Après l’arrivée de Bertrand Delais, réputé macronien à la tête de la chaine, après le départ programmé (et tant espéré tant par la rédaction que par les spectateurs) de Frédéric Haziza, quelles seront les grandes orientations de LCP ?
Un rapport qui tombe à pic
Surprise, un audit avait été commandé au printemps 2018 par les parlementaires au cabinet Grant Thorton. Celui-ci a été remis au député En Marche Hugues Renson, également vice-président de la chaine.
L’objectif ? Faire émerger LCP comme une petite parmi les grandes, dépassant les 0,3% d’audience habituels. Ce sera la mission de Guilaine Chenu (ex France 2) ancienne présentatrice d’Envoyé spécial.
Et Public Sénat ?
Les synergies entre les deux chaines parlementaires sont quasi nulles, chacune défendant son pré carré. Les sénateurs ont fait un pied de nez au président Macron en réélisant David Kessler, réputé méfiant devant tout rapprochement. Les pistes de travail en commun sont pourtant nombreuses : régie de production partagée, émissions phares pilotées par les deux rédactions, etc… Le départ d’Haziza dont l’émission Questions d’infos ne survivra pas à son présentateur offre de nouvelles possibilités, pour faire émerger de nouveaux talents moins arrogants et moins provocateurs. Le rapprochement est bien en cours sur fonds de demande d’économies.