Souvenez-vous du pseudo « Russiagate » qui a paralysé l’administration Trump pendant plus de trois ans. Quatre ans plus tard il ne reste rien des accusations contre Trump. Accusations qui ont valu à deux journalistes du Washington Post un prix Pulitzer… Nous empruntons à notre excellent confrère d’Antipresse, l’article qui suit.
Vos médias de grand chemin ne l’ont pas vraiment claironné: Donald Trump est totalement innocenté dans l’affaire RussiaGate. Pour mémoire, l’appareil médiatique occidental soutenait que le rouquin était un agent de Poutine en raison des vidéos de lui que le Kremlin, soi-disant, détenait, et où on pouvait le voir avec des prostituées à Moscou dans les années 1980. Or voici que :
1) Igor Danchenko, la source de cette infox, a été arrêté et a avoué avoir menti, et ce sur demande d’Hillary Clinton. L’accusation clef qui a peut-être coûté à Trump sa réélection était entièrement bidon !
2) Tom Hamburger et Rosalind Helderman, les deux auteurs de l’article sur le « rapport Steele » qui « démontrait » l’appartenance de Trump aux services Russes, avaient immédiatement reçu un prix Pulitzer pour leurs reportages « courageux et sans concession » sur le RussiaGate, avec les salutations admiratives de l’ensemble de notre presse. Le Washington Post qui les a publiés s’est contenté de « rétracter des morceaux » de l’enquête Steele. Du « journalisme de référence » bidon et irrépenti !
3) En France, vingt jours après ce Pearl Harbor du journalisme, ni les vérificateurs de Libération, ni les décodeurs du Monde, ni l’Observatoire du conspirationnisme, ni l’émission hebdomadaire « Antidote » sur France Inter n’ont commenté la démonstration de leur propre complotisme, pire, ils continuent à estampiller de fake news tous les posts, auteurs, journalistes, reportages et articles qui ont dénoncé le mensonge. Ce sont les gardiens de l’info-bidon!
Voir aussi : Rudy Reichstadt, portrait
4) Aucun des journalistes ne perdra son prix Pulitzer obtenu pour un mensonge, aucun des « décodeurs », « vérificateurs », « observatoires » de la pensée unique « anti fake news » ne sera poursuivi pour diffamation ni son autorité remise en question, et finalement aucun politicien ou enquêteur (et il y en a des centaines) impliqués dans ce complot ne sera poursuivi et encore moins condamné. Société bidon !
5) Toute honte bue, aucun journal des pays de l’OTAN ne publiera de démenti sur ses propres mensonges qu’il a diffusés pendant quatre ans et l’histoire de nos pays retiendra des racontars en occultant la vérité. A part le bidon, que reste-t-il?
Source : l’Antipresse du 18/12/2021