Interrogé dans les colonnes du Parisien-Aujourd’hui en France, Franz-Olivier Giesbert est revenu sur l’arrêt de son émission « Le monde d’après » sur France 3.
Désormais uniquement sur France 5 avec « Les grandes questions », FOG se dit néanmoins « soulagé » de cette interruption. Tout d’abord « ce n’était pas « [s]on » émission, mais une émission [qu’il] ne faisait que présenter ». Ensuite, elle « nécessitait beaucoup de réunions de travail interminables. C’était compliqué. »
Le journaliste a également confié qu’il ne se considérait pas comme un « dinosaure » de la télévision. « Dans ma tête, j’ai toujours 20 ans, a‑t-il souri. Mais nos positions sont toujours très fragiles. Les présentateurs ont souvent le sentiment qu’ils sont propriétaires de leur fauteuil parce que la télé rend fou. Beaucoup refusent de se remettre en question et finissent par être écartés. C’est normal que ça valse! A la télé, sans arrêt, ça monte et ça dégringole. »
En conclusion, celui-ci relativise cette décision. « Je ne suis pas du genre à taper du poing sur la table, à gémir et à chialer. Il faut avoir du recul sur ce qui arrive. On fait quand même un métier formidable », estime-t-il malgré la suppression progressive des émissions culturelles.
Voir aussi : « La télévision utilise les invités pour les manger à son seul profit »
Crédit photo : LCP — Assemblée Nationale via Flcikr (cc)