Première diffusion le 03/10/2022.
Alors que Ouest-France avait décidé une sorte d’omerta sur ce drame, la victime a choisi de sortir de son silence. Nous revenons sur cette terrible agression et l’expression de la victime à ce sujet dans les médias.
Un viol abject
La radio France Bleu a relaté sur son site internet le viol d’une femme à Nantes le 24 septembre de la façon suivante :
« Cela s’est produit très tôt ce samedi matin au niveau des Machines de l’île. Trois hommes d’origine soudanaise en situation irrégulière s’approchent (d’une femme). La voyant seule, ils s’emparent de son téléphone portable, puis la violent à plusieurs reprises. »
Mais rapidement, la radio locale a supprimé dans l’article en ligne l’origine des auteurs de l’agression. En voici la nouvelle version :
« Alors qu’elle rentrait chez elle après une soirée passée chez une amie (elle n’en avait que pour 10 minutes à pied), trois hommes s’approchent d’elle. La voyant seule, ils s’emparent de son téléphone portable, puis la violent à plusieurs reprises. »
L’origine des agresseurs ne méritait donc pas d’être mentionnée. Pour quelle raison ? Le journaliste a probablement estimé que cette information n’était pas pertinente pour présenter les circonstances de cette agression. Une vision des choses qui, nous allons le voir, est partagée par la victime elle-même.
La victime sort du silence
Le 29 septembre, France Info nous informait que la victime était sortie de son silence. C’est par l’intermédiaire de son avocate qu’elle s’est exprimée. Pierre Sautarel nous apprend sur Twitter que celle-ci a figuré sur la liste électorale de Johanna Roland, la maire socialiste de Nantes, lors des dernières élections municipales. L’avocate déclare :
« Au choc de l’agression vient pour elle s’ajouter la consternation de ce que certain.e.s s’approprient les faits dont elle a été victime pour stigmatiser les migrants et les désigner comme responsables premiers de l’insécurité qui règnerait dans notre pays en général et à Nantes en particulier (…)
Elle clame son attachement profond et indéfectible aux valeurs humanistes que sont l’accueil de celles et ceux qui cherchent refuge et l’ouverture aux autres. Ce qu’elle a subi et qui l’a perpétré n’y change rien ». La cliente de l’avocate Anne Bouillon « rejette l’amalgame facile et erroné fait entre immigration et délinquance. Elle rappelle que les violences sexuelles et sexistes existent en tous lieux, en tous temps, en tous milieux et par des hommes de toutes origines qui partagent en commun de se sentir autorisés à agresser des femmes ».
Avant de commenter plus avant cette déclaration, il faut souligner le traumatisme que constitue un viol et témoigner de la compassion pour la victime dans cette épreuve, si tant est qu’elle lise ces lignes. C’est fort probablement le réflexe qu’ont eu beaucoup de citoyens en apprenant cette triste information.
Au-delà, on ne peut manquer de s’interroger sur les raisons qui ont poussé la victime à sortir de son silence. L’annonce de son viol a provoqué une onde de choc dans une partie de l’opinion publique, c’est un fait. Cet acte abject a été abondamment dénoncé et commenté. Certains ont souligné que l’immigration incontrôlée et le choc des cultures ont pu concourir à ce triste passage à l’acte. Peut-on pour autant qualifier cela d’appropriation consternante d’une agression ?
Des chiffres dans toute leur froideur
Car si des viols sont effectivement commis chaque jour par des hommes, plus rarement des femmes, de toutes origines et de toutes couleurs de peau, des études statistiques et sociologiques mettent en avant un passage à l’acte plus fréquent en fonction de caractéristiques de leurs auteurs.
Ainsi, selon un bilan établi en 2021 par le ministère de l’intérieur, les étrangers présents en France sont surreprésentés parmi les auteurs de violence sexuelle. Alors qu’ils représentaient « officiellement » 7,7 % de la population française en 2021 selon l’INSEE, ils représentaient 13 % des mis en cause pour violence sexuelle. Dans les transports en commun en Ile de France, les étrangers représentaient en 2020 72% des mis en cause pour violence sexuelle. Le dire ne relève pas du racisme ou de toute autre théorie de la sorte, mais de la simple analyse des chiffres, dans toute leur froideur. Le dire ne permet pas de tirer des conclusions sur l’agression à Nantes. Ce sera le travail de la justice ou plus sûrement des travailleurs sociaux, s’ils s’y penchent.
Cologne en 2015, Rotherham, Oxford, Rochdale, Derby, Banbury, Telford, Peterborough, Aylesbury, Bristol, Halifax, Keighley, Newcastle dans les années 2000 et 2010, etc. : la liste est longue de l’omerta sur l’origine des agresseurs, qui a retardé la révélation de la dimension collective et culturelle des agressions sexuelles qui y ont été commises. Nier les déterminants culturels n’a rien résolu, bien au contraire.
En Allemagne, une association d’aide aux migrants n’a pas mis la poussière sous le tapis et a entrepris de leur enseigner les codes civilisationnels en matière de sexualité, comme nous l’apprenait Valeurs actuelles. On apprend également dans l’article qu’« en Norvège, pays de l’association, les migrants ont d’ailleurs été obligés, entre 2013 et 2015, de suivre ces formations, après plusieurs affaires de viol ». Selon L’Express, l’alcool est interdit au Soudan aux Soudanais de culture musulmane. Or les auteurs de l’agression le 24 septembre à Nantes étaient selon plusieurs articles alcoolisés.
Nous laisserons une nouvelle fois la parole à Pierre Sautarel pour conclure cet article :
Arrêtez de blâmer cette pauvre dame violée qui doit être dans un état post-traumatique terrible mais ciblez les intrigues habituelles de la gauche pour mettre tout ce qui ne correspond pas à son agenda sous le tapis et dont on paie les pots cassés aujourd’hui #nantes
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) September 30, 2022