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Jérôme Dupuis

27 novembre 2021

Temps de lecture : 16 minutes
Accueil | Portraits | Jérôme Dupuis
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Jérôme Dupuis

Temps de lecture : 16 minutes

De la chasse au plagiaire à l’appel au vandalisme

Critique littéraire et dénicheur de plagiaires (PPDA, Macé-Scaron, etc), Jérôme Dupuis est né en décembre 1964 à Lille. Ses parents, Bernard et Véra (née Schwittay) Dupuis étaient respectivement professeur de médecine et chargée de mission. Il se transforme parfois en sycophante appelant au vandalisme.

Formation

Jérôme Dupuis est passé par le lycée Faid­herbe à Lille et Hen­ri IV à Paris.

Ancien élève de l’École nor­male supérieure de Fontenay-aux-Roses.

Parcours professionnel

1990–1993 : Jour­nal­iste au ser­vice société du Point.

1993–1996 : Jour­nal­iste au ser­vice inves­ti­ga­tion du Point.

1996–2004 : Jour­nal­iste au ser­vice inves­ti­ga­tion de L’Ex­press.

Depuis 2004 : Jour­nal­iste au ser­vice livres de L’Express. Il est reporter au ser­vice Livres et tra­vaille aus­si pour le men­su­el Lire.

En 2011 il démasque les pla­giats de PPDA dans son livre Hem­ing­way, la vie jusqu’à l’excès. Il s’agissait d’une cen­taine de pages forte­ment inspirées d’une biogra­phie d’Hem­ing­way par Peter Grif­fin, pub­liée en France chez Gal­li­mard en 1989. La nou­velle édi­tion, expurgée des pla­giats, ne compte que 384 pages au lieu de 414.

En 2016, il débusque les pla­giats d’Étienne Klein. « le tra­vail jour­nal­is­tique de notre con­frère de L’Ex­press, Jérôme Dupuis, nous est apparu implaca­ble, nom­breux exem­ples à l’appui.
“J’ai fait feu de tout bois” s’est jus­ti­fié le chercheur, qui a mul­ti­plié con­férences, arti­cles, chroniques, inter­ven­tions divers­es. Là où le piège s’est refer­mé sur le physi­cien, c’est qu’à trop vouloir jon­gler avec ces inter­ven­tions, il a fini par en oubli­er de pré­cis­er, au bout du compte, la véri­ta­ble orig­ine. Quand les guillemets saut­ent, que les notes et références valsent, les auteurs ini­ti­aux dis­parais­sent », relève Sci­ences et Vie (30/11/2016).

Qui a fait la véri­fi­ca­tion : « nous sommes allés véri­fi­er “l’emprunt” au livre Matière-espace-temps de Gilles Cohen-Tan­noud­ji et Michel Spiro, tous deux physi­ciens proches d’Étienne Klein, cité par L’Ex­press sans pré­ci­sion exacte. Nous avons pu con­stater que les extraits de ce livre ont don­né lieu à deux para­graphes d’une chronique parue en juin chez notre con­frère La Croix ».

Parcours militant

En sep­tem­bre 2018 il com­met un arti­cle à charge con­tre la Nou­velle librairie, dirigée par François Bous­quet (revue Élé­ments), qu’il qual­i­fie de « librairie d’extrême-droite à l’assaut du Quarti­er Latin ». Tout en don­nant large­ment la parole à François Bous­quet qu’il a longue­ment ren­con­tré sur place, il finit par un qua­si-appel au van­dal­isme : « En choi­sis­sant de s’af­fich­er publique­ment au coeur du Quarti­er latin, François Bous­quet et ses qua­tre asso­ciés sont bien con­scients qu’ils offrent une cible de choix aux “antifas” de toutes obé­di­ences. […] La prox­im­ité immé­di­ate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dis­suadera-t-elle des activistes de van­dalis­er la librairie de la rue de Médi­cis ? ».

Ce qui devait arriv­er arri­va : la devan­ture a été dégradée et un employé men­acé dès le lende­main, dans la librairie. François Bous­quet s’est fendu d’une réponse au vit­ri­ol sur le blog de la revue Élé­ments, qual­i­fi­ant de « men­ace » la con­clu­sion de l’article, traité d’« opéra­tion de manip­u­la­tion ». François Bous­quet assène : « Comme dis­ait Georges Darien, vous faites un sale méti­er, jour­nal­iste, mais vous avez une excuse : vous le faites vrai­ment, mais alors vrai­ment sale­ment. J’ai accep­té de vous ren­con­tr­er sur la recom­man­da­tion d’un ami com­mun et de vous ouvrir les portes de la Nou­velle Librairie. À la suite de quoi nous avons échangé une heure trente. J’ai eu tout le temps de vous expli­quer en détail la nature de notre pro­jet, nos ambi­tions, la ligne poli­tique qui est la nôtre. Ouvrir, s’ouvrir aux paroles dis­si­dentes, réfrac­taires, trans­ver­sales, con­tre la Sainte-Alliance libérale-lib­er­taire. Extrême droite ! ».

Et d’achever son réquisi­toire : « Je sais bien que tous les chemins mènent au point God­win – Hitler, l’extrême droite –, mais avec vous on n’a pas le temps de s’asseoir qu’il est déjà atteint: « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quarti­er latin ». Poum ! Vous n’êtes pas un bon enquê­teur, mais vous êtes un bon indic de la police de la pen­sée […] Les « antifas », qui sont les chiens de garde du Sys­tème – sans quoi ils ne béné­ficieraient pas d’une telle impunité – n’en attendaient pas plus pour se déchaîn­er ». Le détecteur d’imposteurs qu’est Jérôme Dupuis est-il devenu un impos­teur lui-même, par idéologie ?

Tou­jours est-il que le jour­nal­iste est tou­jours à l’affût du scoop sus­cep­ti­ble de boule­vers­er le lan­derneau lit­téraire. Comme de cou­tume, il est le pre­mier à révéler l’affaire Yann Moix en exhumant la revue étu­di­ante Ushoa­ia où ce dernier, alors âgé de 21 ans, aurait pub­lié des textes et des dessins anti­sémites très vir­u­lents. En sus de cette trou­vaille, qui met le pro­tégé de Bernard-Hen­ri Lévy dans une posi­tion fort déli­cate, il prou­ve que c’est bien Yann Moix qui a écrit les dia­tribes con­tenues dans cette revue, ce que l’intéressé dément dans un pre­mier temps.

Ce qu’il gagne

L’Express fait par­tie du SEPM, dans la caté­gorie 1. Un reporter y gagne en 2013 2 112,20 € bruts, un chef de rubrique 2 307,17 € bruts.

Publications

  • Les Oreilles du Prési­dent, suivi de la liste des 2000 per­son­nes “écoutées” par François Mit­ter­rand, avec Jean-Marie Pon­taut, Fayard, 1996.
  • Enquête sur l’a­gent Her­nu, avec Jean-Marie Pon­taut, Fayard, 1997.
  • Enquête sur la mort de Diana, avec Jean-Marie Pon­taut, Stock, 1998.

Selon le Who’s Who, Jérôme Dupuis serait égale­ment l’auteur des dossiers secrets des ren­seigne­ments généraux (1995) du groupe Jalons.

Collaborations

Non ren­seigné.

Il l’a dit

« Pour­ra-t-on, un jour, lire un roman de Mazarine Pin­geot d’un oeil par­faite­ment objec­tif ? Le moins que l’on puisse dire est que la prin­ci­pale intéressée ne nous y aide pas vrai­ment, posant enceinte à la Une de Paris Match, “dans la mai­son de ses vacances avec François Mit­ter­rand”, ou choi­sis­sant, pour la qua­trième de cou­ver­ture de ce Cimetière des poupées, un pas­sage éminem­ment ambigu, qui sem­ble dress­er son por­trait autant que celui de son héroïne (…)Mais, sous cou­vert d’ex­plor­er éros et thanatos, notre agrégée de philoso­phie aligne tous les mar­ronniers des pages psy­cho-sexe de Cos­mopoli­tan : la pre­mière nuit avec mon amant (page 35), le choc de la pater­nité (page 65), la las­si­tude dans le cou­ple (page 89), etc. Et lorsqu’elle s’aven­ture dans la scat­olo­gie ou la lubric­ité, on a le sen­ti­ment de voir une ado­les­cente en col Clau­dine s’ef­frayant elle-même de son audace à arracher les ailes d’une mouche », « Mazarine, écrit vain », lexpress.fr, 06/09/2007.

« L’hys­térique auto­proclamée des let­tres français­es — qui n’a pu, en rai­son de son emploi du temps, ren­con­tr­er L’Ex­press — rêve du Goncourt et vient de chang­er de mai­son d’édi­tion pour la troisième fois en trois livres, rejoignant cette fois-ci le Seuil », « Angot est un roman-pho­to », lexpress.fr, 21/08/2008.

« Au-delà du chapitre qui a fait scan­dale, La Mau­vaise Vie mon­tre un auteur [Frédéric Mit­ter­rand] qui flirte en per­ma­nence avec les lim­ites (…) Mais l’am­biguïté du livre tient en grande par­tie au vocab­u­laire choisi par Frédéric Mit­ter­rand. Lorsqu’il évoque ses parte­naires sex­uels, l’au­teur ne par­le que très rarement d’“hommes” ou, pour repren­dre un voca­ble large­ment util­isé dans les milieux gays, de “mecs”. De Paris à Bangkok (où, dit-il, il vient sol­der “trente ans de mau­vaise baise”), il n’est ques­tion que de “garage à garçons”, de “goss­es” (mot qui, pour com­pli­quer le tout, lui sert aus­si à désign­er des enfants qui jouent au foot dans la rue), de “boys”, de “jeune mâle”, de “minets”, de “gigo­los”, de “petits jeunes aus­si nets que s’ils sor­taient de leur douche”, dégageant une “séduc­tion juvénile” », « L’écrivain Frédéric Mit­ter­rand au pied de la let­tre », lexpress.fr, 14/10/2009.

« Le jour­nal­iste-écrivain pub­lie un por­trait fouil­lé d’Ernest Hem­ing­way. Une biogra­phie telle­ment “à l’améri­caine” qu’une cen­taine de pages sont directe­ment inspirées d’un ouvrage paru en 1985 aux États-Unis. (…) Traduite en France, chez Gal­li­mard, en 1989, elle est aujour­d’hui qua­si­ment introu­vable en librairie. PPDA, lui, en a déniché un exem­plaire. PPDA, comme Patrick Pla­giat d’Ar­vor. Les “emprunts” opérés par le jour­nal­iste-écrivain sont man­i­festes, mas­sifs, et comme portés par un éton­nant sen­ti­ment d’im­punité. Selon notre enquête, ce sont près de 100 pages de son Hem­ing­way, la vie jusqu’à l’ex­cès qui sont directe­ment inspirées de l’ou­vrage de Grif­fin, sans qu’au­cuns guillemets le sig­na­lent. » « Patrick Pla­giat d’Ar­vor », lexpress.fr, 04/01/2011.

« De mon point de vue, Patrick Poivre d’Ar­vor s’en­fonce, il se ridi­culise. On le sait dans l’af­faire Cas­tro, il avait adop­té la même stratégie, c’est le déni total. Un auteur, un vrai, qui écrit seul. Il a son ordi­na­teur chez lui […] il n’en­voie pas quinze ver­sions à son édi­teur. Non seule­ment je peux vous dire qu’il n’a pas écrit son ouvrage, et ça tout le monde en est main­tenant con­va­in­cu, mais on pour­rait presque imag­in­er qu’il ne l’a pas lu ! », Europe 1, 31/01/2011.

« Par son lex­ique, sa bru­tal­ité et ses provo­ca­tions, Le Camp des Saints est incon­testable­ment un ouvrage d’ex­trême droite », « Le camp des Saints, de Jean Ras­pail, un suc­cès de librairie raciste ? », lexpress.fr, 06/04/2011.

« Mais L’Ex­press peut aujour­d’hui révéler que le Macé-Scaron romanci­er n’est pas le seul à pra­ti­quer le pla­giat : le Macé-Scaron jour­nal­iste s’y livre égale­ment avec assiduité », « Pla­giat : Macé-Scaron le jour­nal­iste aus­si… », lexpress.fr, 06/09/2011.

« Cette déci­sion de Fayard suit de quelques mois une déci­sion sim­i­laire de P.O.L, édi­teur his­torique de Renaud Camus. Out­re les évi­dentes con­séquences édi­to­ri­ales et un éventuel débat sur la lib­erté d’ex­pres­sion, ces “rup­tures” devraient provo­quer quelques dif­fi­cultés plus matérielles du côté de Renaud Camus, qui était de longue date men­su­al­isé par les deux maisons. Souhaitons à l’au­teur de Ran­noch Moor que la toi­ture de son mag­nifique château de Plieux, dans le Gers, ne s’en­v­ole pas, elle aus­si, en ce funeste print­emps… », « Renaud Camus privé d’édi­teur pour avoir soutenu Marine Le Pen », lexpress.fr, 20/04/2012.

« Si l’on voulait par­o­di­er Pierre Desprog­es se moquant de Duras, on pour­rait dire que Roger Nimi­er n’a pas seule­ment écrit que des chefs‑d’œuvre, il en a aus­si filmé », « Roger Nimi­er, l’im­péni­tent inso­lent », lexpress.fr, 26/09/2012.

« Il en est pour­tant au moins encore un qui pense, lui, que Sollers passera à la postérité pour ses romans. Philippe Sollers lui-même. L’au­to-célébra­tion con­tin­uelle du romanci­er Sollers par l’es­say­iste Sollers est un grand clas­sique… », « Philippe Sollers, ou l’art de l’en­fu­mage », lexpress.fr, 12/10/2012.

« Il est des recueils de chroniques qui ne ser­vent qu’à arrondir les fins de mois de leurs auteurs ou à sol­der un con­trat en souf­france chez un édi­teur. Dis­ons-le d’emblée : Géo­gra­phie de l’in­stant, de Syl­vain Tes­son, est aux antipodes de cette pitoy­able pra­tique. Rassem­bler ces textes écrits entre 2006 et 2012, essen­tielle­ment pour le mag­a­zine Grands Reportages, fait au con­traire ressor­tir toute la cohérence de la vision du monde — entre poésie et écolo­gie — du plus célèbre de nos écrivains voyageurs », « Syl­vain Tes­son au bout du monde », lexpress.fr, 30/11/2012.

« Il s’est même trou­vé un cri­tique pour com­par­er l’ou­vrage ani­malier de Marcela Iacub aux fables du grand Esope. Fable pour fable, l’héroïne de Belle et Bête ferait plutôt penser à Per­rette et son pot au lait de notre bon La Fontaine. On se sou­vient que la petite paysanne, par­tie ven­dre son lait à la ville, rêvas­sait à tout ce qu’elle allait bien pou­voir s’a­cheter, une fois reven­du un porc mis à engraiss­er à la ferme. Mais voilà qu’à force de rêver, elle trébuche : “Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon…” Oui, à force de se pren­dre pour Voltaire et Zola, on peut finir par dérap­er », « Marcela Iacub et son cochon : tromperie sur la marchan­dise ? », lexpress.fr, 25/02/2013.

« Le Grand Rab­bin de France, Gilles Bern­heim, est-il agrégé de philoso­phie ? Toutes ses biogra­phies l’af­fir­ment, sa notice du Who’s who égale­ment. (…) Pour­tant, selon nos infor­ma­tions, son nom n’ap­pa­raît dans aucune liste des reçus à ce con­cours, sans doute le plus pres­tigieux de l’U­ni­ver­sité française. Ses biogra­phies pré­cisent par­fois que Gilles Bern­heim l’au­rait obtenu “très jeune”, cer­tains pré­ten­dant même qu’il aurait été “major” — c’est-à-dire reçu pre­mier. Le Grand Rab­bin étant né en 1952, nous avons donc con­sulté, dans les archives de la Société des Agrégés de l’U­ni­ver­sité, tous les pal­marès de l’a­gré­ga­tion de philoso­phie de 1968 à 1986. Pas la moin­dre trace de son nom. Selon nos infor­ma­tions, la men­tion de cette agré­ga­tion n’ap­pa­raî­trait pas non plus dans les fichiers admin­is­trat­ifs du Min­istère de l’Éducation nationale. Gilles Bern­heim aurait-il usurpé ce titre pres­tigieux, qui a beau­coup fait pour son aura intel­lectuelle au sein de la com­mu­nauté juive, mais aus­si au-delà ? », « L’autre mys­tère du Grand Rab­bin Bern­heim », lexpress.fr, 05/04/2013.

« C’est une vari­ante inédite du pla­giat, qui n’a peut-être pas de précé­dent: le pla­giat par… inter­view ! Le “coupable” n’est autre que Patrick Buis­son, ancien con­seiller de Nico­las Sarkozy. Dans un long et dense entre­tien de qua­tre pages pub­lié ce same­di matin par Le Figaro Mag­a­zine sous le titre “L’E­tat nous impose une reli­gion séculière”, Patrick Buis­son emprunte en effet mot pour mot un cer­tain nom­bre de pas­sages au Vrai génie du chris­tian­isme (Édi­tions Jean-Cyrille Gode­froy), un ouvrage pub­lié en sep­tem­bre 2012 et signé Jean-Louis Harouel, pro­fesseur de droit à l’U­ni­ver­sité de Paris II. C’est ce dernier qui, en décou­vrant l’in­ter­view, a sur­sauté », « Patrick Buis­son invente le pla­giat par inter­view », lexpress.fr, 06/04/2013.

« De nom­breux autres pas­sages de sa biogra­phie d’Ein­stein sont de sim­ples copi­er-coller d’au­teurs sou­vent célèbres. Étrange­ment, ce sont les pas­sages les plus per­son­nels, les plus lit­téraires, ceux où Éti­enne Klein se met lui-même en scène, ceux qui, pré­cisé­ment font le bon­heur du lecteur, qui, sou­vent, ne sont pas de sa plume. Page 89, le physi­cien racon­te ain­si son séjour à Berne, sur les traces de l’in­ven­teur de la théorie de la rel­a­tiv­ité, et évoque joli­ment un ciel bleu “miroir sans tain d’une infinie trans­parence”. La for­mule est de Gas­ton Bachelard, dans L’Air et les songes », « Pla­giat : les copi­er-coller du physi­cien Éti­enne Klein », L’Express, 29/11/2016.

« À vrai dire, il sem­blait étrange que le romanci­er, qui se décrit dans Orléans comme un graphomane impéni­tent à 20 ans, ait pu par­ticiper à une revue étudi­ante com­posée de trois mem­bres au max­i­mum, sans y écrire une seule ligne. En avouant être l’au­teur des dessins, il sem­blait faire son mea-cul­pa. En réal­ité, il cachait peut-être l’essen­tiel. Ce men­songe d’un homme de cinquante ans jette évidem­ment une nou­velle lumière sur son rap­port à la vérité, déjà au cen­tre des vio­lentes polémiques famil­iales entourant la paru­tion de son dernier roman, Orléans », « Néga­tion­nisme : le men­songe de Yann Moix », L’Express, 27/08/2019.

Sa nébuleuse

Jean-Marie Pon­taut.

Ils ont dit

« Comme dis­ait Georges Darien, vous faites un sale méti­er, jour­nal­iste, mais vous avez une excuse : vous le faites vrai­ment, mais alors vrai­ment sale­ment. ! Vous n’êtes pas un bon enquê­teur, mais vous êtes un bon indic de la police de la pen­sée […] », François Bous­quet, blog Élé­ments, 12/09/2018.

« Deux jour­nal­istes d’in­ves­ti­ga­tion con­nus, Jean-Marie Pon­taut et Jérôme Dupuis, des espèces de Mul­der et Scul­ly, même si leur look n’est pas tout à fait le même, exhument des archives de l’Est un “X‑File ten­dant à prou­ver que l’an­cien min­istre de la Défense de François Mit­ter­rand avait été à ses débuts en poli­tique un hon­or­able cor­re­spon­dant des ser­vices de l’Est », « La démoc­ra­tie X‑Files », liberation.fr, 21/01/1997.

« Ce réc­it est écrit à par­tir des témoignages de cen­taines de pro­tag­o­nistes», prévient la qua­trième de cou­ver­ture. Et pour cause” Mais Pon­taut et Dupuis ne les ont pas recueil­lis. «Enquête» et «inves­ti­ga­tion» sem­blent s’être ici bornées à un échange de bons procédés, dont, tant qu’à faire, on aurait appré­cié que les «auteurs» fis­sent l’aveu », Libéra­tion, 02/07/1998 au sujet de son livre sur la mort de la princesse Diana.

« Le bouquin de Pon­taut et Dupuis, qui affiche très tôt un fort sen­ti­ment antipa­parazzi, n’a de bon goût que de se dis­penser de don­ner des leçons de déon­tolo­gie. Il fait bien, car tout dans son écri­t­ure le désigne comme un bouquin de paparazzi qui auraient tro­qué le boîti­er pour la plume », ibid.

« Les jour­nal­istes exer­cent une “mis­sion de “chiens de garde” de la démoc­ra­tie”. Voilà, c’est dit. Et pas par n’im­porte qui : la Cour européenne des droits de l’homme vient de con­damn­er à l’u­na­nim­ité l’État français. Motif ? Vio­la­tion de la lib­erté d’ex­pres­sion de deux jour­nal­istes, juste­ment, Jérôme Dupuis et Jean-Marie Pon­taut. (…)Ce livre ne plut pas du tout au directeur adjoint du cab­i­net prési­den­tiel de l’époque, mis en exa­m­en dans cette affaire et con­damné, ultérieure­ment, à six mois d’emprisonnement avec sur­sis. Il déposa plainte con­tre Jérôme Dupuis et Jean-Marie Pon­taut, arguant notam­ment d’un “recel de doc­u­ments provenant d’une vio­la­tion du secret pro­fes­sion­nel” — en l’oc­cur­rence, la tran­scrip­tion dans leur livre de cer­taines écoutes télé­phoniques. Tout en con­tes­tant avoir obtenu des infor­ma­tions de façon illé­gale, nos deux con­frères refusèrent de révéler leurs sources », « Les “chiens de garde” de la démoc­ra­tie », lexpress.fr, 21/06/2007

« Selon l’Ex­press de cette semaine, j’au­rais trou­vé un édi­teur pour mon roman “Les enfants du plas­tique” grâce à mon blog ! Je don­nerais très cher pour con­naître la méth­ode d’in­ves­ti­ga­tion du jour­nal­iste Jérôme Dupuis pour arriv­er à cette con­clu­sion. Je crois qu’il n’a tout sim­ple­ment pas pris le temps de lire mon blog (d’ailleurs, dans la ver­sion online de l’ar­ti­cle, je suis le seul à ne pas avoir de lien vers mon blog) et encore moins de me con­tac­ter. En trois clics, il aurait sans doute décou­vert que j’ai ouvert mon blog 4 mois après la sig­na­ture de mon con­trat avec les édi­tions Dia­ble Vau­vert », « L’Ex­press me déçoit… », clement.blogs.com, 10/12/2006

Patrick Poivre d’Arvor : « Sur RTL, il évoque Jérôme Dupuis sans jamais citer son nom : « un per­son­nage qui exerce le même méti­er que nous », « il », « ce bon­homme »… Avant d’asséner, sur un ton méprisant : « il sem­ble qu’il ait dit que c’est parce qu’il avait trou­vé que c’était telle­ment bien écrit qu’il s’est dit “ça ne peut pas être de lui”, c’est vache­ment gen­til je le remer­cie, il a peut-être pas écrit de livres de sa vie, moi j’ai été primé pour un cer­tain nom­bre de ces livres », « La con­tre-offen­sive de PPDA : plus c’est gros, plus ça passe ? », Acrimed.org, 31/01/2011

Crédit pho­to : L’Ex­press (DR). Appel aux lecteurs : pho­to de meilleure qual­ité souhaitée si disponible.

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