L’aventure du quotidien communiste de Marseille est pleine de vagues, la proximité de la mer sans doute. Dépôts de bilan en 2014 ;2016, 2018 avec plan de continuation (et de licenciements) à chaque fois. Nouvelle procédure en 2020.
Maritima Medias reprend
Maritima Medias est possédé à 84% par la mairie communiste de Martigues, le reste est aux mains de particuliers et de sociétés liées au parti. Le « groupe » comprend un site internet, une radio et une télévision locales. Le tribunal de commerce de Marseille a approuvé le 7 octobre 2020 l’offre déposée le 22 septembre.
Des conditions sévères pour le repreneur
Le syndicat CGT du journal avait posé ses conditions :
- Maintien de l’emploi
- Maintien du périmètre de distribution sur quatre départements
- Maintien du rythme quotidien, refus de passer en hebdomadaire
- Maintien de la ligne éditoriale (communiste-
Le quotidien rival La Provence qui avait exprimé un intérêt – considéré comme inamical ‑s’est désisté et avait renoncé à déposer une offre. La mairie communiste pouvait difficilement s’opposer à la CGT. Le journal qui comptait plus de 200 collaborateurs en 2014 n’en compte plus qu’une cinquantaine en 2020.
Nous reprenons la conclusion de notre dossier réalisé (voir infra) par un ancien journaliste du quotidien : « Un journal qui perd massivement ses lecteurs ne répond plus aux conditions qui ont produit son apparition. Il ne rend donc plus le « service public d’information » que l’on attendait de lui ».
Voir notre dossier complet sur l’histoire de La Marseillaise par un de ses protagonistes.