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Yves Thréard

28 juin 2022

Temps de lecture : 14 minutes
Accueil | Portraits | Yves Thréard
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Yves Thréard

Temps de lecture : 14 minutes

Un réac’ dans son genre

Yves Thréard est un journaliste politique qui a mis sa plume dite réac’ au service du Figaro. Né à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, en 1960, il est considéré par la gauche Libé comme étant un journaliste de droite et se démarque en effet de la majorité des journalistes par des postures que d’aucuns pourraient qualifier de « réactionnaires », notamment sur le plan sociétal avec une opposition marquée au « mariage » entre couples de même sexe, à l’adoption pour ces mêmes couples, à l’avortement et à la théorie du genre à l’école. Sur le plan politique (et économique), Yves Thréard est un critique acerbe des socialistes, communistes et autres marxistes. Il figurait, parmi d’autres, sur le fameux « mur des cons » réalisé par le syndicat de la magistrature.

Formation

Yves Thréard n’a pas suivi un par­cours de jour­nal­iste clas­sique. Loin des grandes écoles de jour­nal­isme, il a fait des études de droit à l’issue desquelles il a obtenu sa licence, puis s’est dirigé vers les Let­tres en obtenant un DEA dans ce domaine.

Parcours de journaliste

Il débute en tant que jour­nal­iste en province, au Dauphiné Libéré, avant de par­tir pour l’Afrique de l’Est. Basé au Kenya, il cou­vre l’ac­tu­al­ité de tous les pays de la région (Ougan­da, Éthiopie, Soudan, Soma­lie, Tan­zanie, Rwan­da, Burun­di, Malawi, Mozam­bique, Mau­rice, Mada­gas­car) pour le compte de deux médias, The Voice of Kenya et The Voice of AmÉri­ca. De retour en France, il passe par dif­férents titres dont France-Soir où il occupe les postes de directeur de la rédac­tion et directeur général adjoint de 1997 à 1999.

Il ter­mine sa tra­jec­toire jour­nal­is­tique au Figaro, où il est aujourd’hui directeur-adjoint de la rédac­tion. On peut le retrou­ver, depuis le début de la sai­son 2013–2014, tous les midis pour le « Talk Orange-Le Figaro ». En novem­bre 2013, il lance une série de vidéos sur lefigaro.fr, inti­t­ulée « Répon­dez-moi ! », où il inter­pelle des respon­s­ables poli­tiques sur des sujets d’actualité.

Il tient depuis plusieurs années un blog, « Con­tro­ver­s­es », sur lefigaro.fr et par­ticipe depuis sa créa­tion à la nou­velle plate­forme de débat du quo­ti­di­en, « FigaroVox ».

Yves Thréard est en out­re pro­fesseur à Sci­ences Po Paris, en 5ème année, où il donne un cours sur les poli­tiques édi­to­ri­ales. Il est égale­ment inter­venant extérieur auprès de l’Institut de Rela­tions Inter­na­tionales et Stratégiques dirigé par Pas­cal Boniface.

Journaliste audiovisuel

Out­re son statut prin­ci­pal de jour­nal­iste de presse écrite, Yves Thréard col­la­bore à plusieurs émis­sions à la radio et à la télévi­sion. Sur les ondes, il par­ticipe à « On refait de monde », émis­sion de RTL ani­mée par Nico­las Poin­caré de 19h15 à 20h. Sur le petit écran, il a col­laboré au « Club BFMTV » de Ruth Elkrief (le mar­di de 12h45 à 13h20) ain­si qu’au « Match d’i>Télé » de Lau­rent Bazin le ven­dre­di de 8h15 à 8h20 où il était opposé à Mau­rice Szafran.

Il est aujourd’hui un inter­venant réguli­er du « Duel » présen­té par Olivi­er Galzi du lun­di au jeu­di à 23h35 sur i>Télé, aujourd’hui CNEWS, de la Mati­nale LCP, mais aus­si de LCI et de BFM Radio.

À par­tir de 2020, LCP lui pro­pose de présen­ter une émis­sion de grands entre­tiens. Le pre­mier cycle d’entretiens est inti­t­ulé « Du pou­voir au pur­ga­toire » et le sec­ond, « Une cer­taine idée de la France », aboutit à un livre qui paraît en mars 2022 aux Édi­tions du Rocher. Le but étant pour lui de « percer toutes les con­tra­dic­tions, tous les mys­tères de notre pays ».

Positionnement

En mars 2012, un con­seiller région­al PS, Jérôme Impel­lizzieri, a saisi le CSA afin qu’il se penche sur le temps de parole d’édi­to­ri­al­istes « proches de la droite ». Yves Thréard fig­u­rait sur cette liste non-exhaus­tive en com­pag­nie de Jean-Pierre Elk­a­b­bach (Europe 1), Éti­enne Mougeotte (LCI, RTL), Éric Rev­el (LCI, RTL), Éric Brunet (RMC, BFMTV), Cather­ine Nay (Europe 1), Yvan Rioufol (RTL, i>Télé), Guil­laume Roquette (LCI, France Inter, France 2), Robert Ménard (Sud Radio, i>Télé) et Jean-Pierre Per­naut (TF1).

Yves Thréard s’est beau­coup exprimé, sur son blog où à la télévi­sion, sur des sujets socié­taux tels que le « mariage pour tous », l’adoption pour les cou­ples homo­sex­uels, la théorie du genre à l’école ain­si que l’avortement (IVG). En févri­er 2014 (La Mati­nale, LCP, 23/02/2014), il a traité le min­istre de l’éducation, Vin­cent Peil­lon, de « menteur » suite aux déc­la­ra­tions du min­istre sur la théorie du genre à l’école. Il a égale­ment inter­pel­lé Manuel Valls, min­istre de l’Intérieur, pour qu’il s’explique sur le deux-poids deux-mesures entre le sort de Dieudon­né et celui des Femen dont il demande la dissolution.

En avril 2013, fig­u­rant par­mi les « cons » du syn­di­cat de la mag­i­s­tra­ture, il dénonce ces agisse­ments de la part de représen­tants de la jus­tice, a pri­ori impar­tiale, et demande sa dis­so­lu­tion « illi­co-presto ».

Yves Thréard est con­sid­éré comme proche du CRIF, il a déjà été invité par la Com­mis­sion d’études poli­tiques de l’association pour débat­tre de la pen­sée unique et du poli­tique­ment cor­rect avec Nat­acha Polony en avril 2016 et est le mod­éra­teur d’un débat sur le thème « La France, une et divis­i­ble ? » à l’occasion de la 10ème con­ven­tion nationale du CRIF. Ce n’est pas la pre­mière fois qu’il prend part à cette con­ven­tion, il avait déjà pris la parole au cours d’une table-ronde sur la per­cep­tion d’Israël dans les médias en 2011 pour témoign­er du biais pro-pales­tinien dans les médias français. Il se per­met toute­fois de cri­ti­quer le prési­dent du CRIF, Fran­cis Khal­i­fat, après que celui-ci a pris la déci­sion d’exclure Jean-Luc Mélen­chon et Marine le Pen de la man­i­fes­ta­tion pop­u­laire en hom­mage à Mireille Knoll, une femme âgée de con­fes­sion juive tuée le 23 mars 2018 par son voisin musul­man dans ce qui ressem­ble à un meurtre motivé par l’antisémitisme. Les deux per­son­nal­ités bravent l’interdit du CRIF et se joignent au cortège coûte que coûte, pour en être exfil­trés manu mil­i­tari par les mil­ices de la LDJ. Thréard déplore ce cam­ou­flet qui a per­tur­bé la com­mu­nion répub­li­caine : « par la faute de Fran­cis Khal­i­fa, […] la déter­mi­na­tion de tout un peu­ple à lut­ter con­tre l’antisémitisme, a pris un tour scan­daleux, indigne, mépris­able. »

À l’orée des man­i­fes­ta­tions des Gilets Jaunes, Thréard fait mon­tre d’un cer­tain ent­hou­si­asme et croit décel­er dans cette insur­rec­tion une man­i­fes­ta­tion de défi­ance con­tre la poli­tique d’immigration. Il déclare à ce sujet sur LCI le 14 jan­vi­er 2019 : « L’immigration, con­traire­ment à ce qui a été dit, est au cœur aus­si de la révolte des Gilets jaunes : “Nous on est invis­i­ble, pen­dant 30 ans vous vous êtes occupés des minorités, des immi­grés …” et ils dis­ent “Mais occu­pez-vous de nous main­tenant ! ». Thréard vire de bord lorsque la révolte fis­cale orig­inelle est détournée par des élé­ments de la gauche alter­mon­di­al­iste et se mue en ter­rain de jeux pour casseurs, pil­lards de ban­lieue et autres mil­i­tants antifas­cistes. Il pub­lie un édi­to­r­i­al dans Le Figaro où il appelle de ses vœux un retour à l’ordre et à une cer­taine civil­ité : « Il revient au gou­verne­ment de trou­ver la parade sécu­ri­taire et de se mon­tr­er implaca­ble avec les fau­teurs de trou­bles. Mais il est aus­si de la respon­s­abil­ité des protes­tataires « paci­fiques » de ne plus appel­er à man­i­fester, de ne plus con­verg­er chaque fin de semaine vers les cen­tres-villes. De chang­er de ton égale­ment. La haine le dis­pute trop sou­vent à la grossièreté dans l’expression de leurs revendications. »

Ce revire­ment lui vau­dra l’hostilité des man­i­fes­tants, comme le mon­tre une vidéo datant du 14 juil­let 2019 où il est pris à par­tie par des man­i­fes­tants et insulté dans la rue. Libéral, con­sid­éré comme sion­iste, plutôt bour­geois et par­ti­san du par­ti de l’ordre, il aurait dif­fi­cile­ment pu échap­per à la vin­dicte pop­u­laire, d’autant plus qu’il sem­ble ne pas être hos­tile à Emmanuel Macron, alors même qu’il était classé en 2015 par Acrimed par­mi les « édi­to­ri­al­istes VRP du Front Nation­al » aux côtés de ses col­lègues Ivan Rioufol et Éric Zemmour.

Le 14 octo­bre 2019, ses déc­la­ra­tions incen­di­aires sur la reli­gion musul­mane, et qui font suite à la déci­sion du député FN Julien Odoul d’exclure une femme voilée de l’hémicycle où se tient le con­seil région­al de Bour­gogne-Franche Comté, défrayent la chronique. Il affirme notam­ment sur LCI qu’“il m’est arrivé, en France, de pren­dre le bus ou un bateau où il y avait quelqu’un avec un voile, et je suis descen­du”, tout en ajoutant peu après « Je déteste la reli­gion musul­mane […] On a le droit de détester une reli­gion, on tout à fait le droit de le dire. » Devant l’émoi sus­cité, et prob­a­ble­ment des pres­sions de la part de la chaîne, Thréard offre son mea cul­pa au cours de la même émis­sion le lende­main : « Je me suis très mal exprimé […] Je me suis lais­sé emporter, c’est pas bien […] Je respecte toutes les religions.»

Le jour­nal­iste est un habitué des « ménages » : tan­tôt pour le MEDEF, dont il ani­me cer­taines réu­nion publiques, tan­tôt pour « un poids lourd mon­di­al de l’assurance » dont l’agence de com­mu­ni­ca­tion qui l’emploie tait pudique­ment le nom.

Le Figaro et Serge Dassault

Lors d’une con­férence organ­isée à Mont­pel­li­er le 17 jan­vi­er 2008 sur « la lib­erté de l’information en France » et à laque­lle par­tic­i­pait aus­si Edwy Plenel, fon­da­teur de Medi­a­part, Yves Thréard a dit tout haut ce qu’il pen­sait de Serge Das­sault, pro­prié­taire du jour­nal dans lequel il tra­vaille, Le Figaro. Pour lui, « M. Das­sault a un but pure­ment poli­tique, un but mil­i­tant ». Et de pour­suiv­re : « Il faut le dire, et je le dit parce que je le pense et je le sais : M. Das­sault a un jour­nal pour faire œuvre de mil­i­tan­tisme poli­tique. » Des déc­la­ra­tions pour le moins sur­prenantes provenant des rangs même du Figaro. Celles-ci ne seront suiv­ies d’aucunes con­séquences quant à sa place dans la rédaction.

Plus tôt, le 28 juin 2007 sur RTL, il avait cepen­dant défendu son employeur en déclarant : « Je vais dire quelque chose de très impor­tant. Pen­dant toute la cam­pagne [élec­torale de 2007], j’ai enten­du que Das­sault vivait des com­man­des de l’État. C’est faux ! Archi-faux ! Das­sault n’a pas eu une seule com­mande de l’État en matière mil­i­taire. » Repris par Nico­las Poin­caré, qui lui rap­pellera que Das­sault vend bien ses avions Rafale à l’État français, et que cela est admis, Thréard ne saura quoi répon­dre et bafouillera avant de chang­er de sujet.

Ils l’ont dit

Le jour­nal L’Humanité réag­it sou­vent aux chroniques d’Yves Thréard. Selon les papiers, celui-ci est qual­i­fié de « binaire indécrot­table » et est accusé d’avoir pour « men­tor » Nico­las Sarkozy.

Sans sur­prise, Yves Fau­coup exprime toute la répul­sion (plutôt ridicule) que le per­son­nage lui inspire sur Medi­a­part : « Cela fait des années que j’écris sur Yves Thréard (directeur-adjoint du Figaro) que j’ai qual­i­fié de droite-extrême et même d’extrême-droite. Avant de pren­dre la défense d’Emmanuel Macron sur les ques­tions économiques, il mil­i­tait ouverte­ment pour un lien entre LR et FN et reste, sur les ques­tions socié­tales, très à droite. Et là il est car­ré­ment raciste et islam­o­phobe. Et con­tin­ue, comme un vul­gaire Zem­mour, de par­courir les plateaux de télé. »

Il l’a dit

« Il y a une élec­tion prési­den­tielle dans 10 mois (…) Si à la ren­trée, la France est oblig­ée de se recon­fin­er, d’assigner à rési­dence les enfants et les étu­di­ants, c’est fini. Son avenir poli­tique est ter­miné », C dans l’air, 13/07/2021.

« On est dans un pays qui n’aime pas l’argent. Un pays qui a une atti­tude détestable vis-à-vis des gens qui ont bien gag­né leur vie. Il y a une espèce de jalousie qui est entretenue dans ce pays », Figaro Live, 09/10/2017.

« Cette société de la déla­tion m’exaspère […] Demain, on va faire quoi ? Le list­ing des gens qui ont le sida ? », Pub­lic Sénat, 05/04/2016.

« Depuis la fin des Trente Glo­rieuses, c’est-à-dire le pre­mier choc pétroli­er, les mau­vais­es déci­sions se sont suc­cédé, le mal s’est instal­lé. Savez-vous que, sur les vingt dernières années, seules trois grandes réformes ont été menées en France ? Les 35 heures, les retraites en 2010 et le mariage pour tous. Autant de débats qui ont énor­mé­ment agité la société, mais ne l’ont pas fait avancer. Aujourd’hui, le con­texte a changé par la grâce d’un homme, Emmanuel Macron. Et ce sont les Français qui ont con­gédié les par­tis tra­di­tion­nels et qui, au lieu de vers­er dans les extrêmes comme annon­cé, ont porté Macron au pou­voir. C’est une belle rai­son d’être opti­miste.», Le Bien Pub­lic, 09/03/2018.

« Les jeunes, les ruraux, les ouvri­ers, ils votent tous en majorité pour elle comme un seul homme. Pourquoi ? Parce que les autres – l’UMP et le PS – sont mau­vais, divisés, inaudi­bles. Du coup, ils lui lais­sent un boule­vard pour s’exprimer et caress­er dans le sens du vote tout ce peu­ple des invis­i­bles, des déclassés, des orphe­lins d’une France forte et grande. Com­ment fait-elle ? Par cap­ta­tions d’héritages.L’héritage répub­li­cain, c’est le FN qui s’en fait le défenseur. Ain­si sur la laïc­ité. L’héritage gaulliste, c’est la FN qui s’en fait le pro­mo­teur. Ain­si sur l’indépendance nationale. L’héritage d’un État fort, stratège, inter­ven­tion­niste, c’est le FN qui s’en fait l’apôtre, bien mieux que Mélen­chon. Ain­si en économie. Marine Le Pen prési­dente, c’est pos­si­ble ? On n’en est pas là, loin de là. Mais Hol­lande et Sarkozy qui rêvent de se retrou­ver con­tre elle au sec­ond tour de la prési­den­tielle de 2017 seraient bien inspirés de ne pas trop faire les malins. », Europe 1, 13 août 2014.

« Au Syn­di­cat de la mag­i­s­tra­ture, ils révè­lent qui ils sont vrai­ment : des cryp­to-marx­istes qui n’ai­ment pas les gens de droite », lefigaro.fr, 24/04/2013.

« Mélen­chon est le pire des xéno­phobes », « Médias le Mag », France 5, 09/12/12.

« Edwy Plenel se pense mis­sion­né, en qual­ité de jour­nal­iste, pour jeter l’op­pro­bre alors même qu’il n’a pas tou­jours toutes les preuves », France 5, « C dans l’air » du 30 avril 2012 (à pro­pos de l’affaire Cahuzac).

« On perd du temps en démon­tant le pro­gramme du Front Nation­al qui ne repose sur rien, on sait que c’est nul de toute manière et per­son­ne ne peut imag­in­er que ça puisse marcher deux sec­on­des », France 2, « le 13H15 », 20/11/2011.

« Faut-il rap­pel­er qu’à l’antisémitisme ram­pant de cer­tains mil­i­tants du FN répond la judéo­pho­bie de quelques-uns des mil­i­tants du Par­ti de Gauche de Mélen­chon et du Nou­veau par­ti ant­i­cap­i­tal­iste de Besan­cenot », « Le blog d’Yves Thréard », lefigaro.fr, 22/03/11.

« Il y a un lien entre immi­gra­tion et délin­quance », « C dans l’air », France 5, 25/08/2010.

« Il y a beau­coup d’é­trangers qui vien­nent en France ou de Français d’o­rig­ine étrangère qui ne veu­lent pas épouser les valeurs de la République », « C dans l’air » France 5, 25/08/2010.

« En France, les par­quets sont placés sous l’autorité du garde des Sceaux, qui définit la poli­tique pénale du gou­verne­ment. Ils ne sont donc jamais tout à fait neu­tres », « Le blog d’Yves Thréard », lefigaro.fr, 05/02/14.

« Der­rière son amour des mots et de la poésie, cette femme cache un acharne­ment mil­i­tant dont il serait sage de se méfi­er », (à pro­pos de Chris­tiane Taubi­ra), « Le blog d’Yves Thréard », lefigaro.fr, 19/02/13.

« Nico­las Sarkozy n’est pas plus censeur que ses prédécesseurs. Il n’aime pas les jour­nal­istes, il déteste les jour­nal­istes, car nous sommes des empêcheurs de tourn­er en rond », Con­férence à la fac­ulté de Mont­pel­li­er, le 17/01/09.

« Vous avez décidé de par­tir en guerre con­tre Mon­sieur Dieudon­né M’Bala M’bala en inter­dis­ant ses spec­ta­cles “à relents anti­sémites”, pourquoi n’interdisez-vous pas l’association des “Femen” en France qui se livre à des actes de provo­ca­tions qui heur­tent la foi et la con­science de beau­coup dans notre pays ? M. Valls, répon­dez-moi ! », lefigaro.fr, le 06/01/14.

Crédit pho­to : fon­dapol via Flickr (cc)

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