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Robert Namias

13 octobre 2024

Temps de lecture : 14 minutes
Accueil | Portraits | Robert Namias
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Robert Namias

Temps de lecture : 14 minutes

Le dernier chiraquien

« Alter­na­tive­ment, le pays se nour­rit d’une pen­sée de droite et d’une pen­sée de gauche. Mais, sur 8 mil­lions de téléspec­ta­teurs, on a 1,3 mil­lion de lep­énistes. Ce n’est pas en mon­tant au créneau que l’on va résoudre le prob­lème. Dès que nous attaquons le Front nation­al, nous recevons des tonnes d’ap­pel. Finale­ment le point prin­ci­pal, c’est la façon dont on analyse l’im­mi­gra­tion. Il ne faut pas avoir peur d’ex­pli­quer que l’im­mi­gra­tion est un prob­lème d’emploi », Libéra­tion, 1996.

Robert Lionel Namias, petit-fils d’un juif apatride de Salonique, est né en avril 1944 à Paris. Il est marié à la productrice de télévision Anne Barrère, est père de deux enfants issus de son premier mariage, Fabien (ancien rédacteur en chef des services politique et économique de la rédaction de France 2, et actuel directeur général d’Europe 1), et Nicolas, sorti de l’ENA en 2003, actuel directeur de la stratégie de Natixis et nommé à Matignon en 2012 où il exerce le poste de conseiller technique auprès du Premier Ministre pour le financement de l’économie, les entreprises et les affaires économiques internationales.

Robert Namias est com­man­deur de la Légion d’honneur et de l’Ordre des Arts et Let­tre, il est égale­ment Offici­er de l’Ordre Nation­al du Mérite.

Formation

Robert Namias est tit­u­laire d’une licence de let­tres et d’un diplôme d’études supérieures en philoso­phie (Uni­ver­sité Paris 1 Pan­théon-Sor­bonne). Il a rédigé son mémoire de DES sur « la notion de classe chez Marx » (1967).

Parcours professionnel

Robert Namias a briève­ment enseigné la philoso­phie avant de se lancer dans une car­rière de jour­nal­iste sur les ondes radio de RTL.

1968–1969

Robert Namias entre à RTL en tant que rédac­teur et reporter.

1969–1982

Il rejoint la radio Europe 1 où il assure le poste de chroniqueur pour ensuite devenir en 1970 présen­ta­teur de jour­naux et finir par inté­gr­er le ser­vice poli­tique en 1971. En 1978, il devient rédac­teur en chef, poste qu’il assume jusqu’à son départ d’Europe 1.

En par­al­lèle à ses activ­ités radio­phoniques, Robert Namias donne des cours au CFJ durant sept années (1976–1983). Il sera égale­ment vice-prési­dent de l’école durant qua­tre ans.

1983

Tou­jours à Europe 1 il fonde, avec Benoit Clair (jour­nal­iste et écrivain), et Alexan­dre Mar­cellin, la radio parisi­enne : 95.2 FM. Il est, de son pro­pre aveu, mis au plac­ard suite à la vic­toire de François Mit­terand à la prési­den­tielle de 1981 :

« C’était un raz de marée après vingt-trois ans de gaullisme. Si vous ne sor­tiez pas votre carte du Par­ti social­iste, vous étiez mort […] Pour la pre­mière fois, un pou­voir de gauche fai­sait ce que les gaullistes avaient fait avec les télévi­sions ».

1984

Robert Namias quitte Europe 1 pour la télévi­sion. Il ren­tre alors à FR3 en tant que jour­nal­iste pour un pro­gramme médi­cal ain­si qu’une émis­sion poli­tique « Face à la 3 ». 

1986

Il intè­gre TF1 en tant que jour­nal­iste pour l’émission « Médecines à la une », pour ensuite devenir copro­duc­teur de « San­té à la une », rôle qu’il tien­dra jusqu’en 1994. Robert Namias est aus­si rédac­teur en chef et présen­ta­teur de « Une pre­mière » dès 1987.

1990

Il devient chef du ser­vice économique, vie mod­erne, arts et spec­ta­cles de TF1.

1991

Robert Namias est pro­mu directeur-adjoint de la rédac­tion de TF1. Cette même année, il devient égale­ment rédac­teur en chef du JT de 20 heures aux cotés de PPDA.

1992

Il devient directeur de la rédac­tion de TF1, un poste qu’il gardera jusqu’en 1996.

1994

La prési­dence de la com­mis­sion inter­min­istérielle con­sacrée à la vitesse et à la sécu­rité routière est con­fiée à Robert Namias. Une mis­sion qui don­nera lieu à un rap­port pub­lié l’année suivante.

1996

Robert Namias est directeur de l’information. En accep­tant ce poste, TF1 espère ain­si met­tre un homme « pas trop poli­tique, (…) cen­sé laver TF1 de son attache­ment à Bal­ladur » à la tête de l’information (source : Libéra­tion).

2003

Il devient prési­dent du Con­seil Nation­al de la Sécu­rité Routière (CNRS). Pen­dant ce temps Anne Bar­rère, son épouse, est la con­seil­lère per­son­nelle de Bernadette Chirac dans l’opération « Pièces jaunes ».

2005

Robert Namias est nom­mé directeur-général-adjoint chargé de l’information de TF1.

2008

Robert Namias quitte la direc­tion de l’information de TF1 à 64 ans, rem­placé par Jean-Claude Dassier (directeur général de LCI). Au même moment, PPDA est évincé du 20 heures de TF1.

Cette même année Robert Namias rejoint Pub­li­cis Groupe en tant que con­seiller du prési­dent et vice-prési­dent de Pub­li­cis Con­sul­tants.

2009

Robert Namias crée une nou­velle radio d’informations dif­fusée avec les moyens tech­niques de Goom Radio (Wikipé­dia : bou­quet de webra­dios et radios numériques, prestataire de dif­fu­sion pour de grandes mar­ques désir­ant dévelop­per une webra­dio).

Il par­ticipe à l’émission « Les grandes voix d’Europe 1 » et est édi­to­ri­al­iste sur i>Télé.

2010

Il démis­sionne de Pub­li­cis.

2011

Robert Namias devient le PDG de l’hebdomadaire L’Hémicycle, un jour­nal d’actualité et de débat plu­ral­iste qui est ouvert à tous les courants poli­tiques. Dans celui-ci nous pou­vons retrou­ver en sig­na­ture des arti­cles : Michèle Cot­ta, Brice Tein­turi­er, Éric Fot­tori­no, Philippe tes­son, Bruno Jeudy. Il par­ticipe aus­si à la mati­nale de LCP.

2013

Le nom de Robert Namias com­mence à être évo­qué pour pren­dre les rênes du jour­nal Nice-Matin à la place d’Olivi­er Bis­caye en mars. Finale­ment des désac­cords entre Benard Tapie et Robert Namias retarderont cette arrivée.

2014

Il devient le prési­dent du direc­toire et directeur des rédac­tions de Nice-Matin.

2015

Robert Namias est fait com­man­deur de la Légion d’Honneur. Il quitte Nice-Matin en sep­tem­bre 2015 suite à des « ingérences » de la part de salariés-action­naires. Jean-François Roubaud, mem­bre du con­seil de sur­veil­lance de la SCIC et jour­nal­iste à Nice-Matin expli­quait lui de son côté qu’il « n’y a pas eu d’ingérences » mais un « hia­tus » sur « l’impératif de trans­parence » entre le con­seil de sur­veil­lance et le directeur des rédactions.

2018

Le 28 mars 2018 il prend posi­tion sur Twit­ter con­tre le CRIF, après que celui-ci ait jugé indésir­able la présence de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélen­chon à la marche blanche con­tre le meurtre anti­sémite de Mireille Knoll : « Le CRiF ne représente en rien les juifs de France. Il y a bien longtemps que les poli­tiques auraient dû cess­er de par­ticiper à son dîn­er annuel. Mon­dan­ité politi­co-médi­a­tique assez ridicule. La lutte con­tre l’antisémitisme mérite mieux que cela ».

2024

Alors qu’il s’est mis en retrait du jour­nal­isme depuis son expéri­ence à Nice-Matin, il se con­sacre à l’écriture de romans. Sous ce terme flat­teur, il est en vérité ques­tion de textes de poli­tique-fic­tion où il agite l’épouvantail d’un tri­om­phe élec­toral du RN (Le Brun et le Rouge) ou des romans à clés qui lui per­me­t­tent de livr­er son témoignage sur l’actualité poli­tique par procu­ra­tion (L’affaire Chante­clerc). À tra­vers ce dernier livre, il livre sa vision de l’affaire PPDA, lui qui était directeur de l’information de TF1 au moment où l’animateur était au faîte de sa notoriété. Au micro de France Inter, il rap­porte que « [C]e qui m’a beau­coup frap­pé au moment de l’é­clate­ment de cette affaire, c’est que beau­coup, on dit que tout le monde savait alors que c’est absol­u­ment faux. Son coté drague et séduc­tion mielleuse, tout le monde le voy­ait, mais là, on par­le de vio­ls et d’a­gres­sion sex­uelle les plus dégueu­lass­es qui soient. Com­ment voulez-vous ne pas les croire les témoignages des femmes con­tre PPDA, il y en a une soixantaine ».

Publications

  • « Vitesse et sécu­rité routière: Rap­port au Pre­mier Min­istre » – 1er mars 1995 de Robert Namias.
  • En 2011, Robert Namias con­fie vouloir écrire un ouvrage con­sacré aux médias et la com­mu­ni­ca­tion. Il déclare vouloir « tout dire », « tout des men­songes, manip­u­la­tions et autres tricheries dont le milieu de l’information fait l’objet ». Les inter­views sur ce futur ouvrage se suc­cé­dant, les infor­ma­tions égale­ment, « la cam­pagne prési­den­tielle de 2007 vue depuis un angle inédit ». Un ouvrage qui devait être édité par Plon mais n’a, sem­ble-t-il, jamais abouti.
  • Fake News (avec Michèle Cot­ta), édi­tions Robert Laf­font, 2020.
  • Le Brun et le Rouge (avec Michèle Cot­ta), édi­tions Robert Laf­font, 2020.
  • Mortelles Comédies, édi­tions de l’Observatoire, 2022.
  • L’affaire Chante­clerc, édi­tions de l’Observatoire, 2024.

Ce qu’il gagne

Non ren­seigné.

Parcours militant

« L’an­cien étu­di­ant soix­ante-huitard, recruté en 1969 à Europe 1, pour suiv­re les ques­tions uni­ver­si­taires, fon­da­teur de la sec­tion CFDT, a large­ment viré sa cutie », extrait du por­trait de Robert Namias effec­tué par le jour­nal Libéra­tion en 1996.

« En poli­tique, Namias a tou­jours su adhér­er à son époque. En 1974, à Europe 1, il se glis­sera sans états d’âme au coeur de la machine de guerre gis­car­di­enne dirigée par le “général” Éti­enne Mougeotte. Jeunes et ambitieux, Gérard Car­rey­rou, Jean-Claude Dassier, Robert Namias, Charles Vil­leneuve for­ment l’escadron des “cap­i­taines por­tu­gais” en référence à la révo­lu­tion des œil­lets qui se déroule alors à Lis­bonne », ibid.

« Robert Namias est par ailleurs éti­queté chi­raquien, alors que l’ami­tié entre Mar­tin Bouygues, prin­ci­pal action­naire de TF1, et le prési­dent Nico­las Sarkozy est notoire. Il a présidé le Con­seil nation­al de la sécu­rité routière à par­tir de 2003, au moment où Jacques Chirac avait fait de la lutte con­tre la vio­lence routière l’une des pri­or­ités de son quin­quen­nat. Et son épouse Anne Bar­rère était chargée de la com­mu­ni­ca­tion de l’ex-pre­mière dame Bernadette Chirac », Nou­v­el Obs, 2008.

Collaborations

En 2004, Robert Namias joue dans le film Les Parisiens de Claude Lelouch, où il inter­prète le rôle d’un patron de presse.

Il a dit

« Je suis pour la tolérance, et con­tre le racisme », Libéra­tion, 1996.

« Alter­na­tive­ment, le pays se nour­rit d’une pen­sée de droite et d’une pen­sée de gauche. Mais, sur 8 mil­lions de téléspec­ta­teurs, on a 1,3 mil­lion de lep­énistes. Ce n’est pas en mon­tant au créneau que l’on va résoudre le prob­lème. Dès que nous attaquons le Front nation­al, nous recevons des tonnes d’ap­pel. Finale­ment le point prin­ci­pal, c’est la façon dont on analyse l’im­mi­gra­tion. Il ne faut pas avoir peur d’ex­pli­quer que l’im­mi­gra­tion est un prob­lème d’emploi », Libéra­tion, 1996.

« Les ami­tiés du prin­ci­pal action­naire de TF1 avec Nico­las Sarkozy, que je respecte, ne me regar­dent pas. Elles ne jouent en rien sur l’information », Le Monde, 2007.

« Per­son­ne n’y croit beau­coup à notre pro­jet de SCIC (Société Coopéra­tive d’Intérêt Col­lec­tif), tout le monde est scep­tique. Si on ajoute ceux qui espèrent qu’on se casse la gueule et ceux qui ne croient en rien, on n’a que peu de chances de réus­sir », inter­view accordée au jour­nal local Le Petit Niçois alors que Robert Namias vient juste d’arriver à la tête du quo­ti­di­en Nice-Matin, décem­bre 2014.

« Je n’ai de prob­lème avec per­son­ne. Nice-Matin doit être d’une indépen­dance totale et défini­tive. Nous n’agirons jamais sous la pres­sion des lob­bys. Si ça ne plaît pas aux hommes poli­tiques, tant pis pour eux. Par­ler de “con­nivence” en matière jour­nal­is­tique, c’est scan­daleux et insul­tant », inter­view accordée au jour­nal local Le Petit Niçois en réponse à la ques­tion « Quelle atti­tude avec le monde poli­tique ? », décem­bre 2014.

« À mon âge, je ne crains plus rien, ni per­son­ne », inter­view accordée au jour­nal local Le Petit Niçois, décem­bre 2014.

« Europe 1, cest une fréquence. Une nou­velle radio va sinstaller sur cette fréquence, mais ce ne sera plus la radio à laque­lle jai col­la­boré », Le Monde, juil­let 2021.

« Je ne règle pas mon compte avec l’his­toire de PPDA que je trou­ve absol­u­ment abom­inable et trag­ique. Mais on a toutes les raisons de croire les témoignages. S’il doit y avoir une vérité, elle ne peut éclater que dans une salle d’au­di­ence, mis au-delà de ça, ce qui m’a beau­coup frap­pé au moment de l’é­clate­ment de cette affaire, c’est que beau­coup, on dit que tout le monde savait alors que c’est absol­u­ment faux. Son coté drague et séduc­tion mielleuse, tout le monde le voy­ait, mais là, on par­le de vio­ls et d’a­gres­sion sex­uelle les plus dégueu­lass­es qui soient. Com­ment voulez-vous ne pas les croire les témoignages des femmes con­tre PPDA, il y en a une soix­an­taine », Radio France, mai 2024.

« L’aide médi­cale d’État est l’honneur de la France. Et une mesure de préven­tion san­i­taire indis­pens­able. Mis à part quelques idéo­logues, aucun médecin, aucun soignant ne souhaite sa sup­pres­sion », X, sep­tem­bre 2024.

Ils ont dit

« “Robert est un beau par­leur, et c’est bien utile pour aplanir les prob­lèmes de la rédac­tion”, com­mente-t-on dans les hautes sphères de la chaîne (TF1) », Libéra­tion, 1996.

« Robert Namias, 52 ans, directeur de l’in­for­ma­tion, est mis en avant pour ten­ter d’é­dul­cor­er l’im­age de TF1. Vendeur de sens », ibid.

« Il est cen­sé laver TF1 de son attache­ment à Bal­ladur. Bon pro­fes­sion­nel, il a réus­si à faire pass­er la réor­gan­i­sa­tion de l’in­for­ma­tion sans trop de heurts », ibid.

« Rhé­torique et volte-face per­ma­nente : la méth­ode Namias est sim­ple », ibid.

« Un autre jour­nal­iste, Robert Namias, affir­mait pour sa part : « Jai réécouté la séquence à plusieurs repris­es avant den être cer­tain : les “gilets jaunes” scan­dent bien “en Afrique, retournez”. On peut con­tester la déci­sion du super­marché – et elle est con­testable – mais cer­taine­ment pas de cette manière. A tout point de vue. » Une affir­ma­tion inex­acte, là encore relayée tem­po­raire­ment avant quil ne sup­prime son tweet et sexcuse de sa « mau­vaise inter­pré­ta­tion ». Comme on lentend en effet dis­tincte­ment sur la vidéo, les man­i­fes­tants scan­dent le slo­gan « Reposez vos arti­cles » et non pas « Retournez en Afrique ». », 20 Min­utes, 26/08/2019.

« Il faut croire que je suis de la vieille école et Robert Namias de la nou­velle, bien quil ait l’âge d’être mon père. Il est vrai quil marrive par­fois de me deman­der si je ne me suis pas trompée d’époque. Il est vrai que la jeunesse est un état desprit, et au vu de sa récente sor­tie, si l’âge réel du mon­sieur est 76 ans, l’âge ressen­ti, pour par­ler comme la météo, serait plutôt 14 et demi. Sur son compte Twit­ter, la jour­nal­iste Judith Wain­traub rap­porte un pro­pos du pro­fesseur Raoult tenu sur LCI : « Olivi­er Véran a l’âge d’être mon fils, donc jai beau­coup dindul­gence pour lui. » Robert Namias, jour­nal­iste, ancien pro­fesseur de philoso­phie, ayant fait car­rière dans les médias privés et publics les plus pres­tigieux et auréolé du titre de com­man­deur de la Légion dhon­neur, offici­er de lordre nation­al du Mérite, com­man­deur de lordre des Arts et des Let­tres, retweete cette cita­tion avec ce com­men­taire lap­idaire : « Som­bre con­nard. Moi je nai pas dindul­gence pour mes fils mais de la fierté et de ladmi­ra­tion », Gabrielle Cluzel, Boule­vard Voltaire, 28/05/2020.

Sa nébuleuse

  • Patrick Poivre d’Ar­vor, qu’il con­sid­ère comme un véri­ta­ble ami.
  • Éti­enne Mougeotte, jour­nal­iste, ancien vice-prési­dent du groupe TF1, ancien directeur des rédac­tions du Figaro et actuel directeur-général de Radio Clas­sique (depuis 2012).
  • Jean-Claude Dassier, ancien directeur général de la chaîne d’in­for­ma­tion en con­tinu LCI et prési­dent du club français de foot­ball Olympique de Mar­seille de 2009 à 2011.
  • Jacques Chirac et son épouse Bernadette Chirac.
  • Nonce Paoli­ni (ancien directeur général délégué de Bouygues Tele­com, actuel PDG du groupe TF1).
  • Patrick le Lay qui l’a fait entr­er dans Nice-Matin au moment de la reprise par Bernard Tapie ; il réal­i­sait pour ce dernier un audit stratégique sur son groupe de presse.
  • Bernard Tapie.
  • Le Club Averroes
  • Le Club de la Presse Méditerranée.
  • Ses fils Fabi­en (ex-directeur de l’information d’Europe 1, sur LCI depuis l’été 2017) et Nico­las (énar­que, ex-admin­is­tra­teur de la direc­tion du Tré­sor de 2004 à 2008, passé à la direc­tion finan­cière de Natix­is, ex-con­seiller tech­nique économique au cab­i­net de Jean-Marc-Ayrault de 2012 à 2014, revenu depuis chez Natix­is où il est directeur Finance et Stratégie depuis octo­bre 2017).

Crédit pho­to : DR

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