d’information créé par Robert Ménard, Emmanuelle Ménard et Dominique Jamet en 2012, Boule­vard Voltaire. Le site est générale­ment classé à l’extrême-droite sur l’échiquier poli­tique français. Son objec­tif est de pro­fes­sion­nalis­er le média, plutôt con­sid­éré dans ses débuts comme un blog que comme un site d’information à part entière. Elle avait fait par­tie des pre­mières con­tributri­ces du site, dès sa créa­tion en 2012.

Ce qu’elle gagne

Non con­nu.

Elle l’a dit

Dans Adieu Simone ! Les dernières heures du fémin­isme, Le Cen­tu­ri­on, 2016 : « Je n’ai pas la pré­ten­tion de faire une analyse du fémin­isme depuis des siè­cles à tra­vers le monde. De remon­ter à l’âge de pierre pour étudi­er la con­di­tion de la femme dans les grottes préhis­toriques. Je veux seule­ment évo­quer ce que je con­nais. Ce fémin­isme en mini-jupe, mutin comme une parisi­enne de Kiraz, que l’on trou­vait sur les bar­ri­cades de mai 68, devenu ce fémin­isme imposant et tyran­nique, aux allures de rom­bière de Faisant, que l’on trou­ve à présent sur les ruines de mai 68. Une rom­bière acar­iâtre et autori­taire avec sa moitié, l’homme occi­den­tal, faible et mai­grelet, qu’elle morigène toute la sainte journée et fait avancer tête bais­sée… mais une rom­bière lax­iste, aveu­gle, et masochiste avec les enfants qu’en couchant avec l’a­mant de tou­jours, la gauche, elle a engen­drés et réchauf­fés dans son sein : libéra­tion sex­uelle, lax­isme judi­ci­aire et islam impérieux ».

Dans Méfiez-vous de la France bien élevée !, Edi­tions Mordi­cus, 2013 : « Il faut se méfi­er de la France bien élevée et de son côté « diesel » : un peu longue à chauf­fer, une fois lancée, son moteur est increvable. Et là, c’est le pou­voir qui risque d’en baver ».

Dans un entre­tien sur Le Prisme pub­lié le 5 juin 2016, sur le fémin­isme héri­ti­er de Simone de Beau­voir : « Comme son ini­ti­atrice — avec Jean-Paul Sartre — ce fémin­isme a couché avec la gauche et en a été la maîtresse soumise ».

Dans une inter­view don­née à Hilaire de Crémiers pour Poli­tique Mag­a­zine : « Les fémin­istes ne peu­vent pas éter­nelle­ment nous faire pren­dre des vessies pour des lanternes. Elles font un bruit épou­vantable pour impos­er que l’on dise « madame « la » min­istre » plutôt que « madame « le » min­istre », mais on ne les entend plus quand il s’agit de dénon­cer de vrais scandales ».

Dans une inter­view don­née à Marie-Madeleine Cour­tial pour Média Presse Info et pub­liée le 6 décem­bre 2013 : « Pourquoi s’acharner sur la famille ? Parce que l’entité tra­di­tion­nelle qu’elle représente est por­teuse de valeurs aujourd’hui réputées détesta­bles. Elle est un lieu de hiérar­chie et d’autorité, entre les par­ents et les enfants. Elle est un lieu d’identité, de tra­di­tions com­munes. Elle est un lieu de trans­mis­sion, trans­mis­sion d’un pat­ri­moine géné­tique, matériel, cul­turel, civil­i­sa­tion­nel même. Elle est par essence un lieu, dis­ons le mot même s’il est un peu provo­ca­teur, d’exclusion, d’amour exclusif, où les liens fil­i­aux, les liens du sang pri­ment sur les autres. J’ose le dire, je préfère mes enfants à ceux des autres et je défie n’importe quelle mère de pré­ten­dre le con­traire… »

Dans un arti­cle de Audrey Kucin­skas pour L’Express, « Boule­vard Voltaire, Breizh-Info… dans la tête des « réin­for­ma­teurs » » pub­lié le 8 avril 2017, sur les jour­nal­istes : « Je pense que nous avons tous notre prisme en fonc­tion de qui nous sommes, juge-t-elle. Quand on sait que les jour­nal­istes votent à gauche à 90%, on se rend bien compte qu’ils ne sont pas représen­tat­ifs de tous les Français ! ».

Dans l’introduction d’Enrac­inés !, elle fustige la dis­so­lu­tion des habi­tus pro­pres à la bour­geoisie de province : « Le petit (ou moyen) bour­geois, qui nest rien dautre quun pau­vre ayant pris lascenseur social grâce à ses efforts ou à ceux de ses par­ents, attachait beau­coup dimpor­tance aux valeurs « mérite » et « tra­vail ». Qui ont donc dis­paru avec lui. L’école lui don­nait, avant l’ère Bour­dieu, en plus de poten­tial­ités matérielles, un bagage cul­turel. Tout cela est fini : le notaire, le phar­ma­cien, le médecin, le petit indus­triel de province, quand il en reste, sont désor­mais des tech­ni­ciens supérieurs. Leur matière reste la pâte humaine et ses con­stances éter­nelles, mais ils nont pas fait leurs human­ités. Sans doute ne con­nais­sent-ils plus la pau­vreté matérielle, mais ils ont gardé la pau­vreté cul­turelle. Comme les autres, ils regar­dent Hanouna et Ruquier. Ils nadhèrent plus à ce que furent les valeurs con­sti­tu­tives de la bour­geoisie de province, ont même honte « den être ». Il est, pour eux, vital de mon­tr­er quils savent quit­ter leur « trou » en par­tant deux fois lan en vacances à lautre bout du monde. »

Dans l’entretien qu’elle accorde au Figaro Vox qui l’interroge dans le sil­lage de la pub­li­ca­tion de son livre, le 7 févri­er 2020 : « On a «cassé les codes», dérégulé les rela­tions entre les sex­es comme on a dérégulé les marchés. Pour plus de lib­erté. Libéraux et lib­er­taires ont les mêmes ressorts. Les étapes inter­mé­di­aires, les «avant-con­trats», fas­ti­dieux, comme dans le com­merce, pour la par­tie la plus pressée de con­clure et de com­pul­sive­ment con­som­mer, mais qui per­me­t­taient de con­stru­ire le con­sen­te­ment et dy con­duire en pleine con­science — cour, fiançailles, mariage, etc.-, ont dis­paru au prof­it dune rela­tion immé­di­ate, dle plus faible peut sor­tir lésé ».

À pro­pos de l’engagement du camp catholique con­ser­va­teur dans la cam­pagne d’Éric Zem­mour : « Lorsque Éric Zem­mour explique, ce mar­di soir, que cette France trop bien élevée de la Manif pour tous a per­du parce quelle na pas fait peur au pou­voir, il na qu’à demi-rai­son. L’échec nest quappar­ent et de court terme. Des réseaux se sont struc­turés, con­sci­en­tisés, prêts à se met­tre en bran­le avec dis­cré­tion et effi­cac­ité en un clin d’œil pour une cause qui « leur par­le ». On la vu en 2017 avec Fil­lon au Tro­cadéro. On la vu à lautomne dernier lors des man­i­fs pour la messe. […] Beau­coup tour­nent donc aujourdhui leurs regards vers Éric Zem­mour. Les « petites mains » de sa cam­pagne provi­en­nent aujourdhui de ce milieu »

On a dit à son sujet

Guil­laume de Thieul­loy, dans un arti­cle pub­lié sur Les 4 Vérités le 13 avril 2016 : « Gabrielle Cluzel n’est pas sim­ple­ment une chroniqueuse légère, qui joue si bien son pro­pre per­son­nage de mère de famille débor­dée. Elle est aus­si une des meilleures plumes de la droite française ».

« Zoom » sur l’ouvrage de Gabrielle Cluzel, Adieu Simone ! Les dernières heures du fémin­isme pub­lié sur TV Lib­erté : « un ton incisif et per­cu­tant ».

Dans un arti­cle de Pauline Per­renot, « Gabrielle Cluzel (Boule­vard Voltaire) : CNews et LCI instal­lent la « fachos­phère » sur leurs plateaux », Acrimed, pub­lié le 24 avril 2019) : « En octroy­ant à Gabrielle Cluzel un rond de servi­ette sur des plateaux de « débat » aux côtés d’autres édi­to­ri­al­istes et invités poli­tiques, CNews et LCI con­tribuent à légitimer pleine­ment le site d’extrême-droite dans le champ médi­a­tique ».

« Gabrielle Cluzel est rédac­trice en chef de Boule­vard Voltaire, site con­damné pour provo­ca­tion à la haine envers les musul­mans. En opposant une représen­tante de la droite extrême  à une représen­tante de lextrême droite [Eugénie Bastié, ndlr], CNews mon­tre quelle est capa­ble dun brun, par­don, dun brin de plu­ral­isme », Samuel Gon­tier, Téléra­ma, 02/06/2021.

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