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Retour sur Crépol et les médias, Askolovitch et Schneidermann

28 juillet 2024

Temps de lecture : 3 minutes
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Retour sur Crépol et les médias, Askolovitch et Schneidermann

Temps de lecture : 3 minutes

Nous avons déjà évoqué le francocide de Crépol qui a vu la mort du jeune Thomas minimisée ou déformée par les médias. Nous avons aussi parlé de Patrick Cohen défendant implicitement les meurtriers ou renversant l’accusation. Nous revenons sur deux confrères de Patrick Cohen qui le défendent à demi-mot voire un peu plus.

Pre­mière dif­fu­sion le 10 jan­vi­er 2024.
L’OJIM prend ses quartiers d’été : du dimanche 28 juil­let au dimanche 25 août nous repub­lions les arti­cles les plus sig­ni­fi­cat­ifs du pre­mier semestre.

Askolovitch à France Inter sur Crépol

Vous savez pourquoi est mort Thomas ? Parce que la France est raciste. C’est ce qu’a exposé Claude Askolovitch dans sa revue de presse du 5 décem­bre sur France Inter. Le quarti­er de la Mon­naie, plutôt qu’un quarti­er de l’immigration extra-européenne, est « d’abord pau­vre » et « con­cen­tre la mis­ère du monde au même endroit » ce qui crée « une sit­u­a­tion ingérable ».

De plus « ce sont les rug­by­men qui sont allés affron­ter les jeunes non désirés ». Au moins les choses sont claires et le par­ti-pris est franc, recon­nais­sons à Claude Askolovitch (voir son por­trait infra) le mérite de la fran­chise, il choisit son camp.

Voir aus­si : Claude Askolovitch, portrait

Schneidermann sur Libération est plus malin

Dans sa chronique « Médi­a­tiques » de Libéra­tion du 3 décem­bre 2023, sous le titre « Une guerre dis­symétrique », le créa­teur d’Arrêt sur images feint de tancer gen­ti­ment Patrick Cohen pour mieux le défendre. Il recon­naît que Cohen sur France 5 « a choisi son camp » et a man­qué de nuances et oui il « a choisi le camp de la défense des agresseurs, celui de la dédrama­ti­sa­tion, du sim­ple fait divers ».

Fort bien. Mais l’inquiétant n’est pas la mort de Thomas somme toute rel­e­vant du fait divers, c’est la réac­tion de cer­tains médias « Désor­mais, dès qu’un jour­nal­iste du ser­vice pub­lic com­met une approx­i­ma­tion sur un fait divers dra­ma­tique tel que celui de Crépol, les télé bol­lo-zem­mourisées qui s’affranchissent de toute règle déon­tologique ajus­tent leurs tirs coor­don­nés ». Patrick Cohen en inver­sant l’accusation n’a com­mis qu’une « approx­i­ma­tion » et devient une vic­time, vic­time des méchants médias bol­lorisés comme le sont les vail­lants jour­nal­istes des médias publics (et ceux de Libéra­tion). Ces derniers sont les mal­heureux « pau­vres gar­di­ens des faits (qui) com­bat­tent avec une main dans le dos. ». Libéra­tion et France 5 gar­di­ens des faits ? On en vient à regret­ter Askolovitch…

Voir aus­si : Daniel Schnei­der­mann, portrait

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