Le gouvernement était en pleine réflexion sur l’ouverture, ou non, des secteurs publicitaires interdits à la télévision.
Il s’agissait notamment du milieu de la grande distribution (qui ne peut actuellement pas vanter les mérites de ses offres promotionnelles sur le petit écran) et le cinéma (qui ne peut pas y annoncer la sortie des films projetés). Jusqu’à présent, ces deux secteurs disposaient de la radio et de la presse écrite pour assurer leur promotion. Mais le gouvernement s’est penché sur un projet d’ouverture des espaces publicitaires télévisés à ces secteurs.
À l’annonce de la probable décision
de la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, de ne pas changer les règles, la presse quotidienne régionale est soulagée. « L’État doit rester vigilant et nous soutenir », a expliqué Jean Viansson-Ponté, président du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR), au Figaro, confiant qu’il reste « très attentifs à ce dossier ». « Nous sommes en plein effet ciseaux: nos revenus baissent alors que le coût de la transformation de notre industrie va encore augmenter », prévient-il.
La PQR, qui est confrontée à la baisse de ses ventes ainsi qu’à la chute des recettes publicitaires, peut donc souffler. Chaque jour en France, 5,1 millions d’exemplaires de PQR sont vendus pour une audience de 18,8 millions de lecteurs. Le secteur demeure malgré tout en crise, comme le prouve entre autres la situation qui sévit au sein du groupe Hersant Médias.