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Mathieu Gallet

26 mars 2025

Temps de lecture : 16 minutes
Accueil | Portraits | Mathieu Gallet
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Mathieu Gallet

Temps de lecture : 16 minutes

De l’INA aux Échos

Mathieu Gallet est né le 8 janvier 1977 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Issu d’une famille qu’il décrit comme « de gauche », il est le fils d’un commercial et d’une fonctionnaire et le petit-fils d’agriculteurs trévisans. Après avoir exercé dans le secteur privé, il connaît une ascension fulgurante dans le secteur public, devenant tour à tour conseiller technique dans les cabinets ministériels de la Culture et de la Communication, président-directeur général de l’INA puis président de Radio France…

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Des débuts prometteurs

C’est Frédéric Mit­ter­rand qui lui a mis le pied à l’étrier en le nom­mant directeur-adjoint de son cab­i­net, respon­s­able des dossiers com­mu­ni­ca­tion et médias, au min­istère de la Cul­ture. Après une pre­mière expéri­ence dans le milieu du théâtre et de la cul­ture (Cen­tre Pom­pi­dou), un pas­sage chez Pathé, un autre comme chargé de mis­sion à Canal +, Math­ieu Gal­let est devenu le con­seiller de Chris­tine Albanel puis de Frédéric Mit­ter­rand. Rue de Val­ois, il planche notam­ment sur le pro­jet de regroupe­ment des radios et télévi­sions publiques à dif­fu­sion inter­na­tionale détenues par l’État en une seule entité, qui abouti­ra à la créa­tion de la struc­ture con­nue aujourd’hui sous le nom de France Médias Monde. Con­fir­mé dans son ascen­sion par le neveu de l’ancien prési­dent social­iste, il prend la tête de l’INA à trente-trois ans, où il pour­suit la mis­sion de numéri­sa­tion des archives ini­tiée par ses prédécesseurs. Sa nom­i­na­tion à l’INA est alors con­testée, car la sai­sine de la com­mis­sion de déon­tolo­gie de la fonc­tion publique n’a pas été appliquée. Mit­ter­rand, qui aurait fait appel à Patrick Buis­son pour obtenir la nom­i­na­tion de Gal­let, obtien­dra gain de cause.

Quoiqu’il en soit, la pro­tec­tion mit­ter­ran­di­enne dont il aura béné­fi­cié lui aurait, selon lui, valu des inim­i­tiés, notam­ment de la part « d’énarques […] furieux qu’un sous-diplômé comme [lui] se retrou­ve à un poste qui leur était dû […] Les com­pli­ments de Mit­ter­rand ont lais­sé sup­pos­er qu’il était in love… ». Dans les cab­i­nets, ses détracteurs l’appellent le « petit mar­quis ». Plaidant pour son poulain, qui l’appuiera à l’occasion de son procès médi­a­tique relatif à la sor­tie de son livre La mau­vaise édu­ca­tion, Mit­ter­rand jur­era qu’il avait appuyé sa can­di­da­ture parce qu’il était « cer­tain de son tal­ent. C’est un vrai poli­tique et un grand con­nais­seur de la machine admin­is­tra­tive. Il n’est pas du sérail mais il en sait tous les détours. »

Passage à Radio France (2014–2018)

En 2014, le CSA le choisit pour suc­céder à Jean-Luc Hees à la tête de Radio France, alors même qu’il n’était pas le can­di­dat favori à ce poste. Mar­tin Ajdari, alors numéro 2 de France Télévi­sions, était don­né gag­nant. L’année suiv­ante, il y refait son bureau pour un coût deux fois supérieur à l’estimation ini­tiale du devis, fait rem­plac­er sa voiture et embauche sur les deniers de la Mai­son Ronde un expert pour gér­er son image qui coûtera 90 000 euros à l’année ; des dépens­es mal­v­enues, alors même que le bud­get de Radio France s’annonce pour la pre­mière fois de son his­toire défici­taire et qu’une péri­ode d’intenses grèves s’annonce. Le jeune prési­dent de Radio France est alors con­fron­té à ce qui s’avérera la plus longue grève de l’institution depuis mai 1968. A l’occasion de cette crise, un délégué UNSA lui accorde un cer­tain sang-froid : « On a pris con­nais­sance d’un des arti­cles du Canard enchaîné lorsqu’on était face à lui. Il a fait preuve d’une maîtrise impres­sion­nante, comme s’il n’avait pas d’é­mo­tion », con­fie le représen­tant syn­di­cal. Néan­moins, à Radio France, il aura dirigé 4 500 salariés et son groupe enreg­istr­era un record avec 27,3 % d’audience cumulée et une adjonc­tion de 424 000 audi­teurs de plus en un an (Médi­amétrie).

De la chute au rebond (2018–2022)

En 2018, il est jugé dans une affaire de favoritisme à l’INA, pour des affaires d’appels d’offres ne respec­tant pas les règles de marchés publics : le tri­bunal cor­rec­tion­nel de Créteil le con­damne à un an de prison avec sur­sis et 20 000 euros d’amende pour favoritisme. Il est relaxé en appel et voit sa peine car­cérale dis­paraître. Alors qu’il avait refusé dans un pre­mier temps de démis­sion­ner, puisque son man­dat à la tête de Radio France devait courir jusqu’à 2019, il voit sa car­rière à la mai­son ronde s’achever un an plus tôt par voie de révo­ca­tion du CSA. Il fera un recours devant le Con­seil d’État con­tre la déci­sion du CSA. A l’occasion de son départ de Radio France, il con­fie : « ce qui me fait le plus mal, c’est de quit­ter cette équipe ».

Après sa con­damna­tion, il pub­lie (2022) un ouvrage évo­quant son par­cours et dans lequel il revient sur les orig­ines de sa chute. Par­al­lèle­ment, il fonde une plate­forme et un stu­dio de pod­cast, Maje­lan, qui lui aurait per­mis de décou­vrir le « monde des star­tups » et de se « réin­ven­ter » alors qu’il atteignait la quar­an­taine. Aspi­rant à en faire le « Net­flix du pod­cast », il lève pour cette plate­forme près de 4 mil­lions d’euros auprès du fonds d’investissement Indi­vest.  Son entre­prise Maje­lan est rachetée en juil­let 2022 par l’agence de presse et de con­tenus ETX Stu­dio, pour un mon­tant incon­nu, dans l’objectif de « créer un cham­pi­on européen de l’audio en mobil­ité ». Gal­let cède la direc­tion générale avant d’être nom­mé prési­dent non exé­cu­tif du con­seil d’administration d’ETX Studio.

En mars 2022, il prend posi­tion con­tre la sup­pres­sion de la taxe de l’audiovisuel pub­lic, con­sid­érant « le risque […] de voir le finance­ment de l’audiovisuel pub­lic soumis aux intérêts caté­goriels […] réel ». Il souligne encore : « La sup­pres­sion d’une recette affec­tée à l’audiovisuel pub­lic va faire peser l’aléa d’un finance­ment que le gou­verne­ment et le Par­lement auront toute lat­i­tude de gel­er, rabot­er ou réduire au gré des lois de finances et des col­lec­tifs budgé­taires ».

Un retour dans les médias (2022 — )

La nou­velle fait l’effet d’une bombe : Gal­let suc­cède à André Levy-Lang, un ban­quier de 86 ans ayant dirigé BNP Paribas pen­dant près une décen­nie, dans ses fonc­tions de prési­dent du con­seil de sur­veil­lance des Échos. Dans la tour­mente, le titre majeur de la presse économique hexag­o­nale n’a plus de directeur de rédac­tion depuis dix mois au moment de la nom­i­na­tion. Jugé trop proche de la rédac­tion, Lévy-Lang est prié de démet­tre de ses fonc­tions et Gal­let appa­raît comme l’homme prov­i­den­tiel sus­cep­ti­ble de con­cili­er les intérêts de la rédac­tion à la répu­ta­tion « fron­deuse » et de la famille Arnault. Deux mois et de nom­breuses trac­ta­tions plus tard, le nom de Christophe Jakubyszyn est pro­posé par Math­ieu Gal­let et validé par la rédac­tion. L’ancien patron de Radio France a rem­pli sa mis­sion prioritaire.

Origines et formations

  • Lycée Georges-Leygues à Villeneuve-sur-Lot.
  • Diplôme de l’IEP Bordeaux.
  • Uni­ver­sité Paris I Pan­théon-Sor­bonne : DEA en analyse économique des déci­sions publiques.

Parcours professionnel

  • 1999–2000. Era­to Dis­ques (Warn­er Music Group) : adjoint au directeur du mar­ket­ing et de la pro­mo­tion internationale.
  • 2000–2001. Pathé : respon­s­able de l’administration des ventes internationales.
  • 2001–2004. Groupe Canal +: con­trôleur de ges­tion pour Stu­dio Canal.
  • Jan­vi­er 2004-juin 2006. Groupe Canal +: chargé de mis­sion aux rela­tions institutionnelles.
  • 19 sep­tem­bre 2006–15 mai 2007. Cab­i­net du min­istre délégué à l’Industrie (François Loos) : con­seiller tech­nique chargé de l’audiovisuel et des NTIC.
  • Mai 2007–18 juin 2007. Cab­i­net du min­istre de la Cul­ture et de la Com­mu­ni­ca­tion / Porte-paro­lat du gou­verne­ment (Chris­tine Albanel) : con­seiller tech­nique chargé de l’audiovisuel et des médias au cabinet.
  • 4 juil­let 2007–23 juin 2009. Cab­i­net du min­istre de la Cul­ture et de la Com­mu­ni­ca­tion (Chris­tine Albanel) : con­seiller tech­nique chargé de l’audiovisuel et des médias au cabinet.
  • 26 juin 2009–27 mai 2010. Cab­i­net du min­istre de la Cul­ture et de la Com­mu­ni­ca­tion (Frédéric Mit­ter­rand) : directeur-adjoint du cab­i­net du ministre.
  • 25 mai 2010. INA : admin­is­tra­teur de l’Institut Nation­al de l’Audiovisuel.
  • 27 mai 2010-12 mai 2014. INA: prési­dent-directeur général de l’Institut Nation­al de l’Audiovisuel.
  • 23 sep­tem­bre 2010. Con­férence per­ma­nente de l’audiovisuel méditer­ranéen (COPEAM) : président.
  • 3 mars 2011. Comité d’Histoire de la télévi­sion : président.
  • 2011–2014. Insti­tut français de la Com­mu­ni­ca­tion : président.
  • 12 décem­bre 2012–1er mars 2018. Syn­di­cat des médias de ser­vice pub­lic (SMSP) : administrateur.
  • 12 mai 2014 – 1er mars 2018. Radio France: prési­dent-directeur général.
  • Novem­bre 2014. Fon­da­tion France Télévi­sions : admin­is­tra­teur et mem­bre de col­lège des per­son­nal­ités qualifiées.
  • 2015–1er mars 2018. Con­seil de sur­veil­lance d’Arte France: mem­bre du conseil.
  • Avril 2016–1er mars 2018. Médias fran­coph­o­nes publics (MFP) : vice-prési­dent puis mem­bre de l’Assemblée de direction.
  • 19 jan­vi­er 2017. Nom­mé Prési­dent de l’association des Médias Fran­coph­o­nes Publics.
  • Juil­let 2018. Maje­lan (pro­duc­tion, dis­tri­b­u­tion et édi­tions de con­tenus médias, inter­net et sites web) : cofon­da­teur et président.
  • Juil­let 2021. Log­i­cal Con­tent Ven­ture : con­seiller « senior ».
  • Juil­let 2022. L’agence de con­tenu ETX Stu­dio, spé­cial­isé dans l’audio-augmentée (expert en trans­for­ma­tion de l’écrit vers l’audio) rachète Maje­lan et il est aus­sitôt nom­mé prési­dent du con­seil d’administration d’ETX Studio.
  • Jan­vi­er 2024. Nom­mé prési­dent du con­seil de sur­veil­lance des Échos, en qual­ité d’administrateur indépendant.

Vie privée

Math­ieu Gal­let se voit prêter une liai­son avec Emmanuel Macron dès l’accession de ce dernier au cab­i­net min­istériel des finances ; il estimera que cette rumeur est en par­tie à l’origine des déboires dont il souf­frira après que l’appareil judi­ci­aire ait enquêté sur son con­trat en tant que prési­dent de l’INA. Il expli­quera ain­si : « Mon évic­tion don­nait enfin l’occasion tan­gi­ble de tuer la rumeur qui m’avait attribué une rela­tion intime avec le nou­veau prési­dent de la République ». Selon lui, l’origine de cette rumeur est à met­tre sur le compte d’une stratégie du « camp social­iste ». Lorsque se répand cette rumeur, il se sépare de son « com­pagnon », alors un étu­di­ant en droit « qui était un autre lui-même avec 20 ans de moins » si l’on en croit ses proches. Il serait aujourd’hui en cou­ple avec un sportif en activité.

Parcours militant

Dans son livre, Jeux de pou­voirs, il décrit en ces ter­mes sa sen­si­bil­ité politique :

« Mes grands-par­ents des deux côtés votaient à gauche, mon grand-père mater­nel avait pleuré le 10 mai 1981 – de joie, il va sans dire – et ma mère est restée aujourd’hui « encore « mit­ter­ran­dolâtre ». Mon père est de cette gauche « rad­i­cale-cas­soulet » mod­érée, pro­pre à notre Sud-Ouest natal. Pour ma part, arrivé à Paris, j’avais fréquen­té la sec­tion social­iste du IIe arrondisse­ment qui se trou­vait à l’angle de ma rue, dans le quarti­er Mon­torgueil. J’avais voté, et j’étais le seul dans mon cer­cle d’amis, pour Lionel Jospin le 21 avril 2002, les autres s’étant dis­per­sés du côté de Chris­tiane Taubi­ra, Noël Mamère voire Olivi­er Besan­cenot. Mais je ne m’étais jamais engagé, d’une part parce que l’esprit mil­i­tant m’est étranger, et d’autre part parce que j’avais vite fait le con­stat que je ne pou­vais pas me recon­naître dans la soci­olo­gie du par­ti social­iste. Dans la petite sec­tion PS de la rue Mon­torgueil, il n’y avait que des profs, des employés des ser­vices publics et des asso­ci­at­ifs. Pour moi qui étais jeune cadre chez Canal+ à l’époque, per­son­ne par­mi « les cama­rades » ne com­pre­nait, n’avait l’expérience d’une entreprise ». 

Dans la foulée, il délivre égale­ment ses préférences électorales :

« J’avais voté, et j’étais le seul dans mon cer­cle d’amis, pour Lionel Jospin le 21 avril 2002, […] Finale­ment, le sec­ond tour de 2002 mis à part, j’avais voté pour la pre­mière fois à droite en 2007, séduit par l’énergie sarkozi­enne à défaut d’approuver le style show off de l’homme public ».

Distinctions

  • Pro­mo­tion 2014. Mem­bre du pro­gramme Young Lead­ers de la France Chi­na Foundation.
  • Novem­bre 2014. Arrivé à la 9ème place du classe­ment de « l’Homme le plus sexy » du mag­a­zine Têtu.
  • 2019. Cheva­lier des Arts et des Lettres.
  • 23 novem­bre 2021. A l’occasion du Gala by les­Big­Boss & Forbes et de l’organisation de son pre­mier classe­ment des 200 décideurs les plus influ­ents de l’an­née, Math­ieu Gal­let arrive 8ème du « top 10 des dirigeants en Mar­ket­ing & Com­mu­ni­ca­tion » avec sa société Maje­lan.

Publications

  • Trans­for­ma­tion numérique, syn­er­gies agiles, respon­s­abil­ité démoc­ra­tique, Édi­tions Ter­ra Nova, 2017.
  • Le nou­veau pou­voir de la voix, Édi­tions Débats publics, 2020
  • Jeux de pou­voir, Édi­tions Bouquins, 2022

Nébuleuse

  • Jean-Bernard Lévy : c’est cet ancien patron de Viven­di qui le recom­mande auprès de François Loos pour inté­gr­er le cab­i­net du min­istre de l’Industrie.
  • Frédéric Mit­ter­rand : c’est le min­istre de la Cul­ture pour lequel il tra­vaille qui appuie sa can­di­da­ture à la tête de l’INA, à l’âge de 33 ans. Le neveu de François Mit­ter­rand le surnomme Tan­crède, évo­ca­tion du per­son­nage d’Alain Delon dans le Gué­pard de Vis­con­ti.
  • Jean-Pierre Biron, ancien directeur de com­mu­ni­ca­tion du Cen­tre Pom­pi­dou; ami d’enfance et con­seiller de Frédéric Mit­ter­rand lors de son man­dat au Min­istère de la Culture.
  • Denis Pin­gaud, ancien mil­i­tant de la LCR et con­seiller en com­mu­ni­ca­tion de Lau­rent Fabius (1984–1986), il fac­ture ses con­seils en com­mu­ni­ca­tion via sa société Balis­es à Math­ieu Gal­let lors de ses pas­sages suc­ces­sifs à la tête de l’INA et de Radio France.
  • Monique Denoix, direc­trice de la com­mu­ni­ca­tion de l’INA, qui suiv­ra Gal­let à Radio France où elle occu­pera les mêmes fonctions.
  • Maïa Wir­gin, sa direc­trice de cab­i­net à Radio France. Énar­que (pro­mo­tion Simone Veil), actuelle­ment secré­taire générale à la Cour des Comptes.
  • Lau­rent Guimi­er, qu’il va chercher à Europe1 en 2014 pour diriger France Info. Par son inter­mé­di­aire, Gal­let va ren­con­tre. Jérôme Don­cieux, poly­tech­ni­cien et fon­da­teur d’ETX Stu­dio qui fini­ra par racheter entière­ment Maje­lan en 2022.
  • Arthur Per­ti­coz, son asso­cié à la fon­da­tion de Maje­lan en juin 2019.
  • Jean-Pierre Bross­man, directeur de l’Opéra Nation­al de Lyon, que Gal­let ren­con­tre à l’occasion de la pré­pa­ra­tion de son mémoire, con­sacré à cette institution.

Il l’a dit

« Le rôle que les médias ont dans la trans­mis­sion de valeurs dans notre société », à la ques­tion « Qu’est-ce que vous aimez le plus dans les médias ?, ESSEC, mars 2011.

« C’est le côté assez désagréable, pour ne pas dire épou­vantable des réseaux soci­aux où on vous jette en pâture des rumeurs sans fonde­ment aucun et qui touchent à votre intim­ité, au cou­ple effec­tive­ment d’Em­manuel et Brigitte Macron pour ce qui le con­cerne, à ma vie privée pour ce qui me con­cerne. C’est très dif­fi­cile de com­bat­tre aujour­d’hui une rumeur quand elle se répand sur les réseaux soci­aux. », entre­tien à France Inter rap­porté dans Pure Peo­ple, 22 févri­er 2018.

« Je n’é­tais qu’un instru­ment pour l’af­faib­lir, alors que nous n’avons jamais été proches. J’ai trou­vé ça dégueu­lasse de racon­ter des men­songes pour salir un homme, un cou­ple », à pro­pos de la liai­son sup­posée avec Emmanuel Macron, Télé-Loisirs, 7 mai 2022.

« Je pense que toutes les expéri­ences sont bonnes à vivre, même les mau­vais­es, et j’en ai eu de très bonnes dans cette mai­son [ndlr. Radio France], je les racon­te et j’en ai eu des dif­fi­ciles, notam­ment ce départ », France Info, 6 juin 2022.

« J’ai vu à quel point l’ex­po­si­tion médi­a­tique était un paramètre qui vous com­pli­quait la vie », France Info, 6 juin 2022.

« Même quand vous êtes un grand patron d’en­tre­prise, comme c’é­tait mon cas ici, on n’en reste pas moins un homme avec ses moments de doute, les moments où on se sent plus vul­nérable et les moments où on repart sur son cheval parce qu’on sait qu’on est bien entouré. », France Info, 6 juin 2022.

« On s’est don­né beau­coup de mal pour me faire par­tir. Le pou­voir, en 2015, ne souhaitait pas que je reste », rap­porté dans Gala.fr, 28 juin 2022.

« Sans con­naître ce passé qui était le mien et ce milieu famil­ial engagé, le nou­veau pou­voir élu avec François Hol­lande en mai 2012 voy­ait avant tout en moi un jeune loup ayant servi sous le quin­quen­nat Sarkozy. Sans être un adver­saire, je n’étais pas des leurs. Je décou­vris com­bi­en la gauche savait être sec­taire et clanique. Le fait de ne pas appartenir à leur camp allait mar­quer durable­ment mes rela­tions avec les représen­tants de l’État, jusquau plus haut niveau », Jeux de pou­voir, 2022.

Ils l’ont dit

« Il y a là un type à Radio France qui est un bel homme, qui est un beau garçon, qui est homo­sex­uel : tout le monde le sait, il ne s’en cache pas. Même s’il ne joue jamais là-dessus et qu’il n’en par­le jamais publique­ment. », Sophie des Déserts, pre­mière par­tie de l’émis­sion Quo­ti­di­en du 25 mai 2018.

« Tan­crède [ndlr. Math­ieu Gal­let] séduit tout le monde et je n’échappe pas à la règle. On s’épuis­erait à dress­er la liste des raisons qui expliquent ce suc­cès. Met­tons que ses qual­ités intel­lectuelles sont à la mesure de l’at­ti­rance qu’ex­erce son physique. », Frédéric Mit­ter­rand, La Récréa­tion, Robert Laf­font, 2013, cité par Le Parisien, 12 mai 2015.

« En dépit de son jeune âge, il a su se trou­ver des par­rains de poids qui l’ont pris sous leur aile. », Patrick Cohen, cité par Le Parisien, 12 mai 2015.

« C’est un garçon dynamique, sym­pa­thique, intel­li­gent et ambitieux. Autant de qual­ités qui m’ont don­né envie d’avoir avec lui des con­ver­sa­tions sur la vie et les hommes. Nous avons une rela­tion ami­cale, ouverte et franche. », Philippe Labro, cité par Le Parisien, 12 mai 2015.

« Il est aus­si bril­lant qu’am­bitieux, réac­t­if, bosseur et rapi­de. Son défaut, c’est d’être un peu trop sûr de lui […] Il peut être dis­tant, voire arro­gant avec ceux dont il n’a pas besoin, con­fie un dernier. Mais, avec les puis­sants, il sait tiss­er des liens et se con­stituer un réseau impres­sion­nant, dans le milieu gay notam­ment. », un ancien patron, cité par Le Parisien, 12 mai 2015.

« Il m’a mar­qué par son intel­li­gence, son sérieux, son sens des per­spec­tives. Quant à sa beauté, elle le dessert, car elle sus­cite beau­coup de jalousie. On a pré­ten­du qu’il avait fait refaire son bureau au min­istère. Ce sont des fan­tasmes. Et il n’é­tait pas le petit chéri du min­istre. », Frédéric Mit­ter­rand, cité par Le Parisien, 12 mai 2015.

« Je me sou­viens de lui comme quelqu’un de très gen­til et servi­able […] Il n’é­tait pas plus ambitieux que n’im­porte qui ici, non. Comme tout un cha­cun : quand on fait une grande école, on ambi­tionne d’avoir un grand poste… », L’Express, 31 jan­vi­er 2018.

« Il était seul de son cal­i­bre. Il com­pre­nait tout très vite, pre­nait des ini­tia­tives, pro­po­sait des amélio­ra­tions, restait tard et cher­chait à attir­er l’attention sur la qual­ité de son tra­vail. », Didi­er Durand-Ban­cel, prési­dent d’Erato Dis­ques, cité par Chal­lenges, 31 jan­vi­er 2018.

« Il n’a pas peur de grand-chose ou de grand monde. C’est un con­quérant doué, habile, qui s’appuie sur la com­pé­tence. Il y a chez lui une part d’audace et de culot, le goût du pou­voir et la pas­sion de con­stru­ire. On est frap­pé par sa force de car­ac­tère et sa con­fi­ance en lui. », Jean- Luc Bar­ré, édi­teur, cité par Chal­lenges, 31 jan­vi­er 2018.

« Pour met­tre les pieds dans le plat, si dans les dîn­ers en ville, si dans les boucles de mails, on vous dit que j’ai une dou­ble vie avec Math­ieu Gal­let ou qui que ce soit d’autre, c’est mon holo­gramme qui soudain m’a échap­pé, mais ça ne peut pas être moi », Emmanuel Macron, à pro­pos de leur liai­son sup­posée, Télé-Loisirs, 7 mai 2022.

« Si on vous dit que j’ai une dou­ble vie avec Math­ieu Gal­let, c’est mon holo­gramme qui, soudain, m’a échap­pé. », Emmanuel Macron, à pro­pos de leur liai­son sup­posée, rap­porté dans L’Obs, 9 août 2022.

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