Ojim.fr
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Radar/Automoto : Denis Brogniart accable les policiers

8 octobre 2013

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Radar/Automoto : Denis Brogniart accable les policiers

Radar/Automoto : Denis Brogniart accable les policiers

Temps de lecture : 2 minutes

Lors de l’émission « Automoto » diffusée en novembre 2012 sur TF1 et présentée par Denis Brogniart, deux policiers masqués avaient recouvert d’un sac plastique un radar routier dans le but de le rendre inopérant. L’objectif était de dénoncer la politique du chiffre opérée par le ministère de l’Intérieur.

Cette action avait provo­qué la colère de Manuel Valls qui avait ordon­né d’importants moyens pour iden­ti­fi­er les deux policiers, dont le vis­age avait été flouté et la voix mod­i­fiée dans le reportage. Par la suite, Denis Brog­niart avait été con­vo­qué à l’IGPN.

Les policiers ont depuis été iden­ti­fiés, et une source poli­cière affirme que le jour­nal­iste de TF1 a « don­né ses sources ». Ces derniers sont passés devant le con­seil de dis­ci­pline, qui a pro­posé 24 mois de sus­pen­sion dont 18 fer­mes sans traite­ment pour le plus impliqué d’entre eux.

Sur RTL, Denis Brog­niart a récem­ment acca­blé les policiers, niant toute respon­s­abil­ité quant au sort qui leur était réservé et arguant que ce sont ces derniers qui l’avaient con­tac­té pour filmer leurs actions. L’av­o­cat du polici­er mis en cause, Me Gabriel Bersi­ni, s’est dit choqué par ces déc­la­ra­tions. « Mon client a été éton­né et sur­pris, déclare Me Versi­ni. Les grandes déc­la­ra­tions de principe n’en­ga­gent que ceux qui les for­mu­lent. Pour repren­dre une cita­tion célèbre de Tal­leyrand, tout ce qui est exces­sif est insignifi­ant. On se grandit en restant objec­tif dans la nar­ra­tion des faits », a‑t-il déclaré.

Et celui-ci de con­clure en don­nant tort au jour­nal­iste de TF1 : « Mon client n’est pas l’in­sti­ga­teur de ce reportage. Le modus operan­di ne relève nulle­ment de son ini­tia­tive ou de sa com­pé­tence. » Les policiers ont affir­mé, pour leur défense, avoir agi avec le sou­tien d’un syn­di­cat de police influent.

Crédit pho­to : DR

Voir aussi

Vidéos à la une

Derniers portraits ajoutés