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Rossel et les salariés de Nice-Matin proposent leurs plans de reprise

23 octobre 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Rossel et les salariés de Nice-Matin proposent leurs plans de reprise

Temps de lecture : 2 minutes

« Deux projets, deux additions », titre L’Express, qui s’est procuré une étude comparative des offres du groupe Rossel et des salariés pour la reprise du groupe Nice-Matin.

Pour la SCIC (Société coopéra­tive d’in­térêt col­lec­tif) Nice-Matin, le coût de la reprise s’élèverait à moins de 14 mil­lions d’eu­ros, cou­plé au licen­ciement de 159 salariés. Plus salée, l’of­fre de Rossel est éval­uée à 30 mil­lions d’eu­ros avec un plan de départ de 376 salariés.

Devant ce gouf­fre qui sépare les deux offres, L’Ex­press s’in­ter­roge : « le pro­jet des salariés de l’en­tre­prise et du syn­di­cat SNJ-CGT tient-il la route ? » Selon le syn­di­cat SNJ-CGT, le dossier « a été bâti de manière très sérieuse avec un cab­i­net d’av­o­cats extrême­ment pointu (SEH Légal). Il n’a rien d’ir­réal­iste, puisqu’il se base sur un plan déjà déposé et validé par la direc­tion de Nice-Matin en févri­er dernier. Nous offrons à nos salariés un meilleur plan de départ ».

S’il inclut le départ de « seule­ment » 159 salariés, le plan de reprise de la SCIC table sur un plan de 130 autres qui suiv­rait le pre­mier, his­toire de ren­dre la tran­si­tion moins vio­lente. Quant à l’of­fre de Rossel, qui prévoit 376 sup­pres­sions, le syn­di­cat estime que « le vrai prob­lème (…) c’est que, mal­gré nos ques­tions, ils n’ont jamais été capa­bles de nous expli­quer com­ment et dans quelles con­di­tions ils allaient réus­sir à sor­tir un pro­duit de qual­ité avec près de 400 per­son­nes en moins dans l’en­tre­prise. Ce que le tri­bunal a d’ailleurs souligné. Nous pen­sons sim­ple­ment qu’il n’est pas audi­ble de se priv­er de la moitié des salariés du groupe. »

Et d’où sor­tent ces 30 mil­lions d’eu­ros (le dou­ble de l’of­fre des salariés) avancés par Rossel ? Pour Bernard Marchant, admin­is­tra­teur délégué du groupe, cette somme est « à divis­er en deux par­ties dis­tinctes, qui sont d’une part le rachat des act­ifs de Nice-Matin, d’un mon­tant de 15 mil­lions d’eu­ros, et les investisse­ments que nous allons con­sen­tir, d’autre part, qui sont de 15 mil­lions d’eu­ros également ».

Quoi qu’il en soit, le tri­bunal de com­merce ren­dra sa déci­sion ce 23 octobre.

Crédit pho­to : trois-tetes via Flickr (cc)

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