Le directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, par ailleurs membre du « laboratoire d’idées » Terra Nova, proche du PS, se pâme de manière étonnante, pour ne dire indécente, devant la jeune compagne de Moscovici…
Si la qualité d’un journaliste se mesure à sa capacité à flatter les puissants et leurs goûts, Renaud Dely [portrait] est sans conteste l’un des plus grands professionnels du temps. Le journaliste du Nouvel Observateur s’est en effet fendu d’un véritable panégyrique de Marie-Charline Pacquot, la très jeune compagne du ministre de l’économie, Pierre Moscovici.
Un article laudateur qui ressemble presque à une déclaration d’amour, ou tout du moins d’admiration, tant s’y bouscule les commentaires élogieux et les qualificatifs extasiés. Le lecteur apprendra ainsi que la jeune étudiante est non seulement « belle et brillante », mais aussi « réfléchie et cultivée ». De plus sa merveilleuse « aisance » lui permet de se « fondre avec agilité » dans les milieux politico-mondains…
Cerise sur le gâteau, la belle des champs qui rend glamour Mosco (sic) est une vraie fille de prolétaires qui raconte sa « love story » avec le hiérarque socialiste sur un ton « d’une franchise déconcertante parsemée de tendres moqueries pour son promis ». Sous la plume de Dely, ce couple que trente années séparent, c’est un peu « Roméo et Juliette chez les éléphants roses ». Elle est son « phare dans la tempête » tandis que les attaques contre son ministre de compagnon lui « brisent le cœur »… On en aurait presque la larme à l’œil… N’en jetez plus ! Un communicant n’aurait pas fait mieux, et en plus il aurait facturé sa prestation. Ne nous plaignons donc pas : en ces temps de rigueur, toute mesure d’économie est bonne à prendre.