Le climat se tend au quotidien alsacien du groupe EBRA (Crédit mutuel alliance fédérale) sur fonds de réorganisation forcée et de suicides à répétition, un peu comme chez Orange en 2008/2009.
Plans sociaux à répétition
Depuis 2018/2019, les regroupements et les suppressions d’emplois se succèdent, parfois à marche forcée au sein du pôle est du groupe EBRA, à Vosges-Matin, à L’Est républicain, ainsi qu’aux Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA). Entre PSE et non remplacement des départs, le climat se tend jusqu’à parfois la rupture.
Trois suicides en moins de quatre ans
Décembre 2019, novembre 2020, janvier 2023, c’est la triste litanie des suicides aux DNA dont un dans les locaux de l’entreprise. Le dernier en date concerne une assistante de clientèle de l’édition de Haguenau. Alors que le groupe EBRA a racheté au printemps 2022 et à prix d’or (pour une somme comprise entre 40 et 60M€) l’éditeur Humanoid (Numerama, Madmoizelle), les collaborateurs ont du mal à accepter la cure d’amaigrissement imposée par le président d’EBRA Philippe Carli (venu de L’Équipe) et Laurent Couronne directeur général des DNA.
Le nombre de collaborateurs des DNA qui dépassait les 500 personnes en 2018 a été réduit à moins de 350 en 2022. Pour les parti pris idéologiques par contre, rien ne change.
Voir aussi : Les Dernières Nouvelles d’Alsace ou la police de la pensée