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Quand Michel Onfray dénonce la schizophrénie des médias de masse…

4 février 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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Quand Michel Onfray dénonce la schizophrénie des médias de masse…

Temps de lecture : 2 minutes

Dans sa chronique mensuelle, le philosophe Michel Onfray s’en est vigoureusement pris aux « médias de masse » et à leur schizophrénie post-Charlie Hebdo.

Obser­vant le traite­ment médi­a­tique de la « marche répub­li­caine » du dimanche 11 jan­vi­er, Onfray note l’éloge qui a été faite du retour du Peu­ple, de la Nation, de la République, soit « tout ce qu’ils vom­is­sent depuis des décen­nies et qui, d’un seul coup, deve­nait tendance ».

Cri­ti­quant le fait qu’on ait « col­lé sous le nez d’enfants le micro du direct télé qui per­me­t­tait de sol­liciter un avis dont on savait qu’il serait celui de ses par­ents, à savoir le poli­tique­ment cor­rect ingéré par les mass­es depuis un quart de siè­cle », l’écrivain vilipende le « nar­cis­sisme » de ces médias, inca­pables de faire leur autocritique.

Avant Char­lie, ceux-ci dif­fu­saient en effet, tou­jours selon Onfray, la « haine ten­tac­u­laire (…) pour le Peu­ple, la République, la Nation, l’antilibéralisme, l’Ecole, la Laïc­ité, un fémin­isme répub­li­cain ». Après Char­lie, l’hypocrisie était de mise.

Les médias de masse ont pour lui « coupé la tête du Peu­ple pour mieux plac­er sur le trône l’aveugle Pop­u­lace, qui est le peu­ple sans cerveau. Cette pop­u­lace est con­duite, guidée, pilotée par ces fameux médias de masse qui sont le bras armé des puis­sants qui nous diri­gent, non pas dans les min­istères où plus rien ne se décide, mais dans leurs bureaux privés, con­nec­tés sur les machines qui aus­cul­tent l’état du marché en temps réel. »

« Dormez bonnes gens, tout va bien », con­clut-il. Pas sûr que sa chronique va la rabi­bocher avec la gauche qui com­mence à voir der­rière le lib­er­taire l’ombre effrayante du réactionnaire…

Crédit pho­to : DR

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