Au pays de Viktor Orbán, la presse dite « libre et indépendante » est tellement muselée qu’elle peut sans problème recevoir plus de 700 000 dollars en provenance de Washington pour mettre sur pied une académie de formation des journalistes.
Telex, couveuse des Bolchéwokes hongrois
Il s’agit du portail de référence des libéraux et des progressistes à poil dur : Telex, le média hongrois qui aime crier à la dictature mais dont le succès depuis son lancement en octobre 2020 montre bien que la Hongrie n’est en aucun cas un pays où le gouvernement dirige d’une main de fer le secteur des médias comme certains pourraient le laisser entendre.
Dès sa création, Telex affichait la couleur : orbanophobie déguisée en « objectivité » et liens avec la galaxie Soros et les médias de grand chemin d’Europe de l’Ouest. Toujours présent quand il s’agit de pester contre la prétendue influence de la Russie en Hongrie, Telex vient sans vergogne de dévoiler son projet de formation de nouvelles pousses financé par le Département d’État américain.
De l’oncle George à l’oncle Sam
Telex n’aurait pu être lancé sans le concours financier (200 000 euros) de Bakala Zdeněk, un milliardaire tchèque proche des fondations de George Soros. Aujourd’hui, Telex continue ses activités en bénéficiant directement des largesses du gouvernement américain : 740700 dollars sur deux ans à destination des jeunes et du fonctionnement d’un centre de formation. On imagine bien la teneur des nouveaux contenus et des formations : wokisme à toutes les sauces et orbán-bashing permanent.
Une belle somme sortie des poches du contribuable américain. Telex aura en effet d’un financement du Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor (Bureau de la démocratie, des droits de l’homme et du travail), un organe directement rattaché au Département d’État, le ministère des Affaires étrangères américain.
Cachez cette ingérence que je ne saurais voir !
Cette information intervient en plein scandale du financement US de la campagne de l’opposition hongroise. Elle confirme une observation majeure à faire sur la politique hongroise : l’opposition et les médias anti-Orbán seraient d’importance bien moindre s’ils n’étaient pas directement ou indirectement soutenus depuis l’étranger. Ils marchent main dans la main avec les euro-gagas de Bruxelles et les Démocrates de Washington, et ne prennent d’ailleurs pas le peine de s’en cacher.
Les Hongrois semblent le savoir et se sont à plusieurs reprises prononcés contre ce cousinage entre libéraux budapestois et donneurs d’ordre occidentaux. La feuille de route de cette engeance est claire : agenda LBGT, dissolution de la société par l’immigration extra-européenne, abandon total de souveraineté, soutien pathologique à Kiev, fin des approvisionnements énergétiques en provenance de Russie. Quiconque lit Telex au quotidien l’aura compris.