Pour RTL, les attaques contre Charlie Hebdo ont montré le bien fondé de sa décision de maintenir sa collaboration avec Éric Zemmour [voir portrait] suite à ses propos (inventés) sur les musulmans dans le journal Le Monde.
« À la lecture des événements de ce début d’année, ma décision se révèle fondée », a ainsi estimé Christophe Baldelli, le président du directoire de RTL. « On ne peut pas d’un côté regretter des actions contre la liberté de la presse et d’un autre faire une police des médias, voire organiser une forme de censure », a‑t-il expliqué, ajoutant qu’il fallait arrêter « avec la pensée unique et le consensus factice! » Sa seule volonté, dit-il, est « de chercher la vérité en montrant ce qu’est la société française aujourd’hui ».
On se souvient qu’en décembre, Éric Zemmour avait été sous le feu médiatique après avoir évoqué, pour un journal italien, la « déportation » des musulmans français qui « vivent entre eux, dans les banlieues ». Alors qu’i>Télé avait aussitôt suspendu sa collaboration avec le polémiste, RTL l’avait maintenu à l’antenne malgré l’opposition de la Société des journalistes de la station.
À noter que, selon l’aveu du journaliste italien, le mot « déportation » n’avait pas été employé par Zemmour, ni même prononcé par qui que ce soit…
Lire notre article : Zemmour, les médias et la déportation imaginaire
Bravo au patron de RTL Christophe Baldelli qui justifie le maintien de Zemmour à l’antenne — http://t.co/ZytuTXusvt
— Balvenie (@Balvenie01) 7 Février 2015
Christophe Baldelli assume tout à fait d’ouvrir l’antenne d’@RTLFrance aux propos extrêmes d’un Zemmour comme il le fit naguère avec Menard.
— Samarkandya (@samarkandya) 23 Novembre 2014