De la chasse au plagiaire à l’appel au vandalisme
Critique littéraire et dénicheur de plagiaires (PPDA, Macé-Scaron, etc), Jérôme Dupuis est né en décembre 1964 à Lille. Ses parents, Bernard et Véra (née Schwittay) Dupuis étaient respectivement professeur de médecine et chargée de mission. Il se transforme parfois en sycophante appelant au vandalisme.
Formation
Jérôme Dupuis est passé par le lycée Faidherbe à Lille et Henri IV à Paris.
Ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses.
Parcours professionnel
1990–1993 : Journaliste au service société du Point.
1993–1996 : Journaliste au service investigation du Point.
1996–2004 : Journaliste au service investigation de L’Express.
Depuis 2004 : Journaliste au service livres de L’Express. Il est reporter au service Livres et travaille aussi pour le mensuel Lire.
En 2011 il démasque les plagiats de PPDA dans son livre Hemingway, la vie jusqu’à l’excès. Il s’agissait d’une centaine de pages fortement inspirées d’une biographie d’Hemingway par Peter Griffin, publiée en France chez Gallimard en 1989. La nouvelle édition, expurgée des plagiats, ne compte que 384 pages au lieu de 414.
En 2016, il débusque les plagiats d’Étienne Klein. « le travail journalistique de notre confrère de L’Express, Jérôme Dupuis, nous est apparu implacable, nombreux exemples à l’appui.
“J’ai fait feu de tout bois” s’est justifié le chercheur, qui a multiplié conférences, articles, chroniques, interventions diverses. Là où le piège s’est refermé sur le physicien, c’est qu’à trop vouloir jongler avec ces interventions, il a fini par en oublier de préciser, au bout du compte, la véritable origine. Quand les guillemets sautent, que les notes et références valsent, les auteurs initiaux disparaissent », relève Sciences et Vie (30/11/2016).
Qui a fait la vérification : « nous sommes allés vérifier “l’emprunt” au livre Matière-espace-temps de Gilles Cohen-Tannoudji et Michel Spiro, tous deux physiciens proches d’Étienne Klein, cité par L’Express sans précision exacte. Nous avons pu constater que les extraits de ce livre ont donné lieu à deux paragraphes d’une chronique parue en juin chez notre confrère La Croix ».
Parcours militant
En septembre 2018 il commet un article à charge contre la Nouvelle librairie, dirigée par François Bousquet (revue Éléments), qu’il qualifie de « librairie d’extrême-droite à l’assaut du Quartier Latin ». Tout en donnant largement la parole à François Bousquet qu’il a longuement rencontré sur place, il finit par un quasi-appel au vandalisme : « En choisissant de s’afficher publiquement au coeur du Quartier latin, François Bousquet et ses quatre associés sont bien conscients qu’ils offrent une cible de choix aux “antifas” de toutes obédiences. […] La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? ».
Ce qui devait arriver arriva : la devanture a été dégradée et un employé menacé dès le lendemain, dans la librairie. François Bousquet s’est fendu d’une réponse au vitriol sur le blog de la revue Éléments, qualifiant de « menace » la conclusion de l’article, traité d’« opération de manipulation ». François Bousquet assène : « Comme disait Georges Darien, vous faites un sale métier, journaliste, mais vous avez une excuse : vous le faites vraiment, mais alors vraiment salement. J’ai accepté de vous rencontrer sur la recommandation d’un ami commun et de vous ouvrir les portes de la Nouvelle Librairie. À la suite de quoi nous avons échangé une heure trente. J’ai eu tout le temps de vous expliquer en détail la nature de notre projet, nos ambitions, la ligne politique qui est la nôtre. Ouvrir, s’ouvrir aux paroles dissidentes, réfractaires, transversales, contre la Sainte-Alliance libérale-libertaire. Extrême droite ! ».
Et d’achever son réquisitoire : « Je sais bien que tous les chemins mènent au point Godwin – Hitler, l’extrême droite –, mais avec vous on n’a pas le temps de s’asseoir qu’il est déjà atteint: « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Poum ! Vous n’êtes pas un bon enquêteur, mais vous êtes un bon indic de la police de la pensée […] Les « antifas », qui sont les chiens de garde du Système – sans quoi ils ne bénéficieraient pas d’une telle impunité – n’en attendaient pas plus pour se déchaîner ». Le détecteur d’imposteurs qu’est Jérôme Dupuis est-il devenu un imposteur lui-même, par idéologie ?
Toujours est-il que le journaliste est toujours à l’affût du scoop susceptible de bouleverser le landerneau littéraire. Comme de coutume, il est le premier à révéler l’affaire Yann Moix en exhumant la revue étudiante Ushoaia où ce dernier, alors âgé de 21 ans, aurait publié des textes et des dessins antisémites très virulents. En sus de cette trouvaille, qui met le protégé de Bernard-Henri Lévy dans une position fort délicate, il prouve que c’est bien Yann Moix qui a écrit les diatribes contenues dans cette revue, ce que l’intéressé dément dans un premier temps.
Ce qu’il gagne
L’Express fait partie du SEPM, dans la catégorie 1. Un reporter y gagne en 2013 2 112,20 € bruts, un chef de rubrique 2 307,17 € bruts.
Publications
- Les Oreilles du Président, suivi de la liste des 2000 personnes “écoutées” par François Mitterrand, avec Jean-Marie Pontaut, Fayard, 1996.
- Enquête sur l’agent Hernu, avec Jean-Marie Pontaut, Fayard, 1997.
- Enquête sur la mort de Diana, avec Jean-Marie Pontaut, Stock, 1998.
Selon le Who’s Who, Jérôme Dupuis serait également l’auteur des dossiers secrets des renseignements généraux (1995) du groupe Jalons.
Collaborations
Non renseigné.
Il l’a dit
« Pourra-t-on, un jour, lire un roman de Mazarine Pingeot d’un oeil parfaitement objectif ? Le moins que l’on puisse dire est que la principale intéressée ne nous y aide pas vraiment, posant enceinte à la Une de Paris Match, “dans la maison de ses vacances avec François Mitterrand”, ou choisissant, pour la quatrième de couverture de ce Cimetière des poupées, un passage éminemment ambigu, qui semble dresser son portrait autant que celui de son héroïne (…)Mais, sous couvert d’explorer éros et thanatos, notre agrégée de philosophie aligne tous les marronniers des pages psycho-sexe de Cosmopolitan : la première nuit avec mon amant (page 35), le choc de la paternité (page 65), la lassitude dans le couple (page 89), etc. Et lorsqu’elle s’aventure dans la scatologie ou la lubricité, on a le sentiment de voir une adolescente en col Claudine s’effrayant elle-même de son audace à arracher les ailes d’une mouche », « Mazarine, écrit vain », lexpress.fr, 06/09/2007.
« L’hystérique autoproclamée des lettres françaises — qui n’a pu, en raison de son emploi du temps, rencontrer L’Express — rêve du Goncourt et vient de changer de maison d’édition pour la troisième fois en trois livres, rejoignant cette fois-ci le Seuil », « Angot est un roman-photo », lexpress.fr, 21/08/2008.
« Au-delà du chapitre qui a fait scandale, La Mauvaise Vie montre un auteur [Frédéric Mitterrand] qui flirte en permanence avec les limites (…) Mais l’ambiguïté du livre tient en grande partie au vocabulaire choisi par Frédéric Mitterrand. Lorsqu’il évoque ses partenaires sexuels, l’auteur ne parle que très rarement d’“hommes” ou, pour reprendre un vocable largement utilisé dans les milieux gays, de “mecs”. De Paris à Bangkok (où, dit-il, il vient solder “trente ans de mauvaise baise”), il n’est question que de “garage à garçons”, de “gosses” (mot qui, pour compliquer le tout, lui sert aussi à désigner des enfants qui jouent au foot dans la rue), de “boys”, de “jeune mâle”, de “minets”, de “gigolos”, de “petits jeunes aussi nets que s’ils sortaient de leur douche”, dégageant une “séduction juvénile” », « L’écrivain Frédéric Mitterrand au pied de la lettre », lexpress.fr, 14/10/2009.
« Le journaliste-écrivain publie un portrait fouillé d’Ernest Hemingway. Une biographie tellement “à l’américaine” qu’une centaine de pages sont directement inspirées d’un ouvrage paru en 1985 aux États-Unis. (…) Traduite en France, chez Gallimard, en 1989, elle est aujourd’hui quasiment introuvable en librairie. PPDA, lui, en a déniché un exemplaire. PPDA, comme Patrick Plagiat d’Arvor. Les “emprunts” opérés par le journaliste-écrivain sont manifestes, massifs, et comme portés par un étonnant sentiment d’impunité. Selon notre enquête, ce sont près de 100 pages de son Hemingway, la vie jusqu’à l’excès qui sont directement inspirées de l’ouvrage de Griffin, sans qu’aucuns guillemets le signalent. » « Patrick Plagiat d’Arvor », lexpress.fr, 04/01/2011.
« De mon point de vue, Patrick Poivre d’Arvor s’enfonce, il se ridiculise. On le sait dans l’affaire Castro, il avait adopté la même stratégie, c’est le déni total. Un auteur, un vrai, qui écrit seul. Il a son ordinateur chez lui […] il n’envoie pas quinze versions à son éditeur. Non seulement je peux vous dire qu’il n’a pas écrit son ouvrage, et ça tout le monde en est maintenant convaincu, mais on pourrait presque imaginer qu’il ne l’a pas lu ! », Europe 1, 31/01/2011.
« Par son lexique, sa brutalité et ses provocations, Le Camp des Saints est incontestablement un ouvrage d’extrême droite », « Le camp des Saints, de Jean Raspail, un succès de librairie raciste ? », lexpress.fr, 06/04/2011.
« Mais L’Express peut aujourd’hui révéler que le Macé-Scaron romancier n’est pas le seul à pratiquer le plagiat : le Macé-Scaron journaliste s’y livre également avec assiduité », « Plagiat : Macé-Scaron le journaliste aussi… », lexpress.fr, 06/09/2011.
« Cette décision de Fayard suit de quelques mois une décision similaire de P.O.L, éditeur historique de Renaud Camus. Outre les évidentes conséquences éditoriales et un éventuel débat sur la liberté d’expression, ces “ruptures” devraient provoquer quelques difficultés plus matérielles du côté de Renaud Camus, qui était de longue date mensualisé par les deux maisons. Souhaitons à l’auteur de Rannoch Moor que la toiture de son magnifique château de Plieux, dans le Gers, ne s’envole pas, elle aussi, en ce funeste printemps… », « Renaud Camus privé d’éditeur pour avoir soutenu Marine Le Pen », lexpress.fr, 20/04/2012.
« Si l’on voulait parodier Pierre Desproges se moquant de Duras, on pourrait dire que Roger Nimier n’a pas seulement écrit que des chefs‑d’œuvre, il en a aussi filmé », « Roger Nimier, l’impénitent insolent », lexpress.fr, 26/09/2012.
« Il en est pourtant au moins encore un qui pense, lui, que Sollers passera à la postérité pour ses romans. Philippe Sollers lui-même. L’auto-célébration continuelle du romancier Sollers par l’essayiste Sollers est un grand classique… », « Philippe Sollers, ou l’art de l’enfumage », lexpress.fr, 12/10/2012.
« Il est des recueils de chroniques qui ne servent qu’à arrondir les fins de mois de leurs auteurs ou à solder un contrat en souffrance chez un éditeur. Disons-le d’emblée : Géographie de l’instant, de Sylvain Tesson, est aux antipodes de cette pitoyable pratique. Rassembler ces textes écrits entre 2006 et 2012, essentiellement pour le magazine Grands Reportages, fait au contraire ressortir toute la cohérence de la vision du monde — entre poésie et écologie — du plus célèbre de nos écrivains voyageurs », « Sylvain Tesson au bout du monde », lexpress.fr, 30/11/2012.
« Il s’est même trouvé un critique pour comparer l’ouvrage animalier de Marcela Iacub aux fables du grand Esope. Fable pour fable, l’héroïne de Belle et Bête ferait plutôt penser à Perrette et son pot au lait de notre bon La Fontaine. On se souvient que la petite paysanne, partie vendre son lait à la ville, rêvassait à tout ce qu’elle allait bien pouvoir s’acheter, une fois revendu un porc mis à engraisser à la ferme. Mais voilà qu’à force de rêver, elle trébuche : “Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon…” Oui, à force de se prendre pour Voltaire et Zola, on peut finir par déraper », « Marcela Iacub et son cochon : tromperie sur la marchandise ? », lexpress.fr, 25/02/2013.
« Le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, est-il agrégé de philosophie ? Toutes ses biographies l’affirment, sa notice du Who’s who également. (…) Pourtant, selon nos informations, son nom n’apparaît dans aucune liste des reçus à ce concours, sans doute le plus prestigieux de l’Université française. Ses biographies précisent parfois que Gilles Bernheim l’aurait obtenu “très jeune”, certains prétendant même qu’il aurait été “major” — c’est-à-dire reçu premier. Le Grand Rabbin étant né en 1952, nous avons donc consulté, dans les archives de la Société des Agrégés de l’Université, tous les palmarès de l’agrégation de philosophie de 1968 à 1986. Pas la moindre trace de son nom. Selon nos informations, la mention de cette agrégation n’apparaîtrait pas non plus dans les fichiers administratifs du Ministère de l’Éducation nationale. Gilles Bernheim aurait-il usurpé ce titre prestigieux, qui a beaucoup fait pour son aura intellectuelle au sein de la communauté juive, mais aussi au-delà ? », « L’autre mystère du Grand Rabbin Bernheim », lexpress.fr, 05/04/2013.
« C’est une variante inédite du plagiat, qui n’a peut-être pas de précédent: le plagiat par… interview ! Le “coupable” n’est autre que Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy. Dans un long et dense entretien de quatre pages publié ce samedi matin par Le Figaro Magazine sous le titre “L’Etat nous impose une religion séculière”, Patrick Buisson emprunte en effet mot pour mot un certain nombre de passages au Vrai génie du christianisme (Éditions Jean-Cyrille Godefroy), un ouvrage publié en septembre 2012 et signé Jean-Louis Harouel, professeur de droit à l’Université de Paris II. C’est ce dernier qui, en découvrant l’interview, a sursauté », « Patrick Buisson invente le plagiat par interview », lexpress.fr, 06/04/2013.
« De nombreux autres passages de sa biographie d’Einstein sont de simples copier-coller d’auteurs souvent célèbres. Étrangement, ce sont les passages les plus personnels, les plus littéraires, ceux où Étienne Klein se met lui-même en scène, ceux qui, précisément font le bonheur du lecteur, qui, souvent, ne sont pas de sa plume. Page 89, le physicien raconte ainsi son séjour à Berne, sur les traces de l’inventeur de la théorie de la relativité, et évoque joliment un ciel bleu “miroir sans tain d’une infinie transparence”. La formule est de Gaston Bachelard, dans L’Air et les songes », « Plagiat : les copier-coller du physicien Étienne Klein », L’Express, 29/11/2016.
« À vrai dire, il semblait étrange que le romancier, qui se décrit dans Orléans comme un graphomane impénitent à 20 ans, ait pu participer à une revue étudiante composée de trois membres au maximum, sans y écrire une seule ligne. En avouant être l’auteur des dessins, il semblait faire son mea-culpa. En réalité, il cachait peut-être l’essentiel. Ce mensonge d’un homme de cinquante ans jette évidemment une nouvelle lumière sur son rapport à la vérité, déjà au centre des violentes polémiques familiales entourant la parution de son dernier roman, Orléans », « Négationnisme : le mensonge de Yann Moix », L’Express, 27/08/2019.
Sa nébuleuse
Jean-Marie Pontaut.
Ils ont dit
« Comme disait Georges Darien, vous faites un sale métier, journaliste, mais vous avez une excuse : vous le faites vraiment, mais alors vraiment salement. ! Vous n’êtes pas un bon enquêteur, mais vous êtes un bon indic de la police de la pensée […] », François Bousquet, blog Éléments, 12/09/2018.
« Deux journalistes d’investigation connus, Jean-Marie Pontaut et Jérôme Dupuis, des espèces de Mulder et Scully, même si leur look n’est pas tout à fait le même, exhument des archives de l’Est un “X‑File tendant à prouver que l’ancien ministre de la Défense de François Mitterrand avait été à ses débuts en politique un honorable correspondant des services de l’Est », « La démocratie X‑Files », liberation.fr, 21/01/1997.
« Ce récit est écrit à partir des témoignages de centaines de protagonistes», prévient la quatrième de couverture. Et pour cause” Mais Pontaut et Dupuis ne les ont pas recueillis. «Enquête» et «investigation» semblent s’être ici bornées à un échange de bons procédés, dont, tant qu’à faire, on aurait apprécié que les «auteurs» fissent l’aveu », Libération, 02/07/1998 au sujet de son livre sur la mort de la princesse Diana.
« Le bouquin de Pontaut et Dupuis, qui affiche très tôt un fort sentiment antipaparazzi, n’a de bon goût que de se dispenser de donner des leçons de déontologie. Il fait bien, car tout dans son écriture le désigne comme un bouquin de paparazzi qui auraient troqué le boîtier pour la plume », ibid.
« Les journalistes exercent une “mission de “chiens de garde” de la démocratie”. Voilà, c’est dit. Et pas par n’importe qui : la Cour européenne des droits de l’homme vient de condamner à l’unanimité l’État français. Motif ? Violation de la liberté d’expression de deux journalistes, justement, Jérôme Dupuis et Jean-Marie Pontaut. (…)Ce livre ne plut pas du tout au directeur adjoint du cabinet présidentiel de l’époque, mis en examen dans cette affaire et condamné, ultérieurement, à six mois d’emprisonnement avec sursis. Il déposa plainte contre Jérôme Dupuis et Jean-Marie Pontaut, arguant notamment d’un “recel de documents provenant d’une violation du secret professionnel” — en l’occurrence, la transcription dans leur livre de certaines écoutes téléphoniques. Tout en contestant avoir obtenu des informations de façon illégale, nos deux confrères refusèrent de révéler leurs sources », « Les “chiens de garde” de la démocratie », lexpress.fr, 21/06/2007
« Selon l’Express de cette semaine, j’aurais trouvé un éditeur pour mon roman “Les enfants du plastique” grâce à mon blog ! Je donnerais très cher pour connaître la méthode d’investigation du journaliste Jérôme Dupuis pour arriver à cette conclusion. Je crois qu’il n’a tout simplement pas pris le temps de lire mon blog (d’ailleurs, dans la version online de l’article, je suis le seul à ne pas avoir de lien vers mon blog) et encore moins de me contacter. En trois clics, il aurait sans doute découvert que j’ai ouvert mon blog 4 mois après la signature de mon contrat avec les éditions Diable Vauvert », « L’Express me déçoit… », clement.blogs.com, 10/12/2006
Patrick Poivre d’Arvor : « Sur RTL, il évoque Jérôme Dupuis sans jamais citer son nom : « un personnage qui exerce le même métier que nous », « il », « ce bonhomme »… Avant d’asséner, sur un ton méprisant : « il semble qu’il ait dit que c’est parce qu’il avait trouvé que c’était tellement bien écrit qu’il s’est dit “ça ne peut pas être de lui”, c’est vachement gentil je le remercie, il a peut-être pas écrit de livres de sa vie, moi j’ai été primé pour un certain nombre de ces livres », « La contre-offensive de PPDA : plus c’est gros, plus ça passe ? », Acrimed.org, 31/01/2011
Crédit photo : L’Express (DR). Appel aux lecteurs : photo de meilleure qualité souhaitée si disponible.