Il y a des jours où il faut se frotter les yeux pour réaliser que nous ne sommes pas dans un mauvais rêve. Ces jours-là, les médias nous abreuvent d’informations toutes plus folles les unes que les autres, des informations qui en disent long sur notre époque et ses mœurs. Nous partageons avec vous une longue litanie de calamités dont nous avons pris connaissance ce samedi 27 juin 2020, « grâce » à une lecture assidue des médias.
La journée commence fort avec la chaine d’information en continu FranceInfo :
« Dans “Les Simpsons”, les personnages de couleur ne seront plus doublés par des acteurs blancs (…) Dans le sillage de la mort de Georges Floyd et des manifestations qu’elle a entraînées, plusieurs studios et sociétés de production ont décidé de modifier leurs pratiques. ».
On en déduit qu’il est hautement offensant qu’un blanc double un noir dans une série télévisée et que les races qu’il convient de nier sont dans certaines occasions tout à fait respectables et doivent être réhabilitées et surtout strictement respectées. Comprenne qui pourra…
L’Oréal ou le capitalisme libéral libertaire
Mais d’autres pratiques peuvent être tout aussi offensantes, comme d’employer le mot « blanc ».
Le Figaro nous apprend que la marque de cosmétique L’Oréal va supprimer les mots « blanc », « blanchiment » et « clair » de ses produits. La raison : la marque se dit « engagée à célébrer tous les tons de peau » et ne veut plus promouvoir des produits qui blanchissent la peau. On ne peut pas nier que la marque de cosmétique manque de suite dans les idées. Dès 2007, le groupe français se vantait de pratiquer la discrimination positive selon Le Monde . Son PDG ne déclarait-il pas au quotidien dit de référence :
« Aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche ». Promouvoir l’égalité, une tâche ardue…
Le Blanc, cet « être fragile »
La couleur blanche n’a décidément pas bonne presse. L’Obs titre avec ironie sur « le blanc, cet être fragile ». Imagine-t-on les réactions à un titre : « le noir, cet être fragile » ? Cette différence de traitement ne peut se comprendre que dans le climat actuel de repentance et de contrition, le « blanc » étant pour toute une caste politico-médiatique ontologiquement coupable. De quoi ? Ne cherchez pas. En lui reprochant sa culpabilité, il arrivera bien à expier des pêchés… L’article présente un écrivain américain qui a consacré un livre « aux ressorts du racisme contemporain à travers la notion de blanchité. Un passage au crible où il est difficile pour les intéressés de ne pas se reconnaitre ». En résumé, il sommeille en chaque Blanc un raciste qui s’ignore. Et ceux qui comme Caroline Fourest, citée dans l’article, refusent d’être assignés par la gauche bobo à un statut de blanc n’ont qu’à bien se tenir …
Le Parisien s’agenouille
On savait que le Parisien ne reculait devant rien pour assoir le nouvel ordre diversitaire, qui progresse à vue d’œil en particulier en région parisienne. Le quotidien consacre un article, voire un panégyrique, à Assia Traoré dans l’édition du 27 juin, « la combattante ». Evidemment, les aspects les plus gênants de la meneuse du mouvement « contre le racisme dans la Police » sont passés sous silence, notamment quand elle vante la polygamie lors d’une interview à Paris Match, quand invitée par Léa Salamé sur France Inter elle dénonce ce que « cette mauvaise France fait subir aux quartiers ». Ne parlons pas des révélations du mensuel Causeur selon lesquelles Assia Traoré a milité plusieurs mois alors qu’elle était en arrêt maladie. Une combattante on vous dit…
Dans le rayon « délinquance », ce n’est pas mal non plus. Des jeunes se sont réunis dans la soirée en plein centre de Paris pour faire la fête, sans prévenir personne d’autre que ceux qui voulaient festoyer nuitamment. Le compte Twitter de Conflits nous informe toujours en ce samedi 27 juin que « des camions de Police sont poursuivis par des dizaines de fêtards. Ils reçoivent également des projectiles et doivent quitter l’Esplanade des Invalides à Paris ». Une vraie fête post confinement.
Présomption d’innocence en couleur
L’obsession de la couleur gagne les Parquets et la justice. C’est ainsi que Sputniknews nous informe qu’un dealer a été remis en liberté, la justice estimant qu’il a été « contrôlé parce qu’il est Noir. Après avoir été contrôlé à Créteil avec du cannabis et de la cocaïne, un dealer a été remis en liberté par le parquet, lequel estime que l’interpellation s’est faite sur fond de racisme. La décision ne passe pas auprès des policiers, d’autant que l’un d’eux est Noir». On aura compris qu’il devient moins risqué de contrôler exclusivement des blancs.
Comme le titre Le Figaro, « South Park » peut se moquer de tout le monde… sauf de Mahomet ». On apprend dans l’article du quotidien que « la plateforme HBO, qui diffuse l’intégralité de la série satirique américaine, a retiré cinq épisodes représentant le prophète Mahomet. C’est pourtant le principe de South Park de s’en prendre à de nombreuses religions ou communautés ».
Il est vrai que comme le rappelait en 2010 le site musulman Saphir news, les animateurs d’un site musulman américain avaient mis en garde les créateurs de la série South Park, réputée pour ses satires, qu’ils pourraient finir comme Théo Van Gogh, ce néerlandais assassiné par un musulman d’origine marocaine naturalisé néerlandais après avoir réalisé un court métrage sur la situation des femmes dans les pays musulmans. S’ils n’ont pas été impressionnés en 2010, les digues sautent en 2020.
Les médias de grand chemin complices ou acteurs ?
Que retenir de ces informations ? C’est un nouvel ordre diversitaire qui s’installe, dont les médias de grand chemin relaient avec bienveillance l’extension du domaine de la lutte et les conquêtes incessantes, faute de résistance.
Dans ce cauchemar éveillé, quelques bouffées d’air frais et un recul bienvenu, qui permettent de constater que l’on n’est pas seul à vivre ces événements avec effarement et consternation.
Une africaine récemment arrivée en France interrogée par André Bercoff témoigne au micro de Sud Radio :
« En arrivant à Paris, je me rends compte qu’on doit cultiver la haine du blanc pour être bien vu dans la communauté noire. Jamais je n’ai été offusquée en France à cause de ma couleur de peau ! ».
Nous laisserons la conclusion à Anne-Sophie Chazaud qui résume en quelques mots sur Facebook les événements en cours :
« ces gesticulations sont TOUT sauf une révolution puisqu’elles ne sont que le reflet de l’idéologie culturellement dominante depuis plusieurs décennies. Elles sont l’émanation même du pouvoir et sa raison d’être idéologique. Ce chant du cygne, qui nous aura tous beaucoup appris en matière psychiatrique, aura au moins eu le mérite de finir de déterminer clairement les responsabilités des uns et des autres dans la lâcheté, l’abandon, la soumission, l’inversion perverse des valeurs qui voudrait apprendre au peuple à s’incliner plutôt qu’avoir la tête haute et fière ».
Ou bien à Cheveche Reveche qui exprime en quelques mots sur Twitter cette impression de vivre un cauchemar éveillé :
« J’ai de plus en plus l’impression de vivre dans une dystopie qui s’apparenterait à un freak show dans lequel les personnes ordinaires, honnêtes, droites, travailleuses et respectueuses seraient prises en otage ». On ne croirait pas si bien dire…