La cour d’appel de Paris vient, ce mardi 15 janvier, de condamner Radio France en appel dans le procès qui l’oppose à Stéphane Guillon, confirmant ainsi le caractère « abusif » de son licenciement.
En 2010, l’humoriste avait été licencié (ainsi que son confrère Didier Porte) suite à des chroniques jugées trop incorrectes sur les ondes de France Inter. Le groupe public avait été condamné en 2011 à verser 212 000 euros de dommages et intérêts à son ancien humoriste, le licenciement étant jugé « sans cause réelles ni sérieuses ». « En tant que salarié foutu dehors, je suis ravi de cette décision judiciaire. En tant que contribuable, je suis scandalisé qu’une société d’État ait préféré perdre autant d’argent et d’auditeurs pour faire taire un humoriste », avait alors réagi Stéphane Guillon. Ce mardi, la cour d’appel a ajouté 23 000 euros supplémentaires au titre du préjudice moral.
L’information a été rapportée par l’AFP, qui tient ses sources auprès des deux avocats de l’humoriste.
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