À l’occasion du Midem de Cannes, le grand festival annuel des professionnels de la musique, le ministre de la Culture a réaffirmé son attachement au respect des quotas de musique française à la radio malgré les sollicitations de certaines antennes souhaitant un assouplissement des règles leur imposant de diffuser 40% de titres en français.
Outre le fait que de
nombreux artistes français, comme Daft Punk, chantent en Anglais, les responsables de la programmation de diverses radios arguent du fait que la production française est insuffisante pour tenir ces quotas, notamment dans des genres comme le rock ou l’électro.
Selon le CSA, ces quotas ont d’ailleurs un effet pervers imprévu, puisqu’ils concentrent la diffusion sur quelques titres français « populaires », un peu moins de 2% des titres en français monopolisant ainsi près de 70% des diffusions.
Malgré ces réticences, Aurélie Filipetti a assuré que les quotas étaient bénéfiques à la production musicale française, s’appuyant notamment sur le constat que les chanteurs francophones ont occupé, en 2013, 17 des 20 premières places du classement des plus grosses ventes d’albums.
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