L’Ojim a déjà évoqué les pratiques mafieuses de certains JRI (Journalistes Reporters Indépendants qui captent, montent des images et les revendent aux médias) tel Gaspard Glanz fondateur de l’agence Taranis dont nous avons rappelé les habitudes qui fleurent bon le capitalisme sauvage.
Mais certains vont encore plus loin. Militants d’extrême gauche, proches des mouvances dites « antifas » qui oeuvrent en début et fin de cortège (là où les affrontements avec la police et les blessés fourniront des images monnayables) ils éliminent purement et simplement leurs concurrents en faisant régner la terreur politique.
Prenons un exemple emblématique, celui d’un individu se faisant appeler « nnoman » qui sous couvert d’une « agence » est en réalité l’exécuteur des basses œuvres de certains pseudos JRI désireux d’obtenir – en bonne logique de monopole capitaliste – l’exclusivité de certaines images en interdisant physiquement à d’autres JRI définis comme indésirables d’exercer leur métier. L’Ojim a pu se procurer une vidéo où “nnoman” (de son vrai nom Cadoret) menace un autre JRI sous un prétexte politique et l’empêche de travailler en le faisant expulser de la manifestation qu’il entendait couvrir.
De telles pratiques n’ont bien entendu aucun rapport avec le journalisme. Le petit monde des « antifas » rassemble aussi nombre de marginaux, d’asociaux et de simples voyous. « Non homme » en est un exemple parfaitement représentatif.
Avec mon fréro Mannone NnoMan Cadoret aux Y’a Bon Awards — photographe Mourad Boudabbouz pic.twitter.com/NoPnmvZB0P
— Sadia Diawara (@sadiadiawara) 12 juin 2013
Soutien au journaliste Nnoman Cadoret interdit de couvrir la manifestation du #17Mai2016 par arreté préfectoral ! ! ! @msoudais @Politis_fr
— Voltuan-Redde (@Voltuan) 16 mai 2016