L’Observatoire du journalisme vous informe régulièrement sur les actions directes ou indirectes du milliardaire américain George Soros. La personnalité controversée de ce dernier entraine parfois d’étranges conflits familiaux comme nous l’apprend le site conservateur américain Breitbart.
À gauche (les américains diraient liberal) nous trouvons Michael Beschloss le fils, diplômé d’Harvard et occupant un poste de direction à la chaine NBC elle-même membre du groupe MSNBC. Il est marié à une iranienne Afsaneh Mashayekhi, présidente d’un fonds d’investissement de Washington et liée aux Démocrates américains. Elle est aussi proche de MMFA (Media Matters for America) un groupe de pression financé par George Soros qui lui a donné un million de dollars dès 2010 pour attaquer de manière spécifique la chaine conservatrice Fox News qui « incite à la violence ». On retrouve ici le mantra actif des deux côtés de l’Atlantique sur les « discours de haine ».
À droite (les américains diraient conservative) se trouve le père de Michael, Morris Beschloss. Juif allemand émigré en Amérique en 1939 à l’âge de 9 ans, Morris édite son propre blog conservateur et dispose d’une tribune régulière hébergée auprès du journal Desert Sun. Et à l’évidence, s’il admire sa carrière, il ne partage pas les vues politiques de son fils unique et de sa belle-fille. Interrogé par Breitbart sur les vues progressistes de NBC, il ne mâche pas ses mots : « Une fois que vous êtes au lit avec le diable, vous commencez à parler son langage (de merde – bullshit — ajoute t’il) ». Il poursuit en décrivant MSNBC comme « rien de plus que l’aile médiatique de la propagande de Barack Obama ». Et ajoute que MMFA « n’a pour but que la destruction de toute organisation qui aurait des vues différentes des leurs ». Un air de musique qui se joue aussi bien Europe qu’aux États-Unis. Morris Beschloss qui défend la politique d’Israël voit en Soros (fortement critique de cette politique) comme « l’homme le plus dangereux d’Amérique ». Un homme dont l’influence en Europe n’est plus à démontrer.
Crédit photo : World Economic Forum via Flickr (cc)