Un jour c’est oui, un jour, c’est non !
Moins de deux semaines après avoir annoncé son retrait définitif du dossier de reprise du pôle sud du Groupe Hersant Media (GHM) Bernard Tapie revient sur sa décision, « afin d’éviter une procédure collective du groupe GHM dont les conséquences économiques et sociales seraient désastreuses ».
En effet, dans une lettre datée du 18 décembre 2012, adressée à Christophe Thévenot, administrateur judiciaire en charge du dossier et publiée par Libération, l’ancien patron de l’OM « réitère [s]on offre », mais seulement « dans l’hypothèse où l’offre Rossel / BNPP ou toute offre éventuellement intervenue depuis nos échanges ne serait pas recevable ou ne serait pas acceptée ». En bref, l’ancien patron de l’OM se place en ultime recours, venant au secours des employés du Groupe Hersant Media !
Dans ce même courrier, Bernard Tapie, soucieux de faire taire les rumeurs quant à une éventuelle candidature aux élections municipales à Marseille, annonce qu’il s’est engagé « à ne pas postuler à quelque mandat électoral que ce soit ». Cochon qui s’en dédit ! Parce que s’il venait à changer d’idée, l’homme d’affaire annonce qu’un « processus de cession de la totalité de [s]es actions sera organisé, […] le produit de cette vente étant allouée à une association caritative » !
Après avoir précisé les modalités financières de son offre, Bernard Tapie conclut que « nous n’avons, avec la famille Hersant, nullement l’intention de démanteler le Groupe ou de nous partager les filiales ». Et d’affirmer : « notre offre est globale ».
On ne sait pas si cela suffira à rassurer les salariés du groupe, mais en revanche, une chose est sûre : le bonimenteur Bernard Tapie n’a pas fini de nous surprendre !
Source : Libération. Crédit photo : capture d’écran vidéo Europe1