« Des filles qui tombent amoureuses de filles, et des garçons qui aiment d’autres garçons » : tel était le sujet consacré récemment par France Info à destination des auditeurs les plus jeunes.
Pour éduquer les enfants sur le sujet, la radio publique a choisi d’inviter Anne Vaisman, auteur de Comment parler de sexualité aux enfants, aux éditions du Baron Perché, pour répondre aux questions des abonnés de Mon Quotidien, « le quotidien des 10–14 ans ». À l’antenne, les questions étaient lues par des enfants de sixième.
On a ainsi pu apprendre que les homosexuels étaient « nés comme ça », que les adultes étaient plus homophobes car « moins ouverts à la différence que les enfants » (c’est connu, les enfants sont incroyablement tolérants, il suffit d’observer une cour de récréation pour s’en rendre compte), et même qu’ils étaient racistes car ils ont souvent « peur des blacks ». Le parallèle homophobie-racisme étant fait, on apprend ensuite qu’il est « normal » pour un enfant de n’avoir « pas de maman mais deux papas » ou « pas de papa mais deux mamans ».
Mais le meilleur est à venir. Selon Anne Vaisman, « insulter » les homosexuels « peut » vouloir dire qu’on est soit même un homosexuel refoulé. Aussi, dans la droite ligne des questions « triées sur le volet », un enfant demande si, pour remédier aux horribles persécutions subies par les homosexuels, on ne pourrait pas envisager de leur donner un pays à eux (« une super jolie question », selon Anne Vaisman.. Outre l’absurdité démographique de ce projet saugrenu, qui n’est bien entendu pas relevée, voici donc qu’on nous rappelle sournoisement les traditionnelles heures les plus sombres de notre histoire…
Derrière la volonté de normaliser l’homosexualité, on assiste ici à un double problème. Premièrement, on endoctrine les enfants dès le plus jeune âge (ici dés 10 ans) sous couvert de lutte contre une homophobie largement fantasmée. Plus gravement, c’est une radio publique qui se charge de ce formatage.
Récemment, la Russie a interdit la « propagande homosexuelle » à destination des mineurs. En Occident, on en a ri. Va-t-on bientôt en pleurer ?