François de Rugy a‑t-il fait la carrière de sa nouvelle femme Séverine Servat aux frais des contribuables ? La question mérite d’être posée, alors que cette dernière, journaliste people à Gala, a déjà créé la polémique à plusieurs reprises, et le fait à nouveau, cette fois pour une série de dîners fastueux à l’hôtel de Lassay, lorsque de Rugy était président de l’Assemblée Nationale.
Le sèche-cheveux était doré sur tranche
Selon Le Parisien et FranceInfo, d’autres frais posent question, notamment un sèche-cheveux doré à l’or fin (499 €), un appareil à raclette (200,57 €) remboursé par l’Assemblée Nationale ou un troisième chauffeur mis à disposition du ministre et de sa femme.
Lors des neuf dîners fastueux, il y a eu une série de convives qui venaient du monde du journalisme. BFM en a dressé la liste : outre Jean-Michel https://www.ojim.fr/portraits/jean-michel-aphatie/
Aphatie qui a regretté sa présence après coup, il y avait « Serge Raffy ; le directeur de Franceinfo, Alexandre Kara ; l’auteur et reporter Guillaume Dasquié ; l’écrivaine et journaliste Besma Lahouri ; le rédacteur en chef du magazine Capital François Genthiel, la présidente du directoire d’Arte France, Véronique Cayla ; ou encore le journaliste Patrice Romedenne, mais aussi la productrice Vanessa Djian et le réalisateur Philippe Faucon ».
Lady Gala et l’entre soi
Souvent appelée « Lady Gala » par ses collègues, Séverine Servat de Rugy a rencontré François de Rugy en 2017 et s’est mariée avec lui quelques mois après, le 16 décembre 2017 à la mairie du 7e arrondissement de Paris. Après un DEA d’histoire et un master de communication à l’ESCP, elle a intégré le service communication de TF1 – où elle rédigeait les dossiers de presse des émissions – puis fait des chroniques culturelles pour Radio Notre-Dame avant de rejoindre Gala il y a dix ans. Son appartenance actuelle à la rédaction n’est pas claire.
Issue d’un milieu assez proche de François de Rugy, sinon endogamique, elle le reconnaît à Femme Actuelle : « La rencontre, c’était un peu un conseil de classe ! On est d’un milieu assez proche ». Néanmoins, les nantais se souviennent d’un François de Rugy très sobre : « oh il était sobre, peut-être un peu trop. Il prenait toujours le plat ou le menu du jour, il mangeait pour pas cher », se rappelle le serveur d’un restaurant où il avait l’habitude de venir lorsque sa permanence était au milieu de la rue Bellamy.
Séverine Servat de Rugy a déjà provoqué la polémique plusieurs fois. Notamment lorsque le déjeuner de son mariage avec François a eu lieu à l’hôtel de Lassay – mais ce dernier l’a payé lui-même. Puis quand elle a essayé d’interdire le roman d’Emilie Freche, nouvelle compagne du père de son enfant, l’ex-député socialiste Jérôme Guedj, en août 2018.
L’ancien député n’a pas hésité à sortir l’artillerie lourde alors : « Depuis des années, nous entretenons une relation chaotique qui s’est considérablement dégradée lorsque Séverine a appris que je partageais la vie d’Émilie. Elle m’a dès lors envoyé des centaines de textos d’insultes et d’outrages à l’encontre de ma nouvelle compagne » ; le cœur de la polémique était lié à la garde de l’enfant.
Elle a aussi bien aimé – trop peut-être – les chocolats de l’hôtel de Lassay, alors que son mari était président de l’Assemblée Nationale. Depuis qu’il est ministre de l’écologie, c’est la rénovation de leur appartement privé à Paris qui crée la polémique : 33.000 € de peinture, presque 17.000 € pour un dressing énorme sur mesure, des milliers d’euros encore pour les parquets, la moquette, la salle de bains, selon Mediapart.
Quant à ses suggestions de mode à Paris, elle suggèrent un « goût du lucre » fort développé, entre les robes en soie des Petites, le sac Twist de Louis Vuitton (2700 € en bleu), le Mont Blanc chez Angelina, et des talons hauts chez Delage à Paris (premier prix à 440 €). Bref, écolo peut-être, mais surtout tape-à‑l’œil et culte de l’entre-soi. Tout ce que les gilets jaunes et les Français aiment…