Profession pitbull
« Il y a toujours un décalage entre une image qui colle à la peau et la réalité de son évolution. » (Le Figaro, 2012)
Surnommé « Marco », certes, mais également « le Pitbull du PAF », Marc-Olivier Fogiel s’est fait d’abord connaître par son style d’entretiens très agressif, avant de devenir l’un des plus puissants trentenaires des médias, à la fois animateur et producteur d’émissions de télévision et de radio. Contre tout attente, il est dépêché par Alain Weill pour diriger BFMTV et tracer les contours d’une ligne éditoriale post-gilets jaunes (où la chaîne fut le réceptacle tout désigné de la colère populaire), plus lisse et plus conformiste. Il est écarté de la direction en juillet 2024 après le rachat de BFMTV par Rodolphe Saadé et remplacé par Fabien Namias qui vient de LCI.
Il est né en juillet 1969 à Neuilly-sur-Seine dans une famille juive. Après une enfance dorée, dès 13, 14 ans, grâce aux contacts de sa famille, il fréquente le milieu de la radio : « Gamin, je rêvais de faire ce métier. Mon père, qui était chirurgien-dentiste, avait parmi ses patients des journalistes de RTL, j’ai donc eu la possibilité d’aller les voir travailler. » Le 14 décembre 2013, il se marie avec son compagnon de longue date, François Roelants, photographe de son état, à la mairie du quatrième arrondissement de Paris, en présence de ses deux fillettes, Lily, 8 mois, et Mila, 2 ans et demi, obtenues par la grâce d’une GPA effectuée aux États-Unis. C’est Bertrand Delanoë lui-même qui unit les deux époux.
Portrait vidéo
Formation universitaire
Après le lycée Janson-de-Sailly (Paris XVIème) et l’obtention d’un Bac D, il sort d’Assas (Paris II) en 1988 avec un DEUG d’économie en poche.
Parcours professionnel
Si dès l’âge de seize ans, Marc-Olivier Fogiel rédige des piges pour RTL, c’est à tout juste 19 ans (en 1988) qu’il est engagé par Patrick Sabatier comme assistant de production dans l’émission « Avis de Recherche » (TF1) avant de travailler pour l’émission « Tous à la Une », toujours sur la même chaîne, à partir de 1990. C’est ensuite Michel Denisot qui l’embauche à Canal+ (1992) pour « Télés Dimanche », où il travaille comme assistant avant d’y présenter une chronique. En 1994, « Les Enfants de la télé », émission qu’il a participé à concevoir, est lancée sur France 2, et il est chargé d’une rubrique dans « La Grande Famille », une quotidienne présentée par Jean-Luc Delarue sur Canal.
À partir de 1996, il devient enfin lui-même présentateur (« TV+ » et « Un an de + » avec Bruno Gaccio et Laurent Ruquier). Il crée par ailleurs avec Stéphane Courbit et Nicolas Plisson la société PAF productions liée à la société de presse PAF presse, qui produisent ses émissions mais également des reportages et magazines de divertissements. Il quitte Canal en 2000 pour présenter le talk-show à succès « On ne peut pas plaire à tout le monde », en direct sur France 3, avec plusieurs chroniqueurs, dont Ariane Massenet. Celle-ci est remplacée par Guy Carlier en 2004. Parallèlement, de 2000 à 2005, il présente sur France Inter l’émission « Vous écoutez la télé ». Résultat : Marc-Olivier Fogiel est classé parmi les cinquante trentenaires les plus influents de France dans Le Figaro Magazine en octobre 2005.
Ces années de succès donnent également lieu à de nombreuses polémiques. S’il devient la célèbre bête noire de Thierry Ardisson, lequel lui reproche de l’avoir intégralement plagié, Marc-Olivier Fogiel lance aussi l’« affaire Dieudonné ». C’est en effet lors d’une émission d’« On ne peut pas plaire à tout le monde », le 1er décembre 2003, que l’humoriste Dieudonné interprète un sketch considéré ensuite, par la chaîne comme par l’animateur, comme antisémite. Dieudonné est poursuivi pour diffamation raciale et il est reproché à l’animateur d’avoir laissé passer un tel sketch (déguisé en colon juif, Dieudonné finissait par lever le bras droit en criant Isra-heil !).
Dieudonné sera finalement relaxé, mais lors de l’émission suivante, un SMS censé avoir été envoyé par un spectateur défile à l’antenne et crée un nouveau scandale. Il y était notamment écrit : « Dieudo, ça te ferait rire si on faisait des sketchs sur les odeurs des Blacks ? » Cette fois-ci, c’est Dieudonné, qui accuse l’équipe de Fogiel de l’avoir réécrit et il porte plainte à son tour pour « injure à caractère racial ». Si cette première plainte est classée sans suite, une seconde aboutira à une condamnation à 5000 € d’amende par le tribunal correctionnel de Montpellier pour la diffusion et la réécriture du message électronique incriminé. La même année, c’est également une émission consacrée à Brigitte Bardot qui fait polémique, l’égérie se trouvant mitraillée de questions très agressives au sujet des passages de son livre évoquant les sans-papiers ou les transsexuels, et donnant au public l’impression d’un lynchage programmé.
L’animateur rejoint M6 en 2006, avec « T’empêches tout le monde de dormir », un décalque d’« On ne peut pas plaire à tout le monde », où il se trouve assisté cette fois d’Anne-Élisabeth Lemoine puis de Fabrice Eboué, mais les audiences, cependant, n’atteignent plus les objectifs fixés par la chaine. L’émission est interrompue après la saison 2007–2008. Sur la même période, il sera passé de France Inter à RTL (Entretiens matinaux d’« On ne pouvait pas le rater »). S’il quitte ensuite la télé, il produit toujours quelques sujets pour l’émission « 100% Mag » (M6) ou « Vous aurez le dernier mot » (France2). Il se consacre alors essentiellement à la radio, rejoignant Europe 1 sur la demande d’Alexandre Bompard, nouveau directeur de la station, où il anime « Europe 1 Matin » de septembre 2008 jusqu’à février 2011.
En 2010–2011, il co-produit avec Rachel Kahn l’émission « Semaine critique », présentée par Franz-Olivier Giesbert et se consacre ensuite à des projets éditoriaux au sein des Nouvelles éditions indépendantes (holding de Matthieu Pigasse). Il revient à la télévision en octobre 2011, pour animer « Face à l’actu » sur M6, seulement quelques mois, puisque en raison des mauvaises audiences, l’émission s’achèvera en décembre de la même année. En août 2012, il revient à la radio de ses débuts, RTL, pour présenter « RTL Soir » et « On refait le monde ». En novembre 2012, Marc-Olivier Fogiel incarne également, dans sa version francophone, une série de documentaires (Et l’homme créa le monde) pour la chaîne américaine Discovery Channel.
Il produit et anime entre 2015 et 2019 (avec une pause en 2017) “Le Divan de Marc-Olivier Fogiel” sur France 3, une émission où les célébrités sont invités à s’épancher sur leur intimité dans un registre qu’on peut qualifier d’« émotionnel-spectacle ». Preuve de la mue qu’a effectuée le pitbull, troquant l’agressivité de ses débuts pour la sérénité de l’âge mûr. Claire Chazal abonde dans ce sens dans Les Échos : « Jeune, il était peu confiant, il se cachait derrière ce personnage un peu moqueur, voire agressif. Aujourd’hui, il apparaît beaucoup plus rond, bienveillant, plus neutre vis-à-vis des gens. Il s’est rapproché de ce qu’il est vraiment. »
En 2014, lors d’un dîner, le journaliste fait la rencontre du couple Macron, alors qu’Emmanuel n’est plus secrétaire général de l’Élysée depuis quelques semaines. Il lui propose de venir collaborer avec lui sur son émission “On refait le monde” sur RTL. Même s’il n’a pas donné suite, Fogiel cultive depuis lors une proximité avec Macron, qu’il tutoie et dont il est réputé proche. Chazal toujours : « Il a d’excellentes relations avec Emmanuel et Brigitte Macron, avec qui il a noué des liens proches. Je ne dis pas qu’il est d’une grande intimité avec les Macron, mais il est écouté par eux. »
À 50 ans, Fogiel est nommé directeur général de BFMTV par Alain Weill pour succéder à Hervé Béroud, qu’il a connu à RTL (il était directeur de la rédaction lorsque Fogiel n’était encore que stagiaire) et qui compte parmi ses proches. L’ancienne direction paie sa couverture biaisée et anxiogène de la crise des Gilets Jaunes qui aurait horripilé l’Élysée (notamment Alexis Kohler) et causé des dissensions fortes parmi la rédaction. C’est la première fois qu’une vedette du petit écran dirige une chaîne de télévision, celle-ci étant composée de 400 salariées dont 300 journalistes. Il choisit Céline Pigalle comme directrice de la rédaction, reconstituant ainsi le tandem qu’ils formaient dans la matinale d’Europe 1. Il annonce à cette occasion qu’il renonce durablement à l’antenne, condition exigée par les dirigeants d’Altice, pour se consacrer pleinement à son métier de directeur de chaîne.
Même si BFM relaie des opinions souvent alarmistes sur les risques sanitaires du Covid-19, cela n’empêche pas des journalistes de la chaîne de déjeuner dans un restaurant clandestin non loin du siège de la chaîne. Manque de pot, une descente de police a lieu dans le restaurant. La nouvelle fuite et Fogiel tente d’éteindre l’incendie dans un tweet où il tient « à préciser qu’aucun journaliste ni consultant de BFMTV n’a été arrêté dans un restaurant clandestin à Paris fin février ». Mais l’arroseur finit par être arrosé, en l’occurence par Le Canard Enchaîné, qui révèle que le directeur était en fait un habitué de ce lieu. Alors qu’un journaliste cherchait à joindre Fogiel deux semaines plus tôt, il est redirigé vers le fameux restaurant, au sein duquel l’homme de médias a « son rond de serviette ».
Selon Le Canard et un conseiller présidentiel d’Emmanuel Macron, le patron de BFMTV aurait même cherché à savoir s’il existait des photos de lui dans ce restaurant.
Mi-juillet 2024 Marc-Olivier Fogiel annonce son départ de BFMTV où il sera remplacé par Fabien Namias, jusqu’alors directeur général adjoint de sa concurrente LCI. Au même moment, le directeur de l’information de Radio France et directeur de Franceinfo, Jean-Philippe Baille, succède à Hervé Béroud au poste de directeur général délégué à l’information de RMC BFMTV. Des rumeurs annoncent leur arrivée à M6 à l’automne.
Parcours Militant
Comme il l’a avoué au Point, il a caressé un temps le projet d’une carrière politique parisienne sous la bannière socialiste : « Avec Julien Dray et Bertrand Delanoë [alors maire de Paris, ndlr], nous avons réfléchi à un ancrage local. Avec ce dernier, nous nous sommes interrogés : comment m’investir а ses côtés ? Comment y trouver mon compte et être utile sans que mon image ne vienne perturber les débats ? ». Ce projet n’aboutira pas mais a le mérite de révéler les préférences de celui qui était alors un très médiatique animateur.
Combien il gagne
« Pendant deux ans et demi sur Europe 1 pour animer la matinale, Marc-Olivier Fogiel gagnait plus de 50 000 euros par mois (si l’on enlève les deux mois d’été où l’émission est fermée). Ce chiffre mirobolant de 500 000 euros annuels nous est donné par Emmanuel Berretta du Point » (source : Staragora).
Publications
- Tout donner, avec Guillaume Depardieu, Plon, 2004.
- À mon tour d’être sur le grill, entretiens par Muriel Beyer, Plon, 2009.
- Qu’est-ce qu’elle a ma famille ?, Grasset, 2018.
Il l’a dit
« (Jean-Luc Delarue) était passé par là (Europe 1) quelques années auparavant et n’avait pas laissé un excellent souvenir. Il est toujours possible de se comporter comme un usurpateur, en arrivant cinq minutes avant l’émission en direct et en partant cinq minutes après. On devient légitime par ce que l’on fait. » Extrait de À mon tour d’être sur le grill.
« J’ai longtemps été persuadé que j’allais disparaître à 30 ans. Depuis, chaque jour est un bonus. M’inscrire dans la vie m’a demandé beaucoup de temps. J’ai dû modifier mon testament une bonne dizaine de fois, encore la semaine dernière. J’en parlais souvent avec Pascal Sevran qui faisait la même chose », Le JDD, 19 septembre 2009.
« Mon grand-père est revenu des camps et la majeure partie de la famille de mon père a disparu pendant la guerre : vous ne pouvez pas avoir des proches qui ont été massacrés sans être l’héritier de quelque chose », idem.
« Je gagne beaucoup d’argent, mais je ne suis pas un mercenaire. J’aime les aventures humaines et les histoires qui durent. Huit années à Canal, six ans dans le service public. Bien sûr, je suis chef d’entreprise, mais je suis avant tout un journaliste qui recrute des journalistes », Le Figaro, 2012).
« Ma famille est tristement banale, comme toutes les autres. Mes filles ne sont pas nées comme les autres mais dans la réalité de notre quotidien, elles ont deux papas et elles vont super bien. Elles sont normales. Elle vont à la danse, les copines viennent dormir à la maison. Elles ressemblent aux petites copines de l’école. Les gens de la “Manif pour tous” devraient écouter cette réalité et non pas le fantasme ou la peur. », Franceinfo, 9 octobre 2018.
« J’ai bien envie, dans la journée, d’élargir les sujets en étant moins systématiquement politique. […] Il faut être encore plus ouvert sur l’ensemble de l’actualité, plaide-t-il. Regardez, par exemple, le médecin qui a réalisé la première greffe de l’utérus d’une mère à sa fille, j’ai trouvé cela passionnant… Un sujet comme cela, avec tout ce que cela peut soulever comme débats sociétaux, aurait dû être traité dans la journée, pas seulement en matinée. Et je pense même qu’il aurait pu y avoir des invités dans les émissions le soir. », au sujet de la ligne éditoriale de BFMTV, Les Échos, 27 juin 2019.
« Je ne me vois absolument pas comme le facilitateur des liens entre BFM TV et l’Elysée ! J’ai une relation fluide avec le couple Macron : si elle peut me servir pour garantir l’indépendance de la chaîne et dire les choses clairement, je m’en servirai », Daniel Schneidermann, Libération, 1er septembre 2019.
« On ne se pose pas en concurrent de CNews : on fait de l’info, ils font de l’opinion. Ce n’est pas ce qu’on fera. Jamais. », Franceinfo, 13 novembre 2020.
Nébuleuse
Laurent Ruquier, Bruno Gaccio, Patrick Sabatier, Ariane Massenet, Guy Carlier, Anne-Élisabeth Lemoine, Fabrice Eboué, Rachel Kahn, Franz-Olivier Giesbert, Matthieu Pigasse, Alexandre Bompard, Pascal Sevran, Nicolas Plisson, Claire Chazal (elle est la marraine civile de sa fille Mila), Matthieu Delormeau, Dave (il est le parrain d’une de ses deux filles), Stéphane Courbit, patron de la société de production Banijay, Pierre-Antoine Capton, fondateur de Mediawan, Christopher Baldelli, ex-président du directoire de RTL Radio.
Ils ont dit
« J’ai tourné la page Fogiel. Il n’est plus à la télé et il n’a que ce qu’il mérite. Durant cette émission, qui s’était mal finie, les gens m’avaient soutenue à 300%. Fogiel avait été d’une hypocrisie et d’une malhonnêteté redoutables. » Brigitte Bardot, 1er octobre 2009.
« J’espère bien que non ! La preuve, c’est qu’il fait zéro carrière. Si c’était mon fils, il aurait fait une carrière » Thierry Ardisson, répondant à la question de savoir si Marc-Olivier Fogiel était son fils spirituel, « On n’est pas couché », 24 mars 2012.
« Mis à part la mise en scène médiatique du disque posthume de Johnny Hallyday, qui est hors course, Marc-Olivier Fogiel est le roi de la promotion. À l’occasion de la sortie de son livre Qu’est-ce qu’elle a, ma famille ? (Grasset), consacré à ses deux filles nées d’une GPA (gestation pour autrui), l’animateur court les invitations, en vertu des échanges de bons services qui règnent entre journalistes ayant la carte de la notoriété en main. A chacune de ses prestations, il conte l’aventure merveilleuse qui est la sienne et il fait la publicité d’une pratique interdite en France au nom du respect du corps humain et du refus de la marchandisation — autant de balivernes balayées d’un coup d’épaule. », Marianne, 27 octobre 2018.
« Dans les couloirs de la première chaîne info de France, ils étaient nombreux en fin de semaine dernière à se féliciter de ne pas figurer en tête des principaux agitateurs du débat sur le voile dans le « classement » établi par le site Check News de Libération. Avec 13 débats en cinq jours, BFMTV faisait pâle figure face aux 42 confrontations organisées par LCI. Faut-il y voir le résultat d’une surenchère de ses concurrentes – Eric Zemmour arrivait en même temps sur CNews – ou la traduction de la volonté du nouveau patron de BFM de s’extraire de ce qu’il appelle les « débats nauséabonds » ? Sur la question du port du voile, Fogiel se félicite qu’elle n’ait pas été traitée « toute la journée sur l’antenne de manière obsessionnelle ». Souvent stigmatisée pour ses infos qui avaient la fâcheuse habitude de tourner en boucle, BFM serait-elle en train de prendre un virage ? », L’Opinion, 22 octobre 2019.
« S’il n’est plus à l’écran ou derrière un micro, Marc-Olivier Fogiel conserve la notoriété d’une vedette, inhabituelle pour un patron de chaîne de télé. « Voir le DG de BFM avec Laëticia Hallyday dans Public, c’est vrai que c’est spécial », estime une ancienne collègue de RTL. Tout comme on ne verra pas Delphine Ernotte, Gilles Pélisson ou Nicolas de Tavernost tweeter les petits mots d’amour que leur laissent leurs enfants. », Ibid.
« Il peut s’émouvoir jusqu’aux larmes quand il est touché. Quand il a écrit son livre sur la GPA, il était bouleversé par les témoignages qu’il a eus, il en parlait la gorge enrouée. » Nicolas Escoulan, DG adjoint de Taddeo, Les Échos, 27 juin 2019.
« On entend alors l’interlocutrice, en talons, traverser tout le restaurant, le téléphone à la main, pour aller le tendre à Fogiel, attablé peinard dans un coin : “ Un appel pour vous.” Long silence, bruits de frottements… Fogiel semble hésiter à prendre le combiné puis finit par s’en saisir.
Allô, oui ?
Allô, bonjour c’est Le Canard enchaîné. Bon appétit, Marc-Olivier Fogiel !
[…] Après neuf minutes assez laborieuses, la conversation sur le départ de Ruth Elkrief s’achève sur une formule de politesse : “Eh bien, au revoir, et encore bon appétit !” Réponse de Marc-Olivier Fogiel en forme de gros bobard : “ Merci, oui, je suis en train d’emporter la nourriture…”
Il est quand même drôle patron de BFM TV, lorsqu’il joue au gars “click and… correct” ! », article du Canard Enchaîné relayé sur Twitter, 09/03/2021.
Crédit photo : capture d’écran vidéo L’Express via Youtube