Nous avons consacré plusieurs articles et une vidéo à la Nouvelle Inquisition des Sleeping giants. Notre confrère suisse Antipresse a repris notre vidéo avec un angle supplémentaire. Il ne suffit pas de dénoncer l’action des censeurs, il faut les exposer, c’est-à-dire voir qui manie les fils de la marionnette. Pour faire disparaître un vampire, on l’expose à la lumière. C’est ce à quoi nous allons nous employer dans les semaines à venir. Ci-dessous l’article d’Arnaud Dotézac d’Antipresse.
CENSURE • Sleeping Giants, des masques qu’il est urgent de faire tomber
Dans une vidéo de 3 minutes, l’Observatoire du journalisme (ojim.fr) dénonce les « nouveaux inquisiteurs » que sont les Sleeping Giants.
En France, la filiale des Sleeping Giants s’incarne dans le « collectif citoyen de lutte contre le financement du discours de la haine ». En clair, ledit collectif, anonyme, se livre à la délation et au chantage en essayant de frapper les médias non-conformes au portemonnaie, c’est-à-dire en intimidant leurs annonceurs.
On peut cependant douter de l’efficacité de la riposte incarnée par les « Watching Giants », organisation conçue en miroir négatif qui, de fait, intronise les SG en tant que référence sans dire de quoi ils sont faits concrètement. Plutôt que de dénoncer, il serait utile d’enquêter sur les zones d’ombre de cette organisation de subversion professionnelle.
L’Antipresse a commencé par analyser l’identité des fondateurs, en notant que leurs avatars d’activistes-idéalistes ne correspondaient guère aux profils réels des personnes et en établissant leurs liens directs avec le Deep State américain. Mais ce n’est que le début des questions :
- De quel chapeau a‑t-on tiré Nandini Jammi, la jeune Indienne récemment relokée pour servir d’icône au mouvement ?
« Même après avoir recoupé de très enfouies et très rares informations sur son environnement familial (père haut fonctionnaire du FMI), on constate que Nandini Jammi n’existe quasiment pas sur Internet avant son dévoilement. Ce genre d’intraçabilité relève ordinairement soit d’un travail d’effacement très professionnel, soit d’un changement d’identité. » (Arnaud Dotézac : « Géants endormis… ou insomniaques de la censure ? », Antipresse 214, 05/01/2020).
- Comment Nandini Jammi a‑t-elle fait pour acquérir une notoriété mondiale aussi rapidement ?
- Comment expliquer ce succès mondial en traînée de poudre et ce soutien médiatique quasi-unanime ?
- Qui finance les outils informatiques sophistiqués, les techniques de marketing avancées, la promotion, la formation, les sites ?
- À qui appartient l’infrastructure ?
- Quelle légitimité peut-on accorder à des « militants » qui s’avancent masqués ?
- Comment le gouvernement français peut-il endosser ces opérations anonymes et illégales dans sa « lutte contre la haine » ?
L’action des Sleeping Giants ne pourra être contrecarrée que par le démontage de l’opération qu’ils incarnent en tant qu’auxiliaires d’une répression illégale et illégitime de la liberté d’expression.