Après Pourquoi l’Ukraine diffusé sur Arte en juin 2022, bijou de propagande lacrymale, Bernard-Henri Lévy a commis Slava Ukraini (« Gloire à l’Ukraine »), un documentaire sorti en salles à la fin du mois février. Ne reculant jamais devant un éclat de rire, nous nous étions infligés le chef d’œuvre de BHL l’année dernière. Cette fois-ci, nous avons passé notre tour, et nous ne sommes manifestement pas les seuls à avoir agi ainsi.
Les fans de BHL, une espèce excessivement rare
Ils étaient 208 à se rendre en salles le 22 février, date anniversaire du début de la guerre russo-ukrainienne, pour visionner le nouveau film de BHL. Si l’on retire à cela la cour réunie par le réalisateur-philosophe le soir de la sortie de son film au cinéma l’Arlequin dans le très cossu 6e arrondissement de Paris, ce sont environ 150 personnes qui ont en France fait l’effort de payer leur entrée.
208 entrées France hier mercredi pour #SlavaUkraïni !
en comptabilisant la séance hier à 20h en présence de BHL au cinéma l’Arlequin (Paris 6ème, situé près des cafés du Flore et des 2 Magots) pic.twitter.com/wfNq1ujVdz— Destination Ciné (@destinationcine) February 23, 2023
Il s’agit là évidemment d’un flop intégral, d’une humiliation qui conduirait tout réalisateur normalement consistitué à mettre un terme définitif à sa carrière. Mais tout indique que rien n’arrêtera BHL qui il est vrai utilise l’argent des copains.
BHL, d’un flop l’autre
L’homme à la chemise déboutonnée enchaîne en effet les humiliations depuis le début de sa carrière cinématographique. Même lorsqu’il avait mis en scène Arielle Dombasle, son film Le jour et la nuit n’avait attiré que 73 147 spectateurs en 1997. Cet échec n’avait pas découragé BHL, qui, treize ans plus tard, en 2010, a eu le culot de faire réaliser un documentaire sur son propre film, Autopsie d’un massacre.
En 2012, son Serment de Tobrouk, sorte de caution pseudo-documentaire à son travail d’influence politique, n’avait récolté que des mauvaises critiques, alors que même sur le plan de la promotion BHL avait sorti l’artillerie lourde, son film ayant été présenté hors compétition au Festival de Cannes. Résultats des courses : 2540 entrées au total. Plus récemment, en 2015, sa pièce de théâtre Hôtel Europe, un one-man-show sous la forme d’un monologue en cinq actes, autrement dit un discours castriste à la sauce mondialiste, avait dû arrêter les frais en cours de route, faute de spectateurs.
Avec l’argent des autres, le ridicule ne tue pas
En réalité, toutes les entreprises « journalistiques » et « artistiques » de BHL sont de cuisants échecs. Et pourtant, BHL court toujours, de théâtres d’opération en théâtres d’opération, mais surtout de théâtres en théâtres. Une véritable incontinence cinématographique… Possible en partie grâce à l’argent du contribuable français !
Sur les 800 000 euros engagés pour réaliser et produire son dernier navet, 300 000 proviennent de France Télévisions, sans compter la surface médiatique dont dispose BHL pour faire la promo de ses lubies. Quand il ne parvient pas à soutirer de l’argent aux Français pour faire ses films, il toque à la porte de ses amis oligarques français, Drahi et Pinault.
Vous l’attendez tous ! Quel score pour #SlavaUkraïni de BHL ?
898 entrées France en 1 semaine !
Budget : 800 000€ dont 300 000€ de France TV pic.twitter.com/CDVoLF7m6B— Destination Ciné (@destinationcine) March 2, 2023
BHL, une anomalie française
À l’image de ses films, ses livres sont également des bides, sauf quand il se met à parler de sujets intéressant le plus grand nombre. Le grand bourgeois BHL n’avait en effet pas supporté le premier confinement. Privé de soirées mondaines, de théâtre et de voyages, il avait signé Ce virus qui rend fou, écoulé à plus de 14 000 exemplaires, un record pour un livre de BHL, même si cela reste modeste au vu de la promotion et de la distribution dont a bénéficié l’ouvrage.
En définitive, BHL est à lui tout seul tout seul un argument pour ceux n’en pouvant plus des médias de grand chemin et de ces élites chaque jour un peu plus coupées des réalités. Il est la preuve que le système médiatique français ne tourne plus rond depuis belle lurette. Dans un monde désintoxiqué de toute cette propagande mondialiste, BHL ne serait qu’un héritier argenté quelconque publiant à compte d’auteur, à qui il ne viendrait pas à l’idée de vouloir expliquer aux Français ce qu’il est bon de penser ou non.