C’est l’été, les oiseaux chantent, bientôt les vacances, le ciel est bleu… mais des nuages viennent obscurcir le ciel des employés de Meta/Facebook. Le 30 juin 2022, le chef produit de l’entreprise envoie un message interne (repris par Reuters) inquiétant : les résultats ne sont pas bons et…
Un avertissement des chefs
Et comme les résultats ne sont pas bons, les embauches sont gelées et les employés les moins performants sont poliment invités à partir. Message relayé et conforté par Zuckerberg lui-même dans une séance de questions réponses. Si Meta prévoyait de recruter 10.000 ingénieurs en 2022, le chiffre serait réduit de 30% au moins.
Les chefs parlent de « vents contraires violents » et « de la pire récession connue à venir ». La rentrée 2022 – une fois la trêve estivale passée – s’annonce chahutée. Coûts astronomiques de l’énergie (voire coupures en Europe), inflation en flèche, remontée des taux d’intérêt, élections de mid-term en novembre très certainement catastrophiques pour “sleeping” Joe Biden, possible poursuite de la guerre en Ukraine.
Et pour Meta, la concurrence de TikTok plus populaire auprès des jeunes qui s’accompagne d’une baisse des revenus de la publicité numérique après des bisbilles avec Apple. Sans compter des doutes sur l’avenir du Metavers. D’où l’aimable appel de Zuckerberg « en fixant des objectifs plus ambitieux et en faisant monter un peu la pression, j’espère que certains d’entre vous décideront que cet endroit n’est pas fait pour eux, et je suis d’accord avec cette autosélection ». On n’est pas plus aimable.
Source : Siècle digital, 1er juillet 2022
Voir aussi : Dans la peau de Mark Zuckerberg