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Samuel Gontier

2 septembre 2023

Temps de lecture : 13 minutes
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Samuel Gontier

Temps de lecture : 13 minutes

Bignole pour bobos

Journaliste chez Télérama, blogueur et désormais auteur, Samuel Gontier s’applique consciencieusement à dénicher le “faschisme” (prononciation a l’Italienne), l’islamophobie et le racisme, SURTOUT là où ils ne sont pas.

Jour­nal­iste chez Téléra­ma depuis 25 ans déjà, Samuel Gon­tier s’est spé­cial­isé dans le petit écran. Les arti­cles à charge qu’il pub­lie régulière­ment pour dénon­cer la droiti­sa­tion sup­posée de la sphère médi­a­tique et poli­tique, sont pour la plus grande part pub­liés dans le cadre de son blog dédié à l’analyse des con­tenus d’information télévi­suels, « Ma vie au poste ».

Le jour­nal­iste, qui se décrit lui-même sur son fil Twit­ter comme « jour­nal­iste de canapé », y décrypte les pro­pos des jour­nal­istes et chroniqueurs des prin­ci­pales chaînes du petit écran, et notam­ment des chaînes d’information en con­tinu, dans des arti­cles générale­ment incen­di­aires. Les titres par­lent d’eux-mêmes : « Jean-Michel Aphatie sur la vic­toire de Joe Biden : « Marine Le Pen a mille fois rai­son » », « Élec­tion prési­den­tielle améri­caine : des experts plus trump­istes que les trump­istes », « Après le meurtre de Samuel Paty, le con­cours Lépine des idées d’extrême droite »… La droite – quelle qu’elle soit – c’est le Mal.

Le par­ti pris du jour­nal­iste n’était pas en soi inin­téres­sant. Il explique dans un arti­cle de Jim­my Saint-Louis pub­lié le 9 févtri­er 2017 sur le Bondy Blog avoir choisi de « laiss[er] [s]es cama­rades se délecter d’admirables doc­u­men­taires pour [s]e fad­er le tout-venant de la télévi­sion ». Un tel choix aurait effec­tive­ment pu être l’occasion de com­pren­dre l’influence de la télévi­sion sur l’opinion pub­lic à tra­vers le décryptage hon­nête des choix d’intervenants, de sujets, d’angles, et ce d’autant plus que Samuel Gon­tier s’astreint à un tra­vail « quo­ti­di­en ou presque ». La masse cri­tique d’informations ain­si col­lec­tées aurait pu don­ner lieu à un réel tra­vail critique.

Sauf que c’est avec des pré­sup­posés poli­tiques mar­qués à l’extrême gauche que le jour­nal­iste entre­prend ce tra­vail. Résol­u­ment bour­dieusien, il reprend le vocab­u­laire et la grille d’analyse de la gauche post-sar­tri­enne. La per­ti­nence de cer­taines de ces analy­ses, qui épin­g­lent le règne de la sub­jec­tiv­ité, de l’émotion et du diver­tisse­ment de mau­vais goût, est rapi­de­ment effacée par son pop­ulisme très sélec­tif. Gon­tier fait ain­si dans un arti­cle sur le Covid-19 et son traite­ment médi­a­tique paru dans le n°188 de juin 2020 de CQFD l’amer con­stat du mépris des médias pour les couch­es sociales les plus pop­u­laires… tout en réus­sis­sant à ne s’émouvoir que du traite­ment fait aux pop­u­la­tions d’origine immi­grée. Le « petit blanc », Français de souche, issu des quartiers ou des zones rurales oubliées, lui, con­tin­uera même chez Gon­tier de n’avoir pas droit à la parole. Tout en pointant sur doigt l’uniformité des inter­venants dans les chaînes d’information, dont l’écrasante majorité sou­tient les mesures gou­verne­men­tales ; le « dis­cours com­pas­sion­nel sur les soignants, suite logique du peu de cas fait de leurs luttes des années passées », le jour­nal­iste arrive à s’indigner que les seules cri­tiques à qui les médias aient don­né la parole soient… de droite. Il faudrait donc cri­ti­quer le gou­verne­ment, mais seule­ment à tra­vers des idées de gauche. Curieuse diver­sité poli­tique à laque­lle en appelle Samuel Gontier.

Le jour­nal­iste s’est spé­cial­isé dans la traque des idées de droite, et surtout d’extrême droite, dont il arrive à trou­ver des relents absol­u­ment partout. Après avoir fait scan­dale en trai­tant le dessi­na­teur Riss, sur­vivant des atten­tats de Char­lie Heb­do, d’islamophobe, il a réus­si à tomber le coup d’une plainte con­jointe pour diffama­tion de BFMTV et de son directeur général Marc-Olivi­er Fogiel suite à un tweet dans lequel il expli­quait que la ligne édi­to­ri­ale de la chaîne était dev­enue islam­o­phobe, xéno­phobe et raciste.

Les édi­tions La Décou­verte ont pub­lié en 2016 une syn­thèse éponyme de ses chroniques, Ma Vie au Poste.

Portrait vidéo

Formation

Samuel Gon­tier obtient un pre­mier diplôme en économie et poli­tiques sociales à Sci­ences Po Greno­ble en 1991–1992. Il sort deux ans plus tard du Cen­tre de For­ma­tion des Jour­nal­istes diplômé en presse écrite et secré­tari­at de rédaction.

Parcours professionnel

Samuel Gon­tier com­mence en 1993 son par­cours de jour­nal­iste par plusieurs expéri­ences pro­fes­sion­nelles de quelques mois, d’abord chez Ouest-France, puis chez Bayard Presse, et enfin, en 1995, chez Libéra­tion, en tant que secré­taire de rédac­tion et rédacteur.

Il entre dès 1995 chez Téléra­ma, où il pour­suit encore aujourd’hui sa car­rière. D’abord secré­taire de rédac­tion, puis à par­tir de 2004 en tant que rédac­teur, pour enfin en 2011 devenir chroniqueur.

Sa chronique sur la télévi­sion, « Ma vie au poste », lui con­fère alors une notoriété nou­velle : spé­cial­iste auto­proclamé du petit écran, ses analy­ses par­ti­sanes lui valent plus d’un scan­dale. S’il a le mérite de met­tre en lumière un cer­tain nom­bre de con­flits d’intérêts et d’uniformité de pen­sée sur les chaînes d’information de grande écoute, son analyse reste stricte­ment lim­itée au cadre de pen­sée des vieux com­mu­nistes désor­mais devenus indigénistes : le coupable tout désigné, c’est le mâle blanc quin­quagé­naire, à l’inverse du jeune métis­sé ou racisé des class­es pop­u­laires, vic­time de toutes les oppres­sions pos­si­bles et imaginables.

Samuel Gon­tier étend son analyse des émis­sions sportives aux diver­tisse­ments pop­u­laires type « Koh-Lan­ta » mais s’avoue par­ti­c­ulière­ment fasciné par les chaînes d’information en con­tinu. BFMTV et CNews fig­urent ain­si par­mi ses cibles préférées, tant sur Twit­ter que sur son blog. Leur péché ? S’adresser prin­ci­pale­ment à un pub­lic de CSP+ blanc et de droite (?), grosso modo. Gon­tier voit ain­si dans CNews, avec hor­reur, le Fox News français.

Son blog a don­né lieu en 2016 à un ouvrage éponyme, Ma Vie au poste, pub­lié aux Édi­tions La Décou­verte. L’évènement a propul­sé Gon­tier au statut d’expert, celui-là même qu’il aime tant à cri­ti­quer quand il s’agit des experts de BFMTV ou de CNews. C’est bien en tant qu’expert du petit écran que Gon­tier est invité le 12 octo­bre 2019 par France Cul­ture dans « La fab­rique médi­a­tique » pour dis­cuter de la manière dont les médias par­lent de l’islam.

La mar­que de fab­rique de Gon­tier, c’est aus­si son style, un style polémique, qui fait la part belle au juge­ment sub­jec­tif. Ses arti­cles respectent sys­té­ma­tique­ment le même sché­ma : l’auteur égrène les cita­tions et les agré­mente de sail­lies gra­tu­ites visant à soulign­er le racisme, l’islamophobie, la méchanceté des pro­pos mis en lumière. L’obsession de Gon­tier, ce sont les idées « rances » et « nauséabon­des », l’extrémisme et la droiti­sa­tion de la France, dont le moin­dre com­men­ta­teur qui ne partage pas ses opin­ions sera suspecté.

Le jour­nal­iste se répand par ailleurs sur Twit­ter, où il pour­suit auprès de ses 18 000 suiveurs ses attaques à grands coups d’anathèmes poli­tique­ment cor­rects. Ses insultes préférées ? Islam­o­phobe, raciste, xéno­phobe pour ne citer que les plus fréquents.

En novem­bre 2019, BFMTV et son directeur Marc-Olivi­er Fogiel por­tent plainte con­tre le jour­nal­iste pour diffama­tion après son tweet du 9 octo­bre dans lequel il expli­quait que la chaîne était dev­enue « raciste » et « islam­o­phobe » depuis la prise de poste de Marc-Olivi­er Fogiel.

La chaîne et son directeur n’étaient pas les pre­miers à avoir fait les frais des tirs du jour­nal­iste, la gauche elle-même n’est pas à l’abri de ses sus­pi­cions. Dans un tweet du 4 novem­bre 2019, c’est Riss, un des sur­vivants de la tuerie de Char­lie Heb­do qu’il épin­gle par ces quelques mots : « Pour Riss, les musul­mans sont des nazis. Ceux qui les défend­ent des « col­la­bos ». Char­lie Heb­do, nou­velle fil­iale de Valeurs Actuelles ». Le dessi­na­teur avait avoué s’être sen­ti « trahi par une par­tie de la gauche », celle-là même à laque­lle appar­tient Samuel Gon­tier, pour laque­lle la moin­dre cri­tique de l’Islam et des musul­mans relève du « racisme » le plus terrible.

Publications

Samuel Gon­tier pub­lie en 2016 aux édi­tions La Décou­verte, Ma vie au poste. Huit ans d’enquête (immo­bile) sur la télé du quo­ti­di­en. L’ouvrage syn­thé­tise les chroniques du jour­nal­iste dans un ouvrage dont le pro­pos est clair, et à l’image des opin­ions poli­tiques de l’auteur. Le compte-ren­du de l’intervention de Gon­tier auprès des étu­di­ants du Mas­ter Jour­nal­isme et médias numériques de Metz en donne un résumé éclairant : « la télévi­sion, et en par­ti­c­uli­er les chaînes d’information en con­tinu, y est dévoilée dans ses tra­vers : elle se répète, appro­fon­dit peu, sur-représente les idées de droite et d’extrême-droite sous cou­vert de « débat », lais­sant trop sou­vent la place au racisme et au sex­isme. Une approche empirique et édi­fi­ante de ce que le soci­o­logue Pierre Bour­dieu décrivait déjà vingt ans plus tôt dans Sur la télévi­sion ».

Parcours militant

De fait, Samuel Gon­tier, « jour­nal­iste de canapé », est aus­si un mil­i­tant de salon. Sans qu’il soit apparem­ment mem­bre de tel ou tel par­ti poli­tique, ses par­tis pris sont clairs dans ses arti­cles. Sans sur­prise, il aime à citer le tra­vail de Bour­dieu sur la télévi­sion, qu’il estime comme dans ce pod­cast de Raje, être tou­jours autant d’actualité.

Le jour­nal­iste s’aligne résol­u­ment sur l’extrême gauche. Cri­tique du cap­i­tal­isme, il en pointe régulière­ment du doigt les dérives dans des arti­cles qui pren­nent la défense des tra­vailleurs exploités par des entre­pris­es mon­di­al­isées qui n’ont que faire du quo­ti­di­en de leurs salariés. Dans un arti­cle de son blog « Ma Vie au poste » pub­lié sur Téléra­ma le 11 jan­vi­er 2019, « France 2 célèbre les div­i­den­des record du CAC40 », Gon­tier souligne le mépris des inter­venants de l’émission d’Anne-Sophie Lapix pour les Gilets Jaunes « trop bêtes » pour se réjouir des points de PIB gag­nés par des multi­na­tionales qui tirent leurs salaires vers le bas. La défense des opprimés chez le jour­nal­iste va de pair avec une haine aveu­gle du patron, de l’actionnaire, enfin de toute autorité quelle qu’elle soit, dans la droite ligne de l’extrême gauche tra­di­tion­nelle et de son mépris de toute forme de hiérarchie.

Une hiérar­chie, Samuel Gon­tier en fait pour­tant dans le choix des vic­times. L’opprimé en chef, la vic­time la plus à plain­dre, c’est néces­saire­ment l’immigré, la « racaille » des ban­lieues injuste­ment stig­ma­tisée par une France tra­di­tion­nelle rance et raciste. Le « petit blanc », qu’il soit de ban­lieue ou de zone rurale, lui, n’a pas le droit de cité. Pire encore, dès lors qu’il est de droite, il passe du côté des bour­reaux. Exem­plaire de cette dialec­tique, l’article qu’écrit Samuel Gon­tier le 9 décem­bre 2016 suite au reportage de France 2 sur le har­cèle­ment des femmes dans la rue dans les ban­lieues : le jour­nalise s’y insurge qu’on ose met­tre en cause la cul­ture et la reli­gion des harceleurs alors qu’il lui sem­ble évi­dent, à lui, que ce sont les pou­voirs publics qui sont la cause de l’exclusion des femmes de l’espace public…

On notera sans sur­prise l’approbation qu’accorde Jean-Luc Mélen­chon au tra­vail du jour­nal­iste dans une pub­li­ca­tion Face­book du 8 sep­tem­bre 2020. L’homme poli­tique y partage un arti­cle de Samuel Gon­tier avec ce com­men­taire : « Samuel Gon­tier est de retour ! OUF ! Un moment de con­ster­na­tion amusé dans l’ambiance manip­u­la­trice de l’info en con­tinu ». L’introduction de l’article en ques­tion par­le d’elle-même : « Lun­di dernier, c’était la ren­trée des chaînes info. Au menu, petits nou­veaux et vieux croû­tons com­posent une soupe rance où l’ensauvagement le dis­pute au com­plo­tisme pour exhaler des relents d’extrême droite ».

Les sites sur lesquels ses arti­cles sont repris sont eux aus­si élo­quents quant à l’orientation poli­ique du jour­nal­iste. Son arti­cle « Eric Zem­mour et Michel Onfray unis pour dénon­cer l’islamo-gaucho-narco-féminisme des Verts » pub­lié sur Téléra­ma le 2 juil­let 2020 est pour ne don­ner qu’un exem­ple inté­grale­ment repro­duit sur le site Repères Antiracistes.

Ce qu’il gagne

Non con­nu.

Il l’a dit

Sur Twit­ter, il déclare au sujet de Riss, un des sur­vivants de l’attaque ter­ror­iste à Char­lie Heb­do : « Pour Riss, les musul­mans sont des nazis. Ceux qui les défend­ent des “col­la­bos”. Char­lie Heb­do, nou­velle fil­iale de Valeurs Actuelles. »

Samuel Gon­tier s’inquiète dans la vidéo de l’Observatoire du Jour­nal­isme sur YouTube filmée lors de sa ren­con­tre avec les étu­di­ants du Mas­ter Jour­nal­isme et Médias Numériques de Metz d’une « dérive un peu droitière qui est con­statée par beau­coup de monde. C’est-à-dire que les voix dis­cor­dantes en dehors de la droite et de l’extrême-droite sont assez peu nom­breuses ou ser­vent d’alibi de gauche pour jus­ti­fi­er des dis­cours de droite et presque uni­for­mé­ment de droite. Voilà, c’est un glisse­ment qu’on observe dans la vie poli­tique en général, dont les média se font l’écho et que j’ai l’impression qu’ils encouragent. »

À la ques­tion de l’animatrice du pod­cast « Où Est le Respect » pub­lié le 14 juin 2019 sur Raje qui lui demande com­ment il explique l’uniformité dans la présen­ta­tion de l’information à la télévi­sion, Samuel Gon­tier répond « il y a une par­tie soci­ologique, il y a une par­tie cap­i­tal­is­tique puisque la plu­part de ces chaînes appar­ti­en­nent à des indus­triels qui comme je le dis­ais sont sou­vent eux-mêmes dépen­dants des com­man­des de l’État. […] C’est un peu plus var­ié sur le ser­vice pub­lic quand même. […] Sur le ser­vice pub­lic c’est ça la dif­férence ; il y a peut-être un JT ou des infos qui sont cari car­i­cat­u­rales mais à côté il y a de supers doc­u­men­taires qui vont aller démon­ter le sys­tème capitaliste. »

Il explique dans la même émis­sion la manière dont il tra­vaille : « J’ai ten­dance à trou­ver mon écri­t­ure un peu pau­vre parce qu’en fait, le plus gros de mon tra­vail, c’est de la cita­tion parce que le sim­ple fait de met­tre noir sur blanc ce qui est proféré à l’antenne a un effet révéla­teur […] On se rend compte de l’énormité des choses qui sont dites […] Evidem­ment je rajoute des petites touch­es d’humour, d’ironie. Le gros tra­vail c’est de syn­thé­tis­er, d’articuler ces cita­tions ».

On a dit à son sujet

L’animateur du pod­cast « Où Est le Respect » pub­lié le 14 juin 2019 sur Raje le qual­i­fie de « Che Gevara du PAF ».

Dans une tri­bune pub­liée le 6 novem­bre 2019 sur Boule­vard Voltaire, Xavier Raufer taxe le jour­nal­iste de « big­nole pour bobos ». Il s’explique en ces ter­mes : « Tous les jours ou presque (dit sa pub), Samuel tient un blog nom­mé Ma vie au poste. Onze ans à com­menter des com­men­taires, péror­er, morigén­er, iro­nis­er sur tout et le reste. À quel titre jauge-t-il, cri­tique et arbi­tre-t-il ? En con­nais­seur sub­til de l’âme humaine ? Philosophe pro­fond ? En quel hon­neur tranche-t-il de tout, à tout pro­pos ? Rien, à vrai dire, ne l’explique : la longévité un peu sta­tique de Samuel Gon­tier rap­pelant plutôt cet apa­tride qui, un jour, échoua au ter­mi­nal 1 de Rois­sy pour y végéter depuis lors.[…] Gon­tier incar­ne le camp du bien, Gon­tier ne se trompe jamais. En bref, Samuel Gon­tier ressus­cite le Agnan de Sem­pé et Goscin­ny. L’agaçant Agnan, du Petit Nico­las. Celui qui « dénonce ses cama­rades » et « se réjouit des puni­tions des autres élèves ». Pau­vre rédac­tion de Téléra­ma, affligée d’une sem­blable bignole ! »

CQFD Jour­nal voit quant à eux dans le dossier « Pro­pa­gande & manip­u­la­tion de masse » pub­lié dans leur 192e numéro dans les arti­cles de Samuel Gon­tier : « un salu­taire tra­vail d’information sur les dérives de l’audiovisuel français ».

Pho­to : cap­ture d’écran vidéo “Samuel Gon­tier, jour­nal­iste à Téléra­ma : Onze ans d’en­quête (immo­bile) sur la télé du quo­ti­di­en” (Obsweb, l’ob­ser­va­toire du web­jour­nal­isme) via YouTube

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