Le 23 septembre 2020, une centaine de médias, tous d’opinion identique, vu qu’ils ne reconnaissent pas d’autres opinions possibles, signaient une tribune à la Une de Charlie Hebdo. Son objet : lutter, stylos et claviers en cartouchière, pour « la liberté ». Le 25 septembre, par un de ces hasards (dramatiques) dont l’histoire actuelle du monde est friande, un islamiste pakistanais attaquait au hachoir, pratique européenne reconnue s’il en est, le vivre ensemble de Paris. Sur ce dernier attentat, un article paru dans La Dépêche mérite d’être mis en avant.
La tribune parue en couverture de Charlie Hebdo a été analysée par l’OJIM ici.
La Dépêche va à la pêche et attrape de l’information
L’article de La Dépêche est paru samedi 26 septembre 2020. Il est titré : « Attaque de Paris : ce que l’on sait sur Ali H, 18 ans, et principal suspect ».
Son accroche en forme d’« essentiel » :
« Un jeune homme de 18 ans, Pakistanais, a été interpellé ce vendredi. Il est soupçonné d’être l’auteur présumé des attaques qui se sont déroulées dans le centre de Paris, non loin des anciens locaux de Charlie Hebdo, et qui ont fait deux blessés. »
Deux éléments remarquables d’emblée, éléments auxquels la presse française n’avait pas habitué ses lecteurs :
- Le prénom du tueur musulman est indiqué. Jusqu’à présent, les médias n’indiquaient les prénoms de criminels ou délinquants que s’ils avaient une consonance française ou européenne. Peut-être cette évolution est-elle liée au long travail mené par les médias hors système – dont l’OJIM ?
- La nationalité du tueur est indiquée elle-aussi.
Deux informations qui changent la manière dont un acte de cette sorte est donné à lire ou voir aux yeux du public. Ce n’est pas anodin.
Par ailleurs, La Dépêche insiste sur plusieurs points :
« Selon les informations du Parisien, l’assaillant présumé est né à Islamabad, au Pakistan, le 10 août 2002, selon un extrait de naissance. Il est arrivé sur le sol français en août 2018. L’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) du Val-d’Oise le prend alors sous son aile. Cette mise sous tutelle va pourtant faire débat : en 2018, le conseil départemental du Val d’Oise conteste sa minorité auprès de la justice. Ali H. paraîtrait beaucoup plus vieux que ne le prétend son acte de naissance. Le 19 juillet 2019 pourtant, le tribunal des mineurs de Cergy-Pontoise tranche et indique que le Pakistanais est à même de pouvoir faire l’objet d’une prise en charge de l’ASE. La justice a alors refusé de mettre en place une expertise médicale pour déterminer l’âge réel du jeune homme. »
Il y a mineurs et « mineurs »
Voilà qui informe sur le rôle de la justice française dans la situation devenue préoccupante des « mineurs » étrangers dits « isolés » en France. Ils ne sont pas nécessairement « mineurs » et la justice semble préférer qu’ils le restent officiellement. Ils ne sont pas « isolés » puisque pris en charge par l’ASE. Dernière information, en creux : le coût. Il est évident, même si l’article ne le dit pas, que l’ensemble des coûts concernant ce migrant illégal, un délinquant donc, a été pris en charge par l’Etat ou les collectivités locales, donc par l’impôt. Coûts ? Vie quotidienne, alimentation, médecine « universelle », habits, foyer de l’ASE ou logement ou chambre d’hôtel, diverses prestations liées à des associations gauchisantes (apprentissage de la langue, accès aux médiathèques, aide pour les papiers, les prises de rendez-vous…) et, peut-être, ce n’est pas précisé, scolarisation ? Ce serait logique, s’agissant d’un « mineur ».
« Durant toute sa prise en charge par l’ASE, aucun signe de radicalisation n’a été observé par les services », a commenté le conseil départemental du Val‑d’Oise. Son nom ne figure également dans aucun dossier de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Ali H, est cependant connu des services de police : le jeune homme a été interpellé dans les rues de la capitale en juin dernier pour « port d’arme prohibé ». Dans ses poches, la brigade des Réseaux Ferrés de Paris a trouvé un tournevis. Ali H. avait alors fait l’objet d’un rappel à la loi par le tribunal des mineurs de Paris. »
Autres informations importantes donc : un « mineur » illégalement entré et présent sur le territoire, pris en charge par l’ensemble de la communauté nationale, sans que la raison en soit bien claire, le Pakistan n’étant pas en guerre en 2018, date de l’arrivée d’Ali H en France, est arrêté pour port d’arme et ne fait l’objet que d’un rappel à la loi. Il est ancré dans des procédures, est « mineur », ne peut donc pas être reconduit vers son pays d’origine. C’est tout le sel du fonctionnement de l’universalisme à la française : de produire des situations dignes de Kafka. Cependant, Ali H n’aurait pas montré de signes de radicalisation. Qui peut concrètement le savoir ? Il y a tant et tant d’Ali de cette sorte en France que plus personne ne paraît en mesure de repérer quoi que ce soit. Le criminel a cependant bien dû « se radicaliser » puisqu’il a attenté à la vie de deux journalistes, pour des raisons qui sont à l’évidence de l’ordre du terrorisme musulman islamiste. Qui plus est : arrêté en juin, porteur d’une arme, musulman, illégal… Ce ne sont donc pas des signes de radicalisation, aux yeux du gouvernement.
Une intéressante question statistique sur les prisons
Une question : combien sont-ils dans les rues de France, ces Ali à menacer la vie des Français, tout en ne présentant pas de signes évidents de radicalisation ?
Une autre : ira-t-il rejoindre le contingent des 23 % d’étrangers qui surpeuplent les prisons françaises ? Il était en passe de devenir français. S’il avait perpétré son attentat dans quelques semaines, il ne serait pas considéré comme étranger dans les prisons. Alors, en vrai, combien d’issus de l’immigration en prison en France ?
« Le 10 août 2020, alors considéré comme majeur, la prise en charge du Pakistanais au sein de l’Aide Sociale à l’Enfance prend fin. Ali H. est alors logé dans un hôtel social de Cergy-Pontoise (Val‑d’Oise). Il quitte par la suite le site pour s’installer dans un petit immeuble de quatre étages à Pantin (Seine-Saint-Denis). Le jeune homme vivait en colocation dans un appartement de type T2 avec d’autres membres de la communauté pakistanaise : « Il y a plusieurs lits superposés et ils sont plus d’une dizaine à vivre dans l’appartement », décrit un voisin dans les colonnes du Parisien. Cinq de ses colocataires ont été placés en garde à vue ce vendredi. Ali H. devait se rendre prochainement en préfecture pour régulariser ses papiers. »
Ainsi, cet Ali pakistanais, une fois sa prise en charge complète terminé dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance, et considéré comme majeur est logé dans un « hôtel social » puis se voit attribuer une place dans un logement.. Mieux, il était à quelques jours de se voir remettre des papiers français, on se demande bien pourquoi ? Avait-il fait montre d’un attachement particulier à la France ? D’une volonté de s’intégrer ? Appris la langue française ? Trouvé ou cherché un emploi ? Entamé une formation ? Enfin, pour être précis : voulait-il devenir français et la France a‑t-elle besoin de lui. A l’évidence, non. Et cela était tout aussi évident dès son arrivée.
Terrorisme, auto-construction et pseudo défense
Cet article et l’histoire de ce tueur montrent que, par sa politique migratoire, la France construit elle-même les cellules terroristes qui vont ensuite attaquer ses citoyens : en accueillant, en faisant semblant de ne pas voir les majeurs déguisés en « mineurs », en finançant leur vie ici, en les installant là, en leur fournissant des papiers, en les réunissant en groupes musulmans islamistes en des lieux précis (le Pakistan est un pays où l’islam est majoritairement islamiste militant). Une autre précision : le Pakistan n’a jamais été une colonie française, les liens entre la France et les pakistanais sont donc de faible intensité. Si vous étiez un chef islamiste terroriste pakistanais et que vous projetiez des attentats à Paris, que feriez-vous ? Vous enverriez de jeunes terroristes ayant apparence de « mineurs » et vous n’auriez plus à vous soucier de rien. La France prend la suite et guide vos protégés jusqu’à leurs victimes. Merci qui ?