Dans son 20 heures du 20 mars 2016, TF1 consacrait tout un sujet à la construction du « sarcophage » autour du site de Tchernobyl, une arche métallique de 110 mètres de haut visant à contenir les radiations.
Dans le sujet, particulièrement élogieux, on peut prendre la mesure des prouesses réalisées sur place, le tout avec « zéro accident radiologique ». Ainsi, même si l’on compte « deux ans de retard », c’est avant tout parce qu’« il a fallu innover à chaque étape », commente la voix off.
Le problème, comme le souligne le site Arrêt sur images, c’est que l’identité des entreprises à l’œuvre dans ce projet présenté comme fabuleux n’est « jamais révélé » au sein de ce reportage « exclusif » de TF1. Et pour cause : il ne s’agit ni plus ni moins que d’une coentreprise détenue à moitié par Vinci et à moitié par… Bouygues, propriétaire de TF1.
Lorsqu’un ingénieur français est interrogé, il est seulement précisé qu’il appartient à « NSC-Novarka », un consortium inconnu du grand public. Voilà donc qui expliquerait « comment TF1 a pu tourner ce “reportage exclusif au cœur de la centrale de Tchernobyl” », conclut ASI.