Première diffusion le 4 février 2022
Radical ? Non, ce n’est pas le Parti radical de gauche (PRG), ferme soutien — branche Grand Orient — de la sémillante Christiane Taubira. Ce n’est pas non plus un terme de botanique « qui appartient à la racine, qui part de la racine. Pédoncules radicaux » (Littré, édition 1875). Pour Libé, ce sont les « marges », les nouvelles classes dangereuses qu’il faut surveiller.
Quand le radical va à la ligne
Pas à la pêche à la ligne, mais « en ligne » = sur internet et les réseaux sociaux. Il s’agit des « marges, influenceurs nationalistes, youtubeurs complotistes, réseaux sociaux conspirationnistes… qui pèsent de plus en plus lourd en ligne et sur le débat public ». L’inquiétude monte.
D’autant que le cheptel incriminé (de plus en plus influent) n’est pas reluisant :
« faune luxuriante et fort peu ragoûtante, petits entrepreneurs de manipulations et/ou de haine, ultra droite ultra connectée, sphère protéiforme, complotisme aux multiples visages, désinfosphère ».
Nous aimons beaucoup la faune luxuriante, un brin d’exotisme avec peut-être une touche d’érotisme discret. D’où la nécessité d’un ORL, pardon d’un IRL, observatoire de l’Influence des radicalités en ligne qui semble alimenté par le plaisantin Pierre Plottu et quelques-uns de ses camarades.
Voir aussi : Pierre Plottu, portrait
Quelques autres radicalités…
Pour voir, nous avons tapé le mot clé « radicalité » dans le moteur de recherche de Libération, nous trouvons en vrac :
« EELV à Poitiers, la radicalité jusqu’où » (22/08/2021)
« Yannick Jadot à Sevran : La radicalité, c’est montrer que l’écologie ça marche » (21/09/2021)
Et le pompon :
« Taubira représente un centre-gauche libéral, elle n’est pas assez radicale » (31/01/2022)
Fermez le ban !