Après avoir, dans une première partie, présenté 4 points communs entre George Soros et Emmanuel Macron, nous vous livrons aujourd’hui la suite de notre enquête. Les points communs entre les deux hommes sont aussi nombreux que parfois troublants.
5. Les « Eurobonds » pour sauver l’Europe
En avril 2013, George Soros publiait une tribune dans le journal britannique The Guardian dans laquelle il plaidait pour la conversion d’une partie de la dette des pays européens en « eurobonds », des obligations conjointes et solidaires de tous les États membres de l’UE. Il déplorait la réticence des autorités allemandes à mettre en place un tel mécanisme qui réduirait la charge de la dette de plusieurs pays européens qui ployaient alors sous les programmes d’austérité.
7 ans plus tard, en mai 2020, les gouvernements français et allemand ne parlaient plus d’eurobonds dans le cadre du plan européen de relance en préparation. Il est vrai que comme le soulignait L’Opinion en mai 2020, « la chancelière allemande avait promis aux députés de sa coalition qu’elle s’opposerait à toute création d’eurobonds (…) aussi longtemps que je vivrai ».
Mais le principe posé par le milliardaire américain de dette mutualisée entre pays européens, qui permettrait de contrer les risques de spéculation (!) a bien été repris dans le cadre du plan européen de relance, non pour les dettes existantes, mais pour les dettes à venir des États européens. Cela amenait le président Macron à souligner que la conclusion de cet accord était un « jour historique », comme le soulignait 20 Minutes en juillet 2020. Peu importe que selon notamment Frédéric Amoudru, et Jean Messiha dans Valeurs actuelles le 1er août 2020 le plan de relance européen soit une « anti-victoire », particulièrement mal négocié pour la France.
6. Un ami italien un peu gênant
Dans un article paru en décembre 2019 sur le site Boulevard Voltaire, l’éditorialiste du syndicat polonais Solidarité Patrick Edery fait état de faits troublants sur la collusion alléguée entre certains « progressistes » en Europe. Parmi ceux-ci, la place offerte à un certain Sandro Gozi, de nationalité italienne, sur la liste LREM lors de l’élection en 2019 des députés européens ne laisse de surprendre. Selon Patrick Edery, avant son entrée au Parlement européen, Sandro Gozi a été obligé de démissionner trois mois après s’être vu confier un poste au sein du gouvernement français pour des soupçons de collaboration avec le gouvernement maltais. Un double emploi supposé, en quelque sorte selon Euractiv. Or cet italien « fait partie du conseil du Think Tank européen de Soros l’European Council on Foreign Relations (ECFR) » selon Patrick Edery… Les faits que Patrick Edery relate expliqueraient l’empressement d’Emmanuel Macron à permettre au bateau dénommé Aquarius chargé de clandestins de trouver un port où accoster en août 2018. « Or l’affréteur de l’Aquarius est SOS Méditerranée, en lien avec la principale ONG de Soros : Open society ».
7. Un ambassadeur vite limogé
Dans son livre « J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu » paru en 2018, Philippe de Villiers mentionne une anecdote passablement troublante. L’ambassadeur de France en Hongrie en poste à l’époque avait rédigé une note qui n’accablait pas la politique du gouvernement hongrois de Viktor Orban, notamment en matière migratoire, comme le soulignait notamment Les Échos. On ne saura pas comment cette note, qui n’avait pas vocation à être connue, a « fuité ». Mais là n’est pas l’essentiel. George Soros a une sainte détestation de Viktor Orban, ce dernier ayant notamment essayé d’évincer de Hongrie l’université financée par le magnat américain. Lorsque le contenu de la note a été connu, la réaction ne s’est pas faite attendre selon Philippe de Villiers :
« Le milliardaire se sent visé, il demande la tête du coupable (à Macron, NDLR). Il l’obtient dans le quart d’heure : l’ambassadeur Fournier est limogé par un décret publié le 30 juin 2018, et Emmanuel Macron, le soir même, dans une conférence de presse, brandit le scalp ».
8. La restitution des biens aux peuples d’origine
On sait qu’Emmanuel Macron est traversé par la culpabilité de l’homme blanc. Il multiplie les initiatives de repentance : il a confié une mission à un historien, pro-FLN selon Bernard Lugan, sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ». Il a déclaré en Algérie que la France avait lors de la guerre d’indépendance « commis un crime contre l’humanité ». Il a sollicité un historien décolonial pour rebaptiser certaines rues, etc. Mais cela ne devait pas être suffisant.
Comme le soulignait Le Figaro en novembre 2018, « le 28 novembre 2017, à Ouagadougou, le président français avait annoncé la mise en œuvre dans un délai de cinq ans de restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique ». Le journal Jeune Afrique souligne que la méthode retenue par le président Macron pour ces restitutions a fait l’objet de critiques de la part de parlementaires français.
Selon le site anglophone ArtnetNews dans un article paru en novembre 2019, l’Open Society Foundations subventionnée par George Soros va dédier 15 millions de dollars pour faciliter ce processus de restitution. Le milliardaire américain semble suivre de près les initiatives du président français…
9. Une politique étrangère européenne
Dès 2007, George Soros entendait jouer un rôle de grand ordonnateur de l’Union européenne, sa fortune lui conférant probablement un magistère moral incontestable. Dans un article paru dans Libération le 2 octobre 2007, on apprenait que le milliardaire plaidait ainsi pour une politique étrangère européenne. Il lançait pour l’occasion l’European Council on Foreign Relations au sujet duquel nous allons revenir prochainement.
Le 15 février 2020, le président français prononçait un discours sur la politique étrangère et de sécurité de l’Union européenne. C’est vers davantage d’intégration qu’il plaidait, une position en ligne avec celle présentée 13 ans plus tôt par George Soros. Mais au regard certains éléments, Libération déplorait le 2 octobre 2020 que « les appels d’Emmanuel Macron en faveur d’une politique étrangère commune et d’une armée européenne relèvent du vœu pieux ». Ce n’est que partie remise, la direction a été donnée…
10. Des membres éminents à l’EFCR
L’European Council on Foreign Relations est un think tank créé en 2007 sous les bons auspices de George Soros. Il se veut « le premier centre de recherche et d’influence pan-européen (…) il s’est fixé pour objectif de promouvoir un débat éclairé à travers l’Europe sur le développement d’une véritable politique étrangère européenne intégrée, cohérente et efficace » selon Geostrategia.
Mais il ne s’agit pas que d’un centre de réflexion : le journal suisse Le Temps nous apprenait lors de sa création que « le choix de contourner initialement Bruxelles, pour sensibiliser directement les capitales européennes qui comptent, montre bien toutefois que l’approche de l’ECFR est résolument politique ».
L’EFCR a été parrainé lors de son lancement par George Soros selon Libération. L’Open society du milliardaire américain figure toujours sur la liste en ligne des donateurs du think tank. Les sources de financement se sont diversifiées et de nombreux Etats, dont la France, versent également des subventions.
Parmi les membres du conseil de l’institution, on peut trouver Ismaël Emelien, co-fondateur d’En marche et ancien conseiller d’Emmanuel Macron, Shahin Vallée, ancien conseiller d’Emmanuel Macron et Delphine O, diplomate française, excusez du peu. Le Directeur de l’EFCR, Mark Leonard, est également le directeur exécutif de l’Institut de Open society pour l’Europe. Delphine O est la sœur de Cédric O, secrétaire d’Etat au numérique.
Voir ici notre article de décembre 2019 sur Cédric O, censeur en chef.
https://www.ojim.fr/cedric-o-veut-tuer-les-medias-non-conformes/
Nous aurions pu continuer cette enquête, tant les indices d’une proximité entre le milliardaire américain et le président français sont nombreux. Nous aurions pu évoquer notamment les « Young global leaders » dont font partie le fils de George Soros, Alexander, et Emmanuel Macron. On aurait pu également parler de l’influence des ONG financées par George Soros sur la Cour Européenne des Droits de l’Homme, une institution qui a à cœur de promouvoir la GPA, dont la PMA est la première étape, comme le souligne un article de Causeur en février 2020. Le changement de peuple, le grand déplacement de population et la remise en cause des équilibres sociétaux auraient-ils de précieux alliés ?