Dans sa chronique du 17 novembre, Éric Zemmour déclarait qu’« au lieu de bombarder Raqqa (en Syrie, NDLR), la France devrait bombarder Molenbeek », quartier de Bruxelles réputé pour être un bastion islamiste et actuellement dans le viseur des enquêteurs après les attentats de Paris.
Sur les réseaux sociaux, beaucoup de bonnes âmes s’étaient alors indignées de cette déclaration, allant même parfois jusqu’à considérer le chroniqueur comme un faiseur de guerre. Pour RTL, il n’en est rien. Dans un communiqué, la station a tenu à défendre son éditorialiste, invoquant un évident second degré.
« Face aux réactions et à l’incompréhension suscités par la chronique d’Éric Zemmour diffusée ce 17 novembre dans la matinale, RTL tient à indiquer que les propos du chroniqueur étaient évidemment à prendre au second degré et aucunement au premier degré », a ainsi commenté la station. Et d’ajouter : « L’objet de la chronique d’Eric Zemmour était de montrer que les bombardements français en Syrie ne servaient à rien tant que les frontières intra-européennes ne seraient pas rétablies. » « Comment peut-on imaginer qu’Éric Zemmour ait sérieusement appelé à bombarder cette commune bruxelloise ? », s’interroge enfin RTL.
Depuis le début de son contrat avec Éric Zemmour, la direction de RTL a toujours refusé de céder aux pressions des défenseurs de la pensée unique. Malgré le communiqué de sa société des journalistes, qui s’était désolidarisée du chroniqueur après des propos imaginaires sur la « déportation » des musulmans, malgré les mises en garde du CSA, la station ne compte toujours pas, à l’inverse d’i>Télé, faire taire une voix qui représente une large partie de l’opinion.