Selon Le Point, Jacques Séguela a été condamné devant le TGI de Paris le 14 janvier dernier à 7 000 euros de dommages et intérêts et 3 000 euros pour frais de justice dans le conflit qui l’opposait à Alain de Pouzilhac.
Le publicitaire n’avait pas été tendre, en 2010, avec son ancien président à l’Euro RSCG. Invité de LCP-AN, il avait alors défendu Christine Ockrent et mis en cause M. de Pouzilhac dans l’affaire d’espionnage à l’AEF : « Je connais Alain de Pouzilhac, qui a été mon président, qui a failli nous mettre en faillite à Euro RSCG, qui, si Vincent Bolloré n’était pas arrivé, aurait vendu. (…) Pendant un an, il m’a bourré le mou avec les mêmes procédés, les mêmes équipes, et j’ai vu le combat qu’il a fait à Vincent Bolloré. C’est un miracle que Vincent Bolloré n’en ait pas eu marre ! »
« Quand il voit qu’il est acculé, il est prêt à tout. C’est ça la véritable histoire et il n’y a pas de raison que ce soit la plus grande journaliste (qui) soit traitée comme elle est traitée. C’est inadmissible », avait-il ajouté.
Des propos « virulents et dénigrants » pour le TGI de Paris, qui a considéré qu’ils révélaient une « animosité personnelle » et n’avaient pour « seul but que de nuire (…) à la considération professionnelle ». Jacques Séguéla et Alain de Pouzilhac, auparavant bons amis, ont vu leur relation se dégrader en juin 2005 quand Vincent Bolloré avait reçu le soutien de Séguéla après avoir renversé Pouzilhac à l’Euro RSCG.
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