Après un entretien au Figaro Magazine, Michel Onfray défraie à nouveau la chronique pour des propos mettant en parallèle l’émission de Cyril Hanouna et la tentation du jihad.
Au détour d’un long dossier de 6 pages qui lui est consacré, le philosophe revient sur l’attractivité du jihad islamique en ces temps troublés où les modèles de réussite proposés à la jeunesse brillent par leur médiocrité. « Aujourd’hui et ce depuis la gauche, on nous présente des modèles tragiques qui font rêver les jeunes : Bernard Tapie, la Rolex, la Ferrari, Cyril Hanouna, un joueur de foot qui donne des coups de boule, etc… », a‑t-il estimé.
À titre de comparaison, il y a 60 ans ou plus, « un jeune rêvait d’être médecin, avocat ou professeur d’université, Jean-Paul Sartre ou Maurice Chevalier… Vouloir ressembler à Serge Reggiani ou à Yves Montand, c’est tout de même moins déshonorant que de vouloir ressembler à Cyril Hanouna ! »
Et Onfray de conclure en jugeant qu’il est « logique que de nos jours, la kalachnikov devienne le rêve ultime. C’est la toute puissance, car face à une kalachnikov, tout le monde obéit. » De quoi, en effet, alimenter la polémique sur les réseaux sociaux auprès de ceux qui font semblant de ne pas prendre acte de ce constat, volontairement provocateur certes, mais qui comporte sa part de vérité.
Chroniqueur de l’émission de Cyril Hanouna, Gilles Verdez (qui jugeait il y a peu que la dernière Miss France avait été choisie parce que « blanche »), a fait part de son « mépris éternel » à l’attention du philosophe. D’autres journalistes, comme Bertrand Chameroy, Pierre Ménès et Jean-Michel Aphatie ont également commenté ces déclarations.
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