Le mensonge est-il en train de devenir une norme dans le journalisme « mainstream » ? Si la question paraît provocante, c’est qu’il y a quelques temps déjà l’AFP inventait des casseurs pro-Zemmour à Nantes. Cette fois-ci c’est Le Monde qui récidive en s’adonnant à la diffamation envers le site de revue de presse Fdesouche.
Un Trogneux fantôme
L’histoire commence le 31 mars 2022, lorsque le journaliste Simon Auffret, membre du service politique du Monde, signe un papier relatant le parcours de « l’affaire Jean-Michel Trogneux », une rumeur insinuant que Brigitte Macron serait un homme. L’article raconte la naissance de cette rumeur et cite rapidement le site FdeSouche en notant que celui-ci publie, le 1er novembre 2021, qu’il est probable que Brigitte Macron et Jean-Michel Trogneux ne soient qu’une seule et même personne. Un élément que M. Auffret aurait appris dans les colonnes de Libération. Le problème ? FdeSouche n’a jamais publié cet article, et a même, par la voix de Pierre Sautarel, fondateur du site, classé cette rumeur parmi « les théories dissidentes les plus grotesques ». Bien évidemment Fdesouche n’a pas manqué de protester et de souligner la tartufferie du journaliste obligé d’inventer un article de A à Z pour diffamer la plateforme d’information. De telles pratiques pourraient inciter à s’interroger sur la formation professionnelle de l’auteur de l’article.
Le Monde copie Libération qui copie…
Une autre erreur apparaît lorsque que Simon Auffret, décidément dans un mauvais jour, affirme que Natacha Rey, journaliste, a « cosigné » l’enquête que publie Faits&Documents (une lettre d’information sur abonnement de la sphère soralienne), sur le passé de Brigitte Macron. Une autre erreur puisque, comme le souligne Xavier Poussard, directeur de Faits&Documents, Natacha Rey a seulement été la correspondante de la revue pour écrire le dernier chapitre de cette enquête. Une information que le rédacteur du Monde aurait aussi appris en lisant l’article de Libération. Parfaite illustration du journalisme de copie.
Sans surprise, nous attendons encore les démentis des Décodeurs du Monde, équipe de https://www.ojim.fr/fact-checkers-ou-desinformateurs-entretien-le-gallou/ « fact-checkeurs », d’habitude si enclin à donner des leçons de déontologie aux propagateurs de fausses-informations. Ici silence radio, alors qu’il s’agit d’un exemple flagrant de diffamation et de désinformation. La fin justifierait-elle les moyens ? Combattre ce qui est appelé « l’extrême droite » donne‑t’il une forme blanc-seing accordant le droit de mentir ? Comme si, finalement, il y avait deux désinformations : la bonne et la mauvaise.
Nous encourageons aimablement M. Auffret a retourner sur les banc de l’école de journalisme au vu de sa définition de la déontologie, visiblement mal apprise lors de son passage à l’IUT de Lannion. Élève Auffret, vous me recopierez 100 fois « Je relis la charte des journalistes de Munich », au présent, au futur et à l’impératif. Pour demain 19h, vous pouvez ranger vos cahiers, sortez en silence et dans le calme.