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Quand Quotidien et Yann Barthès font sa fête à Éric Zemmour

25 septembre 2021

Temps de lecture : 2 minutes
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Quand Quotidien et Yann Barthès font sa fête à Éric Zemmour

Temps de lecture : 2 minutes

Le 19 septembre 2021, l’émission Quotidien de Yann Barthès faisait un point sur l’avancement des élections présidentielles notamment à travers une analyse de la situation d’Éric Zemmour.

Un vendeur de livres

L’inénarrable émis­sion et son présen­ta­teur qu’on ne présente plus, puisque l’OJIM a déjà large­ment dit ce qu’il en pen­sait dans sa brochure, a jugé bon de faire un point sur le cas Zem­mour. Pen­dant près de deux min­utes, le célèbre édi­to­ri­al­iste est présen­té sans ambiguïté comme le troisième homme de l’élection à venir, puis est réduit en quelques sec­on­des à un oppor­tuniste ne cher­chant qu’à faire ven­dre son dernier livre, faute d’orthographe sur un accent incluse. Rac­cour­cis, sélec­tion évi­dente des infor­ma­tions, le con­tenu même de l’émission se con­tred­it mais peu importe, la rien pen­sance doit faire son œuvre et pour­suit donc ses inco­hérences avec l’intervention d’un autre jour­nal­iste de grand chemin.

Voir aus­si : Yann Barthès, portrait

Recours à la Pravda, pardon à France Inter

Quo­ti­di­en demande donc son avis à Yaël Goosz, le chef du ser­vice poli­tique de France Inter que nous avions déjà épinglé en 2018. Celui-ci reproche à Éric Zem­mour l’amateurisme de sa stratégie poli­tique car il ose dire claire­ment ce que tout ani­mal poli­tique entraîné doit savoir dis­simuler : sa stratégie. Pour résumer l’émission : Zem­mour est donc d’abord un habile can­di­dat crédité de 10% dans les sondages, puis un sim­ple escroc prof­i­teur qui surfe sur l’ambiguïté et finale­ment un can­di­dat pas très malin puisqu’il révèle sa stratégie.

La moquerie remplace le journalisme

Quo­ti­di­en dévoile donc toutes ses choses et bien davan­tage dans son émis­sion. Si votre cerveau a des dif­fi­cultés à créer des con­nex­ions logiques entre toutes ces infor­ma­tions, ne soyez pas inqui­et, vous êtes normal.

« Éric, tu y vas ou tu y vas pas ? […] où est ton pub­lic ou tes électeurs de demain ? », ce sont les derniers mots de cet épisode et en réal­ité les plus révéla­teurs. Ils cherchent ce qu’ils doivent dénon­cer : un méchant écrivain réac­tion­naire, un prof­i­teur vendeur de bouquins ou un affreux can­di­dat con­ser­va­teur ? Restant dans le flou, ils sont oblig­és de con­tin­uer à moquer sans creuser, ce qui lim­ite la portée des coups.

Voir aus­si : Yann Barthès, le ricane­ment au Quo­ti­di­en, pre­mière brochure de l’Ojim

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